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Hermann Boerhaave1668-1738Il serait difficile de trouver des savants, d'une renommée égale à celle de Boerhaave, dont lavie serait aussi peu traversée d'événements marquants.

Publié le 22/05/2020

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« Hermann Boerhaave 1668-1738 Il serait difficile de trouver des savants, d'une renommée égale à celle de Boerhaave, dont la vie serait aussi peu traversée d'événements marquants.

Boerhaave est né à la Saint-Sylvestre de 1668 à Voorhout près de Leyde, où son père était pasteur.

Après avoir reçu une éducation classique, d'abord de son père, ensuite à l'école latine de Leyde, il se fait immatriculer à l'âge de quinze ans à la faculté de théologie de l'Université de cette ville.

De même qu'il s'est alors adonné à l'étude des langues anciennes, de l'histoire de la Bible et de la philosophie, il se livre ensuite aux diverses études universitaires ; il ne se sent pas attiré seulement par les humanités.

Faisant face à ses difficultés financières en donnant des leçons de mathématiques, il termine en 1690 cette partie de ses études par une thèse : De distinctione mentis a corpore. Entre temps, il continue à travailler la médecine.

Il suit des cours d'anatomie, il étudie les auteurs classiques, surtout Hippocrate et Sydenham.

L'observation clinique et la recherche des causes morbides, la confiance en la puissance curative de la nature, qui sont les deux caractéristiques d'Hippocrate et de Sydenham, lui serviront de guide, à lui aussi. En 1693, il est promu docteur en médecine de la Haute Ecole de Harderwijk.

Pour autant que nous le sachions, ce voyage à Harderwijk, à quatre-vingts kilomètres de Leyde, est l'unique qu'il ait jamais entrepris.

Cet homme, qui jouissait d'une réputation mondiale et correspondait avec les savants de tous les coins du monde, passa toute sa vie à Leyde. Après son deuxième doctorat, il renonce à de plus longues études de théologie, sans pour autant renoncer à la piété, et il consacre désormais sa vie aux sciences naturelles et à la médecine.

Il s'établit médecin à Leyde, où sa clientèle, peu nombreuse au début, lui laisse le temps de perfectionner ses connaissances. En 1701, il est temporairement chargé de cours à la Faculté de médecine et demande, à l'instigation des étudiants, l'autorisation de donner également des leçons de chimie. Un appel de l'Université de Groningue lui offrant de s'établir dans cette ville et d'y enseigner — appel qu'il déclina du reste — indique bien que ses cours étaient particulièrement remarqués.

En 1709, il entre au Sénat.

Il obtient une chaire de médecine et une autre de botanique à laquelle est adjoint le poste de directeur du jardin botanique.

Plus tard, il occupera aussi la chaire de médecine clinique, discipline qui était enseignée à Leyde depuis 1636 déjà (Heurnius), et celle de chimie.

Ainsi, à l'âge de cinquante ans, Boerhaave est au maximum de son activité. Parallèlement à ses fonctions professorales, Boerhaave a une clientèle privée nombreuse qui, quoiqu'il fût désintéressé, lui assure une grande prospérité, ce qui lui permet d'acquérir hors de Leyde la propriété de “ Poelgeest ”.

Des personnages comme le roi de Prusse et le pape Benoît XIII le consultent ; avec tout autant de dévouement, il soigne les paysans.

Le surmenage l'atteint dans sa santé ; il donne en 1729 sa démission de professeur de chimie et. »

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