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Hodja (Enver)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 23 aoOt 1967 Série e-.43 Fiche No 1935 Hodja (Enver) 1.

A la tête de l'Albanie depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, Enver Hodja reste le seul " premier secrétaire ..

d'un parti communiste européen à pratiquer encore publiquement le culte de Staline.

Cette fidélité l'a amené à rompre officiellement en 1961 avec "le pays des Soviets ...

L'Albanie, devenue la tête de pont du communisme chinois en Europe, est depuis lors plus isolée du monde que jamais.

Quant à Enver Hodja, principal dirigeant de ce petit peuple de montagnards, il n'a cessé de renforcer son pouvoir dictatorial, fortement teinté de nationalisme.

2.

A la différence de nombreux chefs communistes de l'Europe de l'Est, Enver Hodja n'est pas d'origine ouvrière.

C'est _un Intellectuel.

Il est né en octobre 1908 à Gji.ro­ kaster, dans une famille de riches commerçants musulmans.

Après des études secon­ daires au lycée français de Korçe, il se rend en France en 1931 sur les conseils de son oncle, ministre des Finances du roi Zog.

Mais il préfère fréquenter Paul Vaillant­ Couturier que l'Université, adhère au parti communiste et collabore à " L'Humanité "· Lorsqu'il retourne en Albanie en 1936, après un bref séjour en Belgique, Enver Hodja n'en est pas moins doté de solides connaissances linguistiques - il parle cinq langues -et d'une forte culture occidentale.

3.

L'invasion de l'Albanie par l'Italie le 7 avril 1939 marque le début de sa carrière politique.

Chassé de l'enseignement pour ses violentes positions contre l'occupant, il entre très t6t dans la Résistance.

Condamné à mort par contumace en octobre 1941, Hodja participe le 8 novembre de la même année à la fondation du Parti communiste albanais illégal.

Il en est élu secrétaire général provisoire.

Il joue ensuite un rôle pré­ pondérant dans la constitution de l'armée nationale de libération albanaise: commis­ saire politique en chef en septembre 1942, il en devient le commandant suprême en mal 1944.

Fin 1944, les forces qu'il dirige contrôlent tout le pays.

4.

Premier ministre du gouvernement provisoire dès octobre 1944, Enver Hodja est tout naturellement porté è 11!1 tête de la République populaire d'Albanie dès sa création au début de 1946.

Pourtant, dans les années d'après-guerre, la lutte est âpre autour du pouvoir.

Sur la lancée de la guerre de partisans et du mouvement de libération nationale, une ligne « titiste " s'est développée, avec à sa tête Xoxe, le ministre de l'Intérieur.

Pour Hodja, la situation est délicate: il est difficile de détrùire la fraternité d'armes née dans les maquis.

Mais lorsque, en 1948, Staline rejette la Yougoslavie du camp socialiste, Hodja choisit Staline, élimine Xoxe et mène contre Tito une campagne des plus acharnées.

L'ex-allié est devenu l'ennemi juré.

5.

Le défi lancé par Hodja à Tito était grave de conséquences pour le développement de l'Albanie.

Moins pourtant que celui lancé en 1961 à l'URSS de Khrouchtchev, d'où arrivaient en masse depuis quinze ans techniciens et matériel.

Mis au ban du commu­ nisme euro~éen, qualifié de " cas pathologique " par ses anciens amis, Enver Hodja n'en continue pas moins à diriger l'Albanie comme il l'entend, au nom d'une «pureté doctrinale" qu'accompagnent, disent ses adversaires, des méthodes de gouvernement fondées sur le népotisme et la terreur policière. 2 / 2. »

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