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huxley

Publié le 08/12/2021

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COMPTE RENDU DE LECTURE
Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley
 
Le Meilleur des mondes a été écrit par Aldous Huxley en 1931. Le texte original est écrit en anglais et est intitulé « Brave New World ». Ce roman d’anticipation dystopique a été publié en 1932. L’ouvrage que j’ai lu est une traduction française qui a été publiée par la maison Pocket en 2002.
\  Biographie de l’auteur
Aldous Huxley est né le 26 juillet 1894 à Godalming en Angleterre. Il est issu d’une famille de scientifiques qui l’ont poussé à faire de grandes études. Suites à des études dans de grandes écoles comme Oxford, il montre des capacités intellectuelles remarquables. En 1918, Aldous Huxley essaye de se mettre à la poésie mais va finalement se tourner vers le roman. Dans ses œuvres est reflété un monde pessimiste, qu’il traite avec humour. Ses romans sont des critiques contre la société moderne qu’il dénonce avec une satire maitrisée. Son roman le plus célèbre est Le Meilleur des mondes, il y suit toujours le chemin de cette dénonciation. Ici il traite l’avenir de l’espèce humaine. Lors de la guerre, il s’installe en Californie avec sa femme et poursuite ses publications. Il meurt d’un cancer à Los Angeles aux Etats-Unis le 22 novembre 1963.
 
\  Cadre et époque
L’histoire se passe six siècles dans le futur (vers l’an 2500) à Londres, mais la ville n’est plus la même qu’actuellement. Elle va faire partit d’un état mondial totalitaire entièrement contrôlé.
\  Les personnages principaux
Le héros principal se nomme Bernard Marx, c’est un psychologue qui fait partit de la caste des Alpha-Plus. Il est petit et gros, sans charme particulier et est de nature solitaire. Mais son physique ne correspond pas du tout à la population de cette classe supérieure. En effet, une erreur aurait eu lieu lors de sa conception, son sang aurait été mélangé à de l’alcool, traitement réservé aux classes inférieurs. Tout au long du roman il est considéré comme différent et donc inapte à jouer un rôle important dans cet Etat-Monde. Hors, Bernard Marx va se rebeller contre cette société, il n’accepte pas cette conformité. Au fur et à mesure on assistera à sa souffrance vis-à-vis de sa laideur et de son inadaptation.
Hors, dans la dernière partie du roman, le texte est porté sur un nouveau personnage, John aussi appelé le sauvage. Il est le fils du directeur et Linda. Il est né sur la réserve dans une petite ville. Il a grandi avec un volume de Shakespeare qu’il considère comme son guide de la vie. Grâce à Bernard lui et sa mère Linda vont retourner à Londres où il devient vite une célébrité.
 
\  Les adjuvants
Tout d’abord il y a Lenina Crowne, c’est une femme très belle avec beaucoup de charme. Elle est convoitée par un certain nombre d’homme. Son comportement est parfois curieux et spontané, ce qui l’a rend intéressante. Elle a d’abord été en couple avec Henry Foster, puis elle a convoité Bernard Marx et a finis par développer une passion incontrôlée pour John le sauvage. Elle va tout de même jouer un rôle important dans le roman car elle va accompagner Bernard à la réserve et va ensuite être la cause de plusieurs retournement de situations.
Ensuite, il y a Helmholtz Watson, ce personnage n’est pas autant développé que certains autres. Nous savons tout de même que Helmholtz est un bon ami de Bernard. Ce dernier rêve d’ailleurs de lui ressembler. En effet, Helmholtz Watson est un Alpha, mais lui correspond totalement à sa caste. Il est intelligent, fort et attrayant. Contrairement à Bernard, il est aimé et respecté. Le point commun entre les deux amis c’est que tous deux partagent une aversion pour cet état mondial car aucun n’y est complètement intégré.
 
 
 
 
\  Les opposants
Le premier opposant est Mustapha Menier, contrôleur mondiale de l’Europe occidentale. Dans le livre il est vu comme la seule et unique source divine, les gens l’acclament, le prient etc. Lui seul met en place les règles de la société. Paradoxalement il lit Shakespeare et d'autres livres interdits, mais cela fait de lui l'un des penseurs les plus indépendantes au sein de cette société. Il est l'homme qui donne Bernard permission d'amener l'Savage et sa mère à Londres. Cependant il représente un adversaire redoutable pour Bernard.
L’autre opposant important est le directeur de l’incubation et du conditionnement, aussi appelé Tomakin. Il n’affectionne pas du tout Bernard de par ces comportements jugés néfastes pour la stabilité. Il joue un rôle important dans la décision d’exclure Bernard de la ville. Il va finalement démissionner de son poste car il aura été ridiculisé par Linda et John.
 
\  Intrigue
Le roman commence par la visite d’une salle de fécondation, organisée par le directeur de l’incubation et du conditionnement (DIC) pour des étudiants. Une ligne d'assemblage crée des embryons en utilisant les dernières avancées de la science. Le processus sépare les bébés dans différentes castes. Tout d’abord on a les Alphas qui constituent l’élite dirigeante, ensuite les Bêtas qui forment la caste des travailleurs intelligents. La classe moyenne est constituée de Gammas. Les Deltas et Epsilons eux, constituent les castes les plus basses. Après les bébés sont décantés de leurs bouteilles, ils sont conditionnés par un conditionnement Néo-Pavlovien et par hypnopédie. Dans le conditionnement Néo-Pavlovien, les bébés entrent dans une pièce remplie de livres et de roses. Quand ils approchent les livres ou les roses, les alarmes et sirènes sonore se déclenchent, et les bébés reçoivent un petit choc électrique, ce qui leur fait peur, de sorte que quand ils affrontent les mêmes conditions pour une deuxième fois, ils s’y habituent. L’hypnopédie éduque les bébés et les enfants pendant qu'ils sont endormis en jouant avec des phrases éthiques répétées de nombreuses fois afin qu’elles fassent partit du subconscient de chaque personne.
Sa Forderie Mustapha Menier apparaît et donne aux étudiants une conférence sur la façon dont les choses étaient auparavant et explique l’évolution vers ce nouvel état-monde.
Notre lecture est ensuite tournée vers Lenina Crowne, en couple avec Henry Foster, elle va avouer à une collègue qu’elle ressent une attirance pour Bernard Marx. C’est est un homme solitaire et réfractaire à cette société. Mais Bernard l’a justement invitée à visiter une réserve à sauvages (c’est une réserve où des hommes qui n’ont pas connus cette société nouvelle vivent comme à notre temps actuel). Il va donc aller demander à son direction pour emmener Lenina là-bas, le directeur va finalement accepter mais va lui confier qu’il y a 5 ans il y est allé et que sa femme s’y est perdue. Lenina va peu à peu trouver Bernard Marx bizarre de par sa solitude, sa personnalité unique (ce qui normalement est contrôlé par la prise du soma) et sa rébellion. Les attitudes de Bernard Marx peuvent nuire à stabilité du centre.
Le jour de la visite est arrivé, ils découvrent une réserve entourée de barrière électrique. Un guide indien mène Bernard et Lenina dans la réserve, où les odeurs et la vue de la pauvreté, la maladie et la vieillesse les agressent immédiatement. De plus ils ont oublié leur soma, Lenina doit donc voir le village consciemment plutôt que par le voile du stupéfiant. Bernard lui trouve une étrange fascination à voir ces scènes. Après un rituel religieux auxquels ils ont assistés, ils rencontrent un homme blond aux yeux bleus, John, aussi appelé le Sauvage. Il explique que sa mère était une femme de la société civilisée et que quelques chasseurs l’avaient sauvé. Bernard conclut que la mère de John était la femme disparue du directeur. Bernard et Lenina rencontrent donc Linda, qui se réjouit de revoir des gens civilisés et elle leur raconte son histoire. Elle décrit de manière pessimiste le mode de vie indien et regrette le confort et la propreté de la civilisation. Malheureusement son fils suit leur mode de vie bien qu’elle ait essayé de le civiliser. John comme Bernard partage un sentiment d'aliénation à sa culture. Bernard invite alors John en Angleterre avec lui. Il prévoit d’utiliser John pour faire chanter le directeur pour ne pas partir en Islande. John est heureux d’avoir la chance d'aller à l'Angleterre. Linda viendra aussi avec.
Le directeur et Henry donnent rendez-vous à Bernard dans la chambre de fertilisation. Le directeur confie alors à Henry, et ce devant tous les travailleurs, que Bernard doit aller en Islande pour sa mauvaise conduite sociale et là-bas il ne pourra pas influencer les autres. Henry arrive à ce moment et fait entré Linda. Elle reconnait immédiatement son mari et fonce sur lui pour lui faire un câlin. Puis Linda le dispute d’être parti sans elle de la réserve et en lui laissant John dans le ventre. Ce dernier entre et appelle son père. Tous les travailleurs rient de la situation, le directeur par honte sort de la salle et décide de démissionner. La nouvelle s’est répandue et tous les membres des castes supérieures veulent voir John qui est devenu le centre d’attention. Bernard a à présent une petite notoriété car c’est lui qui donne accès au sauvage. Mais il va dépasser les limites et va être puni pour son orgueil. A côté Lenina va jeter son dévolu sur John, qui va refuser toute avance. Lenina va avouer à Fanny sa nouvelle attirance pour John qui devient de plus en plus incontrôlable, elle ne désire aucun autre. Il l’a rejette à nouveau de manière violente, Lenina va littéralement tomber dans le soma. John va à l'hôpital voir Linda qui est gravement malade. Il rencontre l'infirmière en chef, qui semble étonnée que quelqu'un veut voir un mourant ou mort. Depuis que la société a abandonné l'individualité, ils considèrent la mort comme bénéfique pour la population. Quelques minutes plus tard elle va finalement mourir, John est dépité. Lorsqu’il va descendre dans l’hôpital il va confisquer le soma des deltas, et affirme qu’il est là pour leur rendre leur liberté car le soma est un poison. Après que Bernard et Helmholtz soient arrivés, la police pulvérise l’air de soma pour calmer les foules. Tous les trois sont interpellés et sont conduis chez Mustapha Meunier. Une fois au bureau de ce dernier John et lui-même parle de Shakespeare, c’est alors qu’entre le sujet des choses interdites.
Mustapha confie que ce sont ces choses comme l’art, l’histoire ou la religion qui mène un peuple à sa perte car ces sujets incitent aux conflits. Il fait également valoir qu'il ne puisse pas permettre à la science de faire des progrès sans des contrôles stricts, puisque la science peut conduire à une instabilité sociale. Quand les autres protestent que la science représente tout, Mustapha acquiesce. Il établit une distinction entre la science qui assure la stabilité sociale et la science qui permettrait de créer des troubles sociaux. Il en vient sur le fait principal. Bernard et Helmholtz doivent partir sur une île où les gens qui ont acquis des traits individualistes et susceptibles de déstabiliser la société vont. Bernard essaye de protester et se prosterne sur le sol.
Cherchant la solitude, John fuit la ville et trouve un phare abandonné, dont il en fait sa maison. Un jour plus tard John se souvient alors de Linda, de ses vœux qui étaient de faire amende honorable à son âme. De la colère à son oubli, John commence à se battre avec une corde nouée. Trois delta moins le découvrent dans cette activité, ils vont ensuite s’empresser de le dire à toute la ville. Trois jours plus tard, les journalistes commencent à arriver, en essayant d'obtenir une entrevue mais John les persuade de ne plus revenir en utilisant la violence. Plus tard, il commence aussi à penser à Lenina, il saisit alors son fouet et commence à se déchaîner férocement. Malheureusement, un journaliste nommé Darwin Bonaparte se cache et enregistre toute la scène. Douze jours plus tard, le film est projeté et rencontre un énorme succès immédiat. Plusieurs centaines hélicoptères arrivent au phare ainsi que des énormes foules. Tous le suppliaient d’utiliser son fouet. Rapidement Lenina sort d’un l'hélicoptère et va parler à John, mais il ne voulait pas l’entendre. Sa confusion tourne à la rage, il se précipite sur elle avec le fouet et la bat à plusieurs reprises. Mais la situation s’avère s’empirer. La foule est programmée pour être solidaire. Et c’est alors que tous se battent entre eux. Plusieurs heures plus tard, John se réveille sur la bruyère d’un sommeil provoqué par le soma. Il se rappelle de tout. La nuit de nouveaux spectateurs arrivent mais ils ne trouvent pas John. Ils décident d’entrer dans le phare. Des pieds pendent d’une voute. John s’est suicidé.
 
\  Les thèmes essentiels
Selon les propres mots de Huxley, « Le thème du Meilleur des mondes n’est pas le progrès de la science en tant que tel ; c’est le progrès de la science en tant qu’il affecte les individus humains. » (p.13). En 1931, quand il a écrit son roman, chaque avancée scientifique et technologique ont été reconnus et récompensés non seulement comme preuve de progression chez l'homme, mais aussi comme un espoir pour son avenir. Huxley a estimé que ces éloges ne devraient pas être faits, en effet, les découvertes de ces hommes étaient pleines de dangers. Si l’on en fait une mauvaise utilisation, elle pourra être fatale, et pourrait basculer entièrement des civilisations. Le fait de projeter son roman dans l'avenir lui permet d’offrir une image du monde tel qu'il pourrait devenir si l'homme devient asservi à la science plutôt que la science asservie à l'homme.
D’autres thèmes comme la manipulation totale, le conditionnement et la folie sont abordés.
 
\  Citations
« Communauté, Identité, Stabilité. » P.22*
Ces trois mots représentent la devise planétaire. Elle énumère les objectifs premiers de l’état-monde. Elle est atteinte par l’organisation particulière de ce dernier, c’est-à-dire de sorte qu’une personne n’est presque jamais seul. L’identité est en grande partie le résultat du conditionnement, grâce notamment au système des castes. Cette identité est également atteinte par l’enseignement à se conformer, de sorte que quelqu’un qui est ou se sent un peu individualiste ressente un sentiment d’être différent et étranger. La stabilité, est le dernier des buts, mais c’est aussi le plus mentionné. Toute la société est conceptualisée sur cette idée. Le fait que les individus soit génétiquement identiques pour éviter le conflit, les risques et le changement est un bon exemple.
 
 
 
« Et souvenez-vous donc qu’un gramme vaut mieux que le « zut » qu’on clame … » p.76*
Le plus grand bien pour le plus grand nombre de personnes est de minimiser les émotions ou les sentiments négatifs. Pour ce faire, les individus reçoivent un gramme de soma, ce stupéfiant les met dans un état d’inconscience insensible. A chaque fois qu’un individu se sent malheureux, il se souvient de cette phrase. Cette pratique montre bien toute la manipulation qui se cache derrière tout ça. 
 
« Chacun travaille pour tous les autres. Nous ne pouvons nous passer de personne. Même les epsilons. Chacun travaille pour tous les autres. Nous ne pouvons nous passer de personne. » P.113*
Cette citation de Lenina démontre la haute priorité mise sur la communauté et l’identité dans la société. Et que malgré les castes tous les monde est à un niveau égal concernant le travail car sans l’autre on ne peut pas avancer. Plus tard dans le roman, John tente de souligner le fait qu’un tel system n’est vraiment profitable seulement pour ceux qui gouvernent et non pas pour ceux qui sont une partie de celui-ci.
 
 
\  Avis personnel
 
J’ai adoré ce livre, il est extrêmement intéressant et pertinent par rapport à la société d'aujourd'hui. Par exemple, avec tous les antidépresseurs et les médicaments anti-anxiété étant prescrits aujourd'hui, nous pourrions ne pas être loin du soma du Meilleur des mondes.
Mon personnage préféré est John, il est peut-être naïf sur les grandes lignes, mais ses pensées sur la liberté, la dignité et l'intégrité sont intéressantes. La conversation qu'il a eu avec Mustapha est fantastique et pousse à la réflexion. Mustapha Menier lui expliquait pourquoi la stabilité et le bonheur sont si importants pour l'État mondiale et John, lui répond simplement: «Mais je n’en veux pas, du confort. Je veux Dieu, je veux de la poésie, je veux du danger véritable, je veux de la liberté, je veux de la bonté .Je veux du péché. » (p.210). Personnellement, si on me donnerait le choix entre les deux mondes, je demanderais la même chose. Egalement lors du dernier chapitre j’ai ressenti énormément de douleur, j’avais mal pour lui. Je trouve également très intéressant la manière dont le livre s’arrête, le message passe d’autant mieux. Cette utopie, où tout le monde est censé être heureux se termine sur le suicide.
 
Ce livre est aussi le mélange parfait du « terrain » et de la théorie. Les thèmes principaux de Huxley sont les progrès de la science qui ont l’effet d'affecter la population, et aussi comment la mise en place d'une société utopique menacerait considérablement notre liberté personnelle. Il avait besoin de trouver un moyen d'intégrer ses théories dans un bon scénario qui permettrait de garder les lecteurs intéressés, et je trouve qu'il en a fait un très bon travail.
 
Pour toute personne intéressée à la science-fiction ou aux dystopies, je recommande leur vivement ce livre. Il nous fait nous poser beaucoup de bonnes questions sur les compromis entre être libre de se sentir vivant et d'avoir nos propres pensées, même si cela signifie être parfois malheureux, et les solutions de rechange possibles.
 
 

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