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Henri François d'Aguesseau, chancelier de France1668-1751Fils d'Henri d'Aguesseau, intendant du

Publié le 23/05/2020

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Importante dynastie de robe, anoblie en 1594, établie à Paris au début du XVIIe s. Ses deux principaux représentants sont : Henri d'Aguesseau (* 1636, † Paris, 1716) qui, après avoir été intendant à Limoges, à Bordeaux et en Languedoc eut une charge de conseiller d'État (sept. 1694), puis fut nommé au Conseil royal des finances. Soupçonné de sympathies jansénistes, il n'eut pas le poste de contrôleur général ni la chancellerie. Louis XIV mort, il fit partie du conseil de Régence ; Henri-François d'Aguesseau (* Limoges, 27.XI. 1668, † Paris, 9.II.1751). Fils du précédent, il commença sa carrière au Châtelet puis eut la charge d'avocat général au parlement de Paris en déc. 1691 et celle de procureur général en sept. 1700. Gallican, il s'opposa à la publication de la bulle Unigenitus. Il fut chancelier de France du 2 février 1717 au 27 nov. 1750. Il avait été exilé de 1718 à 1720 pour son hostilité à Law, et de 1722 à 1737 en raison de sa mésentente avec le cardinal Dubois. Il a laissé une œuvre législative considérable (ordonnance de 1731 sur les donations, de 1735 sur les testaments, de 1747 sur les substitutions) après avoir consulté tous les parlements. Il a aussi simplifié la procédure (1738). Il fut le type même du grand magistrat cultivé, serviteur de la monarchie.

« Henri François d'Aguesseau, chancelier de France 1668-1751 Fils d'Henri d'Aguesseau, intendant du Limousin, Guyenne, Languedoc, et de Claire Le Picart et par elle petit-neveu du procureur général au Parlement Omer Talon, il reçoit de son père une éducation particulièrement complète d'après un plan d'études établi par celui-ci et qui a été conservé.

Le 29 août 1686, il est avocat du roi au Châtelet ; le 22 janvier 1691, avocat général au Parlement et en 1700 procureur général.

Il se fait l'ardent défenseur des libertés gallicanes et l'adversaire de l'enregistrement de la bulle Unigenitus auquel il oppose une résistance opiniâtre, la mort de Louis XIV lui épargne la disgrâce.

Quelques années plus tard, lorsque de nouveau la question fut posée, il devait suivre une attitude exactement contraire et donner son approbation à l'exil du Parlement récalcitrant à Pontoise.

A la mort du chancelier Voysin, il lui succède, mais à plusieurs reprises il sera exilé et privé de sa charge : de 1718 à 1720 à cause de son hostilité au système de Law ; de 1722 à 1727 parce qu'il est l'adversaire de Dubois.

En 1727, sur ses instances, Fleury lui redonne ses fonctions de chancelier mais sans les Sceaux qui sont confiés à Chauvelin.

Après la disgrâce de celui-ci, il retrouve la plénitude de sa charge.

Il la quitte en 1750 et meurt en 1751.

Manquant de décision, d'Aguesseau a été un homme d'action médiocre mais il a laissé une œ uvre de juriste et d'écrivain considérable. Soucieux d'une réforme de la législation et d'une codification générale, il associe à ses travaux d'éminents esprits de son temps : Joly de Fleury, Machault d'Arnouville, les d'Argenson et demande aux Parlements des Mémoires sur diverses matières.

De grandes ordonnances sur les dotations 1731, sur les testaments 1735, sur les substitutions 1745, préparent les dispositions du Code civil.

Les œ uvres écrites sont considérables et ont été publiées en treize volumes.

Il avait épousé Anne Lefèvre d'Ormesson, petite-fille d'Olivier Lefèvre d'Ormesson.. »

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