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Hannibal Fils aîné du général carthaginois Amilcar Barca, Hannibal lui succéda enEspagne en qualité de commandant en chef de l'armée, en 221 avant JC.

Publié le 23/05/2020

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Chef de guerre carthaginois. Fils d'Hamilcar Barca, qui l'éleva dans le désir de venger les défaites carthaginoises de la première guerre punique et dans la haine des Romains, il accompagna tout jeune son père dans la conquête de l'Espagne, où il se distingua sous les ordres de son beau-frère Hasdrubal comme chef adjoint de la cavalerie (à partir de 223). Après l'assassinat d'Hasdrubal (221), il devint lui-même commandant en chef et fut confirmé dans ses fonctions par le sénat de Carthage, malgré l'opposition d'Hannon. Dès cette époque, il se trouvait en butte, dans sa patrie, à l'hostilité très active d'un parti favorable à la paix. Doué d'une résistance physique et morale à toute épreuve, capable de se montrer tour à tour d'une extrême prudence et d'une audace irrésistible dans le danger, Hannibal alliait les conceptions stratégiques les plus grandioses à une habileté tactique et à une science logistique qui firent de lui l'un des plus grands hommes de guerre de tous les temps. Il déclencha les hostilités contre Rome en s'emparant de Sagonte, ville alliée des Romains (219) : ce fut le début de la deuxième guerre punique. À la tête de 40 000 hommes, il prit de vitesse les Romains et marcha sur l'Italie. Traversant l'Èbre, les Pyrénées, la Gaule méridionale et les Alpes, il suscita, par son apparition en Italie, une révolte des Gaulois cisalpins, qui se joignirent à lui. Bien qu'ayant perdu près de la moitié de son armée initiale, il réussit, par sa promptitude et son habileté tactique, à infliger aux Romains une série de graves défaites sur le Tessin, sur la Trébie (déc. 218) et près du lac Trasimène, en Ombrie (printemps 217). Faute de matériel de siège, il renonça à attaquer Rome et poursuivit sa route vers l'Italie du Sud, afin de recevoir plus aisément des renforts de Carthage. Dans la plaine de Cannes (Apulie), il remporta sa plus grande victoire (60 000 Romains mis hors de combat, 2 août 216). Ce triomphe entraîna la défection de Capoue et de presque tous les anciens alliés de Rome en Italie méridionale, cependant que Syracuse et la Macédoine faisaient alliance avec le chef carthaginois. Mais Hannibal, épuisé par ses succès, dut se rendre à Capoue, où il attendit vainement les renforts que le sénat de Carthage, jaloux de sa gloire, lui refusait. Ce répit permit aux Romains d'accomplir un énergique redressement : ils s'emparèrent de Syracuse, Capoue (212), Brindes, Tarente, portèrent la guerre en Espagne (210/209), tandis qu'Hannibal tentait vainement un raid sur Rome (211). Une armée de secours carthaginoise, commandée par Hasdrubal, frère d'Hannibal, fut vaincue sur le Métaure (207) ; une autre, sous les ordres de Magon, fut détruite en Ligurie (205). Hannibal se trouvant ainsi neutralisé pendant treize ans en Italie du Sud, les Romains s'allièrent aux Numides, voisins de Carthage, et Scipion passa en Afrique, résolu à attaquer directement la ville (204). Effrayé, le sénat carthaginois rappela Hannibal (203). Mais il manquait de cavalerie et fut vaincu par Scipion à la bataille décisive de Zama (202). Carthage dut demander la paix ; elle fut extrêmement dure et établit la suprématie de Rome en Méditerranée occidentale. Hannibal se refusa au désespoir. Il se fit élire suffète et, s'appuyant sur l'armée et le peuple, tenta de réorganiser l'État en brisant le pouvoir de l'oligarchie. Mais ses ennemis le dénoncèrent aux Romains, et il fut contraint de chercher refuge auprès d'Antiochos, roi de Syrie (195). Hannibal conseilla ce dernier dans sa lutte contre Rome. La défaite d'Antiochos (189) l'obligea à fuir de nouveau : il trouva asile à la cour de Prusias de Bithynie, qu'il essaya d'entraîner lui aussi dans la guerre. Mais en 183, des ambassadeurs romains obtinrent qu'Hannibal leur fût livré ; pour leur échapper, il préféra s'empoisonner. L'empereur Septime Sévère lui fit plus tard élever un tombeau. Voir CARTHAGE. Les guerres puniques et la fin de Carthage.

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