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héraldique.

Publié le 08/12/2021

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héraldique. n.f., nom donné à l'étude des armoiries, c'est-à-dire des emblèmes
appartenant en propre à une famille, une communauté, un individu, et obéissant, dans leur
composition, à des règles strictes (« règles du blason «).

Histoire des armoiries.
Le mot héraldique vient de héraut. Les hérauts des tournois connaissaient en effet toutes
les armoiries existantes et veillaient au respect des règles de leur composition. Les
armoiries furent, à l'origine, un signe de reconnaissance lors des combats et des tournois,
rendu nécessaire par l'évolution de l'armure des chevaliers entre la fin du XIe et le milieu du
XIIe siècle. Ainsi, lorsque le casque fut conçu pour dissimuler presque entièrement le visage
qu'il avait fonction de protéger, l'emploi de couleurs vives et de figures simples sur l'écu du
chevalier le rendait reconnaissable dans la mêlée. Au cours des XIIe et XIIIe siècles, les
individus, d'abord chevaliers et chefs de guerre, ensuite femmes de l'aristocratie, prélats,
simples roturiers, puis les personnes morales telles que les villes et les communautés,
adoptèrent des armoiries, non seulement pour leur écu mais pour tous les objets leur
appartenant, y compris leur sceau. La pratique des armoiries s'étendit à toute l'Europe vers
1300. Après la fin du XVe siècle, les armoiries connurent un déclin qualitatif dû à leur trop
grande complexité et à un certain « maniérisme «. Du point de vue quantitatif aussi, leur
usage tendit à régresser ; l'armoirie redevint un signe social de noblesse. Entre 1696 et
1709, Louis XIV fit établir l'Armorial général du royaume. Bien qu'inachevé, il demeure utile
pour connaître les armoiries en usage à cette époque. La Révolution abolit les armoiries,
puis Napoléon les rétablit en 1808, mais seulement pour les nobles, restriction qui fut levée
par Louis XVIII.
L'héraldique fut un élément si fortement ancré dans la mentalité des hommes du
Moyen Âge qu'ils avaient imaginé des armoiries tant pour des personnages fictifs, comme
les chevaliers de la Table ronde, que pour des grandes figures de l'Antiquité ou de la Bible.
On trouve également dans d'autres civilisations, comme celles du Japon ou des Incas, des
pratiques proches de l'héraldique occidentale, ce qui témoigne de la permanence et de
l'universalité de ce système emblématique.

Les règles du blason.
Une armoirie se compose de figures et d'émaux (couleurs) ; les émaux se subdivisent en
« métaux « (or et argent, c'est-à-dire jaune et blanc) et en « couleurs « (gueules, sable,
azur, sinople, pourpre, soit : rouge, noir, bleu, vert, violet). Les règles du blason interdisent
de juxtaposer deux teintes appartenant au même groupe. L'armoirie est héréditaire, mais
seul l'aîné de la famille peut la conserver intacte (« pleine «) ; les autres doivent y apporter
une modification appelée brisure. Michel Pastoureau, dans son Traité d'héraldique (1979),
distingue quatre processus présidant au choix d'une armoirie : jeu de mots sur le nom du
détenteur (armoirie dite « parlante «), évocation visuelle de sa profession (armoirie
« allusive «), symbolisation de la relation qu'il entretient avec un groupe (armoirie
« politique «), matérialisation d'une qualité morale (armoirie « symbolique «, dont
l'exemple le plus significatif est le lion, ou « léopard «, qui symbolise la force).
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
aigle
armoiries
écu - 1.HISTOIRE
lis
mise en abyme
sceau
tournoi
Les livres
aigle -détail du blason de Charles Quint, page 105, volume 1

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