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ichnologie.

Publié le 08/12/2021

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ichnologie. n.f., étude des traces et des empreintes provoquées par les activités
et le comportement des organismes vivants. Les différentes manifestations peuvent
être classées en plusieurs catégories, selon leur signification physiologique : traces de
locomotion (pistes), de pacage, de nutrition (pelotes fécales, pelotes de régurgitation),
d'habitat (terriers), de reproduction (nids, pontes), etc. On observe principalement ces
traces à la surface et dans la zone superficielle des sols et des fonds aquatiques, marins
ou d'eau douce.
La plupart des marques sont de nature éphémère ; cependant, certaines peuvent
résister à l'action de l'érosion et sont conservées, fossilisées, dans les formations
sédimentaires. L'étude des structures sédimentaires biogéniques ou ichnofossiles
constitue une branche spécialisée de l'ichnologie appelée paléoïchnologie, ou
palichnologie. L'interprétation des ichnofossiles repose sur des descriptions précises et
des comparaisons avec les empreintes actuelles, bien que ces dernières soient assez
peu étudiées par les biologistes naturalistes. L'identification de leurs auteurs est délicate,
car la différence entre les configurations organiques et inorganiques n'est pas toujours
évidente. De plus, un même organisme peut produire différentes sortes d'empreintes,
en fonction de son comportement et, inversement, des comportements identiques par
des organismes différents peuvent induire un même modèle de traces. Afin de pallier ces
difficultés, il est fréquent de nommer la marque elle-même, en utilisant la taxinomie
binomiale linnéenne.
Les recherches paléoïchnologiques fournissent des informations à la fois sur la
morphologie et l'éthologie des organismes, et sur les caractéristiques physiques (nature
et conditions de dépôt du sédiment, température, bathymétrie, salinité...) du substrat
qui les a enregistrées. La paléoïchnologie, en établissant des relations entre la
paléontologie
et
la
sédimentologie,
contribue
à
la
reconstitution
des
paléoenvironnements et de la paléoécologie des faunes et des flores. La paléoïchnologie
trouve aussi des applications en biostratigraphie, car elle permet de suppléer à la
pauvreté en fossiles, en particulier dans les formations très anciennes, et d'établir des
corrélations stratigraphiques. Ainsi les traces d'activités sont les témoignages les plus
fréquents d'une présence organique à l'archéen (de - 3 800 à - 2 500 millions d'années)
et au protérozoïque (de - 2 500 à - 550 millions d'années), quand la biodiversité était
encore réduite et les organismes dépourvus de squelette. Parmi les constructions
biogéniques le plus couramment identifiées dans les formations sédimentaires de ces
périodes, il faut citer les stromatolithes à structure laminaire, attestant l'activité
chimique (photosynthèse) de cyanobactéries. Les plus anciens stromatolithes (3 500 millions d'années) ont été décrits en Australie et au Swaziland. Leur apogée se
situe vers - 2 000 millions d'années au Canada (Guntflint Iron Formation ). Des types
nombreux et variés ont été aussi signalés dans la faune d'Ediacara, en Australie, vers 600 millions d'années environ.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
paléontologie

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