Heinrich Schütz Schütz

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Heinrich Schütz Schütz. Ce document contient 245 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

SCHÜTZ Heinrich (en latin Sagittarius). Musicien allemand. Né à Kostritz (Saxe) le 8 octobre 1585, mort à Dresde le 6 novembre 1672. Très jeune encore, il fut choriste à la chapelle du landgrave Maurice de Hesse-Cassel, qui devint son protecteur et l’envoya à l’université de Marbourg où il fit des études de droit, puis à Venise (1609-1616) étudier la musique avec Giovanni Gabrieli. C’est à Venise qu’il composa, à la mode du jour, ses Madrigaux dédiés à son protecteur. De retour en Allemagne, incertain encore de sa vocation musicale, il reprit ses études de droit à Leipzig, mais fut nommé organiste du landgrave et il s’adonna désormais uniquement à son art. Chargé de composer la musique pour le baptême du fils de l’électeur de Saxe, il se rendit à Dresde et s’y établit en 1615, d’abord provisoirement, puis sans quitter ses fonctions à Cassel, définitivement. Un second voyage en Italie lui fit connaître Monteverdi qui exerça sur lui une grand influence. En 1631, la guerre qui sévit en Saxe mit la musique à l’arrière-plan des soucis de l’électeur; Schütz eut le loisir de se rendre à Copenhague où l’appelait le roi Charles IV. Revenu à Dresde, il eut des difficultés avec ses musiciens et ses choristes, démissionna une première fois en 1651, mais ne se retira définitivement qu’en 1657, et acheva ses jours auprès d’une sœur, dans la piété et la méditation des Ecritures. Schütz a joué un rôle important dans l’évolution de la musique allemande; c’est certainement le plus grand musicien de son pays avant J.-S. Bach. Ses oratorios qui sont très nombreux : Oratorio de Pâques (1623), Oratorio de Noël (1654), etc., et qui expriment les plus vibrants accents de la douleur et de la foi, ont pour la première fois une forme dramatique, puisée sans doute à l’école de Monteverdi. Ses Psaumes de David (1619), inspirés par l’école de Venise, n’ont pas encore cette facture. Ses Symphoniae sacrae , dont la première partie est de 1629 et la seconde de 1647, sont dédiées à Christian V de Danemark. Schütz est l’auteur de deux opéras : Daphné (1627) et Orphée et Eurydice (1638); malheureusement la musique en a été perdue. Citons enfin ses fameuses Passions (1653-1656).