Databac

hibernation.

Publié le 06/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : hibernation.. Ce document contient 830 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange
hibernation.
1

PRÉSENTATION

hibernation, état de torpeur dans lequel de nombreux animaux à sang chaud passent l'hiver, surtout dans les régions tempérées et arctiques.
L'hibernation leur permet de réduire leurs dépenses énergétiques pendant la saison froide. Cette adaptation particulière au froid est une alternative à la migration.
L'hibernation diffère de l'hivernation, qui désigne le mode de vie ralentie adoptée l'hiver par les animaux à sang froid, qui ne disposent pas d'un contrôle endogène de leur
température.

2 HIBERNATION VRAIE
2.1 Hibernation saisonnière et profonde
Tous les animaux à sang chaud (homéothermes -- à température constante -- ou endothermes -- dont la température provient de l'intérieur) régulent leur température
corporelle en fonction de la température ambiante, en augmentant leur métabolisme quand celle-ci baisse, ce qui dégage de la chaleur et permet de maintenir le corps à la
bonne température. Mais ces réactions sont à l'origine d'importantes dépenses énergétiques. L'augmentation de la ration alimentaire et la constitution de réserves de
graisse, l'allongement du poil, ou plus simplement la migration, permettent à de nombreuses espèces de pallier cet inconvénient et de supporter ou de fuir les rigueurs de
l'hiver.
Certains mammifères, des rongeurs pour la plupart, adoptent la solution de l'hibernation : ils réduisent leur activité au minimum et diminuent fortement leur température
corporelle, jusqu'à ce qu'elle atteigne, ou presque, celle de leur terrier. Cela leur évite les dépenses énergétiques nécessaires au maintien de leur température à plus de 30
ou 35 °C, alors que celle de leur milieu ne dépasse pas 5 °C. Parallèlement, les autres fonctions de l'animal sont également réduites, ce qui contribue à cette économie.
Pendant la période d'hibernation, des phases de sommeil de plusieurs jours alternent avec des périodes de réveil spontané beaucoup plus courtes (dix jours de torpeur
équivalent à un jour de réveil). Les causes de ces réveils ne sont pas bien déterminées.
Une préparation physiologique, qui débute souvent en été, précède la période d'hibernation : l'animal augmente sa ration alimentaire et donc sa masse corporelle jusqu'à
50 p. 100 au-dessus de son poids normal. Quand l'hibernation commence, le métabolisme et l'activité diminuent. Le coeur de l'écureuil, par exemple, pendant l'hibernation
proprement dite, ne bat plus que de 10 à 20 fois par minute au lieu de 200 à 300 fois en temps normal, et l'animal ne respire que 4 fois par minute. Les animaux hibernants
passent la mauvaise saison roulés en boule dans leur terrier, ce qui leur permet de minimiser les déperditions de chaleur.
Le réveil printanier marque le retour à une vie active : le métabolisme augmente de façon importante, et ramène très rapidement le corps à la température normale.
L'animal, alors très maigre (puisque ses réserves de graisse ont été « consommées «), doit rapidement retrouver son poids habituel. Pour les petits rongeurs à gestation
courte, comme le lérot ou le hamster d'Europe, la sortie de l'hibernation est également la période de la reproduction. La réactivation des fonctions génitales a lieu juste
avant la fin de la période de torpeur, ce qui rend ces animaux aptes à se reproduire dès l'arrivée du printemps.
Cette hibernation est dite saisonnière, car son mécanisme est régulé par des horloges biologiques circannuelles : elle se produit spontanément tous les ans. Transféré dans
une région où l'hibernation n'est pas nécessaire, l'animal continuerait d'hiberner à intervalles réguliers.

2.2

Hibernation non saisonnière

Chez certains oiseaux, comme les mésanges, il existe une forme d'hibernation non dépendante des horloges internes, qui répond à un manque de nourriture périodique par
une diminution des dépenses énergétiques. La température corporelle de ces animaux passe alors de 40 à 25 °C environ : c'est l'hibernation non saisonnière. Un
phénomène similaire se rencontre chez les chauves-souris et chez certains lémuriens.

3

HYPOTHERMIE SAISONNIÈRE

L'hibernation de l'ours est une « hypothermie hivernale « : si l'ours entre effectivement, tous les hivers, dans une période de torpeur prolongée, sa température chute
beaucoup moins que celle des hibernants profonds. En fait, l'ours est capable de se réveiller n'importe quand pendant cette période et même de se déplacer ; sa
température ne baisse que de 5 °C, mais ses rythmes cardiaque et respiratoire diminuent fortement, ce qui permet de réduire son métabolisme de plus de 50 p. 100.

4

HIVERNATION

Les reptiles et les amphibiens sont des animaux à sang froid (poïkilothermes -- à température variable -- ou ectothermes -- dont la température suit celle du milieu
ambiant) : lorsque la température extérieure baisse, ils entrent dans un état de torpeur et d'engourdissement lié à la diminution de leur température corporelle. Ils
cherchent alors un habitat adapté (par exemple des terriers ou des cavernes où la température n'est pas aussi basse qu'à l'extérieur) pour passer l'hiver. En effet, si leur
température descendait en dessous de - 2 °C, les cellules seraient détruites, ce qui entraînerait la mort de l'animal. C'est l'hivernage, ou hivernation, qui se différencie de
l'hibernation par le fait que cette dernière implique un contrôle endogène (par le système nerveux) de la température corporelle. Dans les régions chaudes, on observe le
processus équivalent d'estivation.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles