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Henri Ier l'Oiseleurrégna de 919 à 936L'Empire carolingien s'était démantelé en 888.

Publié le 23/05/2020

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« Henri Ier l'Oiseleur régna de 919 à 936 L'Empire carolingien s'était démantelé en 888.

L'empereur Arnulf, qui régna sur la “ Francia orientalis ” ,n'avait exercé qu'un droit féodal passager sur les nouveaux royaumes.

Son fils, Louis l'Enfant, et Conrad Ier, le premier des rois non carolingiens de la “ Francia Orientalis ” ,avaient déjà lutté contre le danger d'un effondrement de cette partie de l'Empire sous la pression hongroise et la formation des duchés nationaux sur la rive droite du Rhin.

Conrad, avec l'appui de l'Église, proclamant son droit de souveraineté légitime par “ la grâce de Dieu ”, avait en vain, depuis 911, cherché à soumettre les ducs. Sur son lit de mort, il désigna comme successeur, Henri, duc de Saxe qui fut élu roi à Fritzlar par les Francs et les Saxons.

Ce n'est que deux cents ans plus tard qu'Henri reçut le surnom d'“ Oiseleur ”, d'après la légende suivant laquelle la nouvelle de son élection lui aurait été apportée quand il faisait la chasse aux oiseaux. Bien que les Saxons aient été convertis au christianisme et incorporés au royaume franc depuis un peu plus d'un siècle par Charlemagne, la tradition carolingienne ne fut pas interrompue.

La famille saxonne des Liudolfinger, dont descendait Henri, s'était élevée au service du roi et s'était alliée à la noblesse franque, même aux Carolingiens.

Otton, le père d'Henri, avait joué un rôle déterminant dans l'élection de Conrad Ier.

Après sa mort, il y avait eu rupture entre Conrad et Henri.

Mais Henri qui, en 921, s'était fait appeler “ roi des Francs de l'Est ”, reprit à son compte la tradition de la monarchie carolingienne.

Il conserva la chapelle royale, cet instrument ecclésiastique du gouvernement des Carolingiens, mais d'abord sous une forme un peu réduite, et désigna bientôt l'archevêque de Mayence comme archichapelain. Il refusa l'offre, que lui fit à Fritzlar l'archevêque, de le sacrer et de le couronner, pour s'éloigner du système politique de Conrad Ier et préparer une entente avec les ducs de Souabe et de Bavière qui n'avaient pas participé à son élection.

Les Bavarois, avec quelques Francs de l'Est, avaient élu leur duc Arnolphe, roi de la “ Francia orientalis ” à qui les annales de Salzbourg donnaient le nom alors insolite de “ regnum Teutonicorum ” .En 919, Henri réussit à faire reconnaître sa suzeraineté par le duc souabe Burchard qui devait défendre ses terres contre le roi Rodolphe de Bourgogne.

Dès 921, il reçut le serment d'allégeance d'Arnolphe auquel il laissa, comme à Burchard, liberté de man œ uvre pour la politique extérieure et, de plus, le droit, réservé aux rois, de choisir les évêques.

Par la grande souplesse dont il sut faire preuve il évita un développement séparé du Sud. Peu de temps auparavant, il s'était tourné vers la Lorraine qui en 911 avait été dévolue au roi Charles III, dit Charles le Simple, un Carolingien, qui voulait prendre comme base de sa puissance ce pays d'où sa maison était originaire.

En exploitant habilement les luttes intestines du royaume d'Occident, Henri obtint de Charles qu'il le reconnût “ roi des Francs de l'Est ” à égalité de droits (921) Mais les Lorrains ne passèrent sous la domination d'Henri qu'en 925, à la chute de Charles.

La récupération de ce pays, qui, depuis le mariage du roi Zwentibold avec la s œ ur d'Henri, Oda (897), était resté dans l'horizon politique des Liudolfinger, fit du Rhin l'artère de communication et l'élément de jonction de son royaume.

Dès le début, il s'appuya non seulement sur Giselbert dont il avait fait un duc et qui avait épousé sa fille Gerberge, mais aussi sur l'Église du pays.. »

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