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Henri III1551-1589Successeur de Charles IX sur le trône de France, en 1574, il est le troisième fils d'Henri II et deCatherine de Médicis.

Publié le 23/05/2020

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« Henri III 1551-1589 Successeur de Charles IX sur le trône de France, en 1574, il est le troisième fils d'Henri II et de Catherine de Médicis.

Intelligent, cultivé, dévot, il se montre digne de son maître, le célèbre Jacques Amyot.

Il tient des Médicis son goût du raffinement, du luxe, et son amour des arts.

Il se révèle aussi un homme de guerre expérimenté.

Duc d'Anjou du vivant de Charles IX, il est nommé par sa mère lieutenant-général en 1567, à la mort de Montmorency, et combat dans les rangs des catholiques au cours des guerres de religion.

Il s'illustre notamment aux batailles de Jarnac et de Moncontour en 1569.

Intendant général du roi, il est plus populaire que Charles IX et donne toutes les espérances, malgré ses orgies et sa participation aux massacres de la Saint-Barthélemy.

Élu roi de Pologne par la Diète, en 1573, il succède à Sigismond Auguste, le dernier des Jagellon, et fait son entrée à Cracovie en février 1574. Informé de la mort de son frère en juin, il s'enfuit de Pologne, après un règne de cent vingt jours, et regagne la France.

Sacré à Reims en 1575, le nouveau roi irrésolu et fantasque, se montre incapable de redonner au trône du prestige et de l'autorité et déçoit les catholiques.

Il épouse, peu de temps après son avènement, Louise de Vaudémont, dont il n'aura pas d'enfants.

Il accorde sa confiance à une coterie, celle des Mignons, illustrée par les noms du duc d'Épernon et d'Anne Joyeuse.

La paix de Beaulieu accordée à son frère, le duc d'Anjou, en 1576, est une humiliation pour les catholiques.

Henri III se déclare chef de la Ligue, la même année, afin d'écarter le duc de Guise, et annonce aux États généraux de Blois qu'il ne tolérera plus qu'une seule religion dans son royaume.

Menacé dans le Nord par les ambitions du duc d'Anjou, chef des Malcontents, dans le Midi par l'effervescence des huguenots, hostile au parti ultra-catholique soutenu par l'Espagne, le roi oscille entre les factions religieuses.

Face aux progrès de la Ligue, il signe, en juillet 1585, le traité de Nemours qui livre aux ligueurs le pouvoir et les hérétiques, et déclare par un édit Henri de Navarre déchu de ses droits à la couronne de France.

Après la journée des Barricades qui rend le duc de Guise maître de Paris, Henri III se réfugie dans le crime et fait assassiner à Blois son puissant rival ainsi que son frère, le cardinal de Lorraine en 1588.

Réconcilié l'année suivante avec Henri de Navarre, il est la victime d'un illuminé, le dominicain Jacques Clément, qui le frappe mortellement au château de Saint-Cloud.. »

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