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Heitor Villa-Lobos (1887-1959)

Publié le 23/05/2020

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VILLA-LOBOS Heitor. Compositeur brésilien. Né et mort à Rio de Janeiro (5 mars 1887 - 17 novembre 1959). Fils d’un amateur, qui favorisa ses dispositions précoces, Villa-Lobos perdit son père en 1899. Son éducation musicale s’en ressentit. Il n’eut pas les moyens de suivre l’enseignement de l’institut National de Musique; il apprit cependant à jouer du violoncelle. Il aimait retrouver dans les rues ces groupes de « choroes », musiciens ambulants que l’on retrouve dans toutes les fêtes populaires du Brésil. Puis à 18 ans, c’est le départ pour une suite de voyages qui lui feront explorer toutes les régions du Brésil. « Mon premier traité d’harmonie fut la carte du Brésil », dit-il plus tard. Ces périples, au cours desquels il devait découvrir toutes les formes de la musique populaire de son pays, dureront jusqu’en 1912 et procureront au jeune musicien un répertoire inépuisable qui alimentera toute son œuvre. Quand il rentre à Rio, il est riche de plusieurs partitions, dont sa première sonate pour piano et violon et un opéra. Les musiciens qu’il admire le plus à l’époque sont Wagner et Puccini, et surtout Bach à qui il restera toujours fidèle. Pendant les années qui suivent son retour à Rio, il compose abondamment, ayant lu, sur le tard, le Cours de composition musicale de d'Indy; tous les genres l’intéressent : deux nouveaux opéras, de la musique d’église, de nombreux poèmes symphoniques, cinq Symphonies, un Concerto pour violoncelle, de très nombreuses pièces de musique de chambre, de la musique pour piano, dont la charmante Famille de bébé de 1918. Ce n’est qu’en 1915 qu’il peut organiser le premier concert public de ses œuvres. Il aura d’ailleurs du mal à s’imposer, et ce n’est qu’en 1920 que son succès commence à s’affirmer. En 1921, il fait jouer son Malazarte, opéra en trois actes; l’année suivante, il reçoit une subvention gouvernementale qui lui permet d’effectuer le premier de ses séjours parisiens. Il se lie d’amitié avec Florent Schmitt, retrouve Rubinstein qui avait été un de ses premiers admirateurs au Brésil, découvre l’art de Ravel et de Debussy. De retour à Rio, il se remet à la composition. A côté d’une production de forme traditionnelle, il publie une suite de Chôros, œuvres typiquement brésiliennes. Leur nom même est celui des improvisations des chanteurs des rues. La publication des seize Chôros s’étalera jusqu’en 1929; ce sont de courtes pièces pour orchestre et solistes, faisant appel à des combinaisons chaque fois différentes. C’est d’ailleurs la même formule que Villa-Lobos retiendra pour la plus connue de ses œuvres, les Bachianas Brasileiras, qui l’occuperont de 1930 à 1944. Dans ces neuf pièces, il tente une synthèse entre les formes de la musique de Bach et les thèmes mélodiques et rythmiques du folklore brésilien. En 1937, il publie les quatre suites La Découverte du Brésil, où il se plaît à rapprocher des éléments de musique indienne et de vieux chants portugais autour du thème de l’arrivée des premiers Européens. Une production musicale exubérante (pas moins de 1 500 numéros d’opus), de nombreux voyages à l’étranger, n’ont pas empêché Villa-Lobos de jouer un rôle important dans l’organisation de l’enseignement musical au Brésil. Devenu un personnage très officiel, il passa les dernières années de sa vie dans le rôle de représentant consacré de la musique brésilienne.

« Heitor Villa-Lobos 1887-1959 Né à Rio de Janeiro, Villa-Lobos, durant toute sa jeunesse, sillonna son pays, s'imprégnant de la diversité du folklore brésilien.

Il devint un très bon musicien à la guitare et au violoncelle.

Profondément attiré par l'Europe, il fit de nombreux voyages à Paris entre 1923 et 1930, apportant sur les scènes de la capitale des œ uvres chatoyantes aux rythmes denses qui impressionnèrent le public.

Son répertoire, imprégné de chants, de danses traditionnelles faisait découvrir alors une musique d'une tonalité purement brésilienne. Témoignant d'une grande ouverture d'esprit et d'un goût constant pour le métissage musical, Villa-Lobos composa des œ uvres inspirées de Bach, pour qui il avait une vive admiration ou encore des opéras, des ballets.

Ses succès européens lui valurent une grande notoriété et quand il revint au Brésil, on lui confia la charge de surintendant de l'éducation musicale dans l'État de Rio, où il se révéla d'un enthousiasme et d'une générosité extrêmes, organisant de nombreux concerts, créant des chorales, formant les jeunes dans les écoles.

Il apporta un souffle nouveau dans les institutions culturelles par la fondation, en 1943, du Conservatoire national pour le chant choral, et deux ans plus tard de l'Académie de musique.

Par ses qualités humaines, son engagement auprès des milieux populaires et son œ uvre, abondante et variée, Villa-Lobos eut une influence déterminante sur l'essor de la musique brésilienne autant dans son pays qu'en Occident. Œ uvres : Choros, Miniatures, Bachianas brasileiras.. »

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