Hubert Robert

« LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES 26 juillet 1766 Hubert Robert, « peintre de ruines >> Agréé et reçu à l'Académie royale de peinture et de sculpture le 26 juillet 1766, le peintre Hubert Robert va, par ses compositions pittoresques et colorées, renouveler l'art du paysage.

Par ses représentations des monuments antiques de Rome et de Provence, il va mettre à la mode la «peinture de ruines».

l) >< < ~ N é à Paris le 22 mai 1733, Hubert Robert a d' abord été élève dans l'atelier du sculpteur Michel-Ange Slodtz , qui , fervent admirateur des grands artistes de la Péninsu ­ le, lui a donné le vif désir d'al­ ler en Italie .

Pourtant, le jeune homme n'a pas suivi la voie classique et n'a pas tenté le concours de l'Académie royale de peinture et de sculpture .

Peu convaincu d'en être lau­ réat et fort pressé, il a préféré se débrouiller par ses propres moyens.

Très audacieu x, il a réussi à se trouver un protecteur en la personne du nouvel ambassa­ deur de France à Rome , le comte Étienne François de Stainville , futur duc de Choi­ seul, qui lui a permis de l'ac­ compagner et lui a obtenu le droit d'entrer à l'Académie de France à Rome en payant seu­ lement la pension de cuisinier .

Des ruines romaines ...

~ Une fois dans la place , Hubert i5 Robert s'oriente vers le dessin ~ 9 et la peinture , et fait preuve -&.

d'une remarquable persévé - rance .

En récompense de l'e x­ cellence de ses travau x, il se voit acc order en 1759 une place de pensionnaire par le peintre Charles Natoire , direc ­ teur de l'Académie de Rome .

Ses premières toiles sont achetées par Choiseul, puis par l 'ambassadeur de Malte, le bailli de Breteuil, qui lui té­ moigne d 'une grande faveur en l'accueillant chez lui à sa sortie de l'Académie .. »