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Henri De Man1886-1953Militant socialiste dès 1903, il émigre en Allemagne où il obtient un doctorat à Leipzig.

Publié le 23/05/2020

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« Henri De Man 1886-1953 Militant socialiste dès 1903, il émigre en Allemagne où il obtient un doctorat à Leipzig.

Rentré en Belgique en 1910, il fait la guerre comme volontaire.

En 1917, il accompagne Vandervelde en Russie.

Envoyé aux USA, il en est expulsé.

Rompant avec le socialisme belge il repart pour l'Allemagne où il se rallié au marxisme de gauche et occupe un professorat à l'Académie du travail de Francfort.

De plus en plus critique à l'égard du marxisme, il révise son socialisme et publie Zur Psychologie des Sozialismus (1926), édité en français sous le titre de Au-delà du marxisme .

Bientôt il s'impose comme le défenseur du socialisme non marxiste.

En 1933, quand Hitler accéda au pouvoir, il rentre en Belgique et devient vice-président du parti ouvrier qui adopte son plan du travail.

Le plan ne plaide plus pour une socialisation de la société, mais pour une économie d'État dirigée dans laquelle les intérêts des classes moyennes et des paysans soient valorisés et associés à ceux des ouvriers.

S'attachant premièrement au plein emploi le plan différait de la doctrine socialiste en matière de lutte des classes, de socialisation des moyens de production et d'internationalisme.

Il est ministre des Travaux publics et de l'Emploi dans le premier cabinet Van Zeeland (1935-1936), ministre des Finances dans le second cabinet Van Zeeland (1936-1937) et dans celui de Paul-Émile Janson (1937-1938). Demeuré en Belgique près du roi Léopold III après la capitulation de mai 1940, il se déclare, dans une lettre aux membres du parti socialiste, favorable au “ Nouvel Ordre ”.

En 1942, il renonce à toute action.

Condamné par contumace en 1946, à de lourdes peines de prison, il se retire en Suisse, où il y meurt dans un accident de voiture le 20 juin 1953.. »

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