HARRISON FORD

« 1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial HARRISON FORD NOTICE BIOGRAPHIQUE Acteur américain né le 13 juillet 1942 à Chi­ cago (Illinois).

Il commence à jouer la comédie dans son collège du Wisconsin et dans les proches tournées estivales.

En 1963, après des études sans grand souci d'ambition, il s'établit en Californie et poursuit ses activités théâtrales sur la scène du « Laguna Beach Playhouse "· Pris sous contrat à la Columbia pour 150 dol­ lars par semaine, il fait quelques apparitions dans UN TRUAND face à Coburn (rôle du groom), dans LUV et dans LA POURSUITE DES TUNIQUES BLEUES (le jeune lieutenant Shaffer) sous le nom de Harrison J.

Ford.

Si les jeunes spectatrices U.S.

lui trouvent déjà le « look ,, d'un séducteur, lui ne s'en contente absolument pas : « Je n'aimais pas ce que je faisais alors je suis devenu menuisier ! J'ai déserté les studios au bout de 18 mois ...

"· Il participe à des feuilletons télévisés:« L'Homme de fer•>, « Le Virginien '" « Sur la piste du crime,, ou « Dynasty "· En 1968, il s'affirme face à James Caan dans LA BRIGADE DES COW-BOYS.

Assez taciturne, sa timidité agres­ sive lui ferme les portes : «J'ai fait pourtant le choix d'un excellent rôle dans ZABRISKIE POINT d'Antonioni mais finalement ma séquence a été coupée au montage ! ,, Harrison Ford serait donc toujours menui- sier afin de nourrir sa femme et ses enfants si Georges Lucas n'avait pas eu l'excellente idée de faire appel à lui pour son AMER/CAN GRAFFITI.

Désormais, après cette retraite for­ cée, les temps forts de sa carrière ne vont plus se compter, liés aux noms de George Lucas (6 films), Francis Ford Coppola et surtout Spielberg.

En 1977, c'est le triomphe du premier volet de la trilogie de STAR WARS suivi en 1981 de celui des AVENTURIERS DE L'ARCHE PERDUE.

Entre temps, il s'illustre dans quel­ ques compositions non dénuées d'intérêt comme cet ancien du Vietnam dans HEROES, ce pilote de bombardier héroïque dans GUERRE ET PASSION, ou ce cow-boy dans UN RABBIN AU FAR-WEST où il révèle une nature comique.

Avec BLADE RUNNER, il ajoute d'après Spielberg« une dimension quasi­ mythique à son métier d'acteur"· Avec Harrison Ford, c'est un peu un person­ nage mythologique du cinéma d'avant-guerre qui renaît des cendres d'Hollywood voué aux « soap-opera,, et lié à l'engouement de la télévi­ sion d'où émergent les nouveaux héros qui sont désormais ses plus sérieux concurrents comme Tom Selleck (auquel on proposa d'ailleurs ini­ tialement le rôle d'Indiana Jones).

FILMOGRAPHIE 1966 UN TRUAND (Dead heat on a Merry-go­ round, Bernard Girard).

1967 LA POURSUITE DES TUNIQUES BLEUES (Long Ride Home, Phil Karl­ son) - LUV (Clive Donner).

1968 LA BRIGADE DES COW-BOYS (Jour­ ney to Shi/oh, William Hale).

1970 CAMPUS (Getting Straight, Richard Rush).

1973 AMER/CAN GRAFFITI (Am~rican Graffiti, George Lucas).

1974 CONVERSATION SECRÈTE (The Conversation, Francis Ford Coppola).

1977 LA GUERRE DES ÉTOILES (Star Wars, George Lucas) - HEROES (Heroes, Jeremy Paul Kagan).

1978 L'OURAGAN VIENT DE NAVARONE (Force ten /rom Navarone, Guy Hamilton).

1979 APOCALYPSE NOW (Apocalypse now, Francis Ford Coppola) - GUERRE ET PASSION (Hanover Street, Peter Hyams) -UN RABBIN AU FAR-WEST (The Frisco Kid, Robert Aldrich).

1980 L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE (The empire strikes back, lrvin Kershner).

1981 LES AVENTURIERS DE L'ARCH Spielberg).

1982 BLADE RUNNER (Blade Runner, Ridley Scott)® -,E.

Ti (E.

T.

The Extra­ Terrestrial, Steven Spielberg, apparition ;:;; non créditée).

~ 1983 LE RETOUR DU JEDI (Return of the e Jedi, Richard Marquand).

© :~ 1984 !ND/ANA JONES ET LE TEMPLE -' MA VDIT (Indiana Jones and the temple : o} doom, Steven Spielberg)@- CALLED g HOME (Peter Weir).

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