Honoré, Henri Giraud1879-1949Saint-cyrien, fait prisonnier en 1914, il s'évade, retourne au combat.
Publié le 23/05/2020
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Général français. Sorti de l'École de Saint-Cyr en 1900, officier de zouaves en 1914, il fut blessé, fait prisonnier, s'évada deux fois et se battit brillamment à Malmaison en 1917. Après avoir servi au Maroc, durant la guerre du Rif, il devint professeur à l'École de guerre (1927/29), général en 1930 et retourna au Maroc, où il acheva la pacification du Tafilalet (1932) et du Haut-Atlas (1933). Gouverneur de Metz (1936), commandant de la VIIe armée en 1939, il fut appelé le 15 mai 1940 à remplacer Corap à la tête de la IXe armée, mais c'est en vain qu'il s'efforça de regrouper celle-ci après la percée des Allemands sur la Meuse. Fait prisonnier le 18 mai, il s'évada en avr. 1942 de la forteresse de Königstein, passa en zone libre, puis à Alger, et prit le commandement en chef civil et militaire en Afrique du Nord après l'assassinat de l'amiral Darlan (24 déc. 1942). Il joua alors un rôle décisif dans la reconstitution des forces françaises d'Afrique, mais se heurta à la vive opposition des milieux gaullistes, qui persista malgré son entrevue de Casablanca avec de Gaulle (24 janv. 1943). Après l'arrivée du général de Gaulle à Alger (mai 1943), Giraud partagea avec lui la présidence du Comité de libération nationale (juin/oct. 1943). Éliminé de ce poste par de Gaulle, il se consacra aux affaires militaires, dirigea la libération de la Corse (sept. 1943) et resta commandant en chef jusqu'au 8 avr. 1944. À partir de cette date, il refusa toute fonction, en raison de ses dissentiments avec de Gaulle.
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Honoré, Henri Giraud
1879-1949
Saint-cyrien, fait prisonnier en 1914, il s'évade, retourne au combat.
En mai 1940, fait
prisonnier à nouveau, emmené dans une forteresse en Saxe, il s'évade encore.
Parvenu à
Alger, en novembre 1940, après l'assassinat de Darlan, il assume le commandement civil et
militaire de l'Afrique française.
En mai 1943, il devient avec de Gaulle coprésident du CFLN,
mais ses dissentiments avec celui-ci, affirmés dès leur première rencontre à Casablanca en
janvier, amènent son retrait de l'action politique à laquelle il n'était pas préparé.
En 1944 il
prend une part déterminante à la libération de la Corse..
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