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György Lukács1885-1971Philosophe hongrois, il a d'abord été en Allemagne l'élève

Publié le 22/05/2020

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Philosophe hongrois. D'origine israélite, fils du directeur de la plus grande banque hongroise, il fit ses études en Allemagne, se rallia au communisme après la révolution russe et, en 1919, participa au gouvernement de Béla Kun comme vice-commissaire à l'Instruction publique. Réfugié ensuite à Vienne, il publia son grand ouvrage, Geschichte und Klassenbewusstsein (Histoire et Conscience de classe, 1923), qui lui valut par la suite de nombreuses attaques pour révisionnisme. Après avoir séjourné en Allemagne, il se rendit à Moscou en 1933 et y enseigna à l'Académie des sciences (1933/38 et 1942/45). Rentré à Budapest en 1945, il fut nommé professeur d'esthétique à l'université de Budapest. Dans plusieurs rencontres internationales, il joua le rôle d'ambassadeur culturel du communisme en Occident. Sa participation au gouvernement Nagy (1956) lui valut d'être déporté en Roumanie. Il fut réhabilité et réintégré dans le parti communiste en 1967. Son œuvre, très abondante, comprend des livres d'économie politique, de critique littéraire, d'histoire et de critique philosophique.

« György Lukács 1885-1971 Philosophe hongrois, il a d'abord été en Allemagne l'élève de Windelband, Rickert, Max Weber, Simmel, Dilthey, et ses premiers ouvrages sont consacrés à des questions d'Esthétique, envisagées dans la perspective sociologique : Geschichte des modernen Dramas (1911), Die Seele und die Formen (1910).

En 1918, il adhère au Parti communiste hongrois en même temps que Mannheim.

En 1924, au Ve Congrès de l'Internationale Ouvrière, ses thèses sont condamnées et il quitte le Comité central du Parti communiste hongrois.

Son ouvrage Geschichte und Klassenbewusstsein (1923) est dénoncé comme révisionniste et réformiste.

S'inclinant devant sa condamnation, Lukács vit dans un relatif effacement à Berlin, puis à Moscou où il se rend en 1933 et où il enseigne à l'Institut Marx-Engels.

En 1945, il rentre en Hongrie où il est nommé professeur à l'Université de Budapest.

C'est alors que paraissent en librairie ses travaux remontant à son séjour en Russie : Gottfried Keller.

Mit einer Einleitung (1946) ; Goethe und seine Zeit (1947), Deutsche Literatur im Zeitalter des Imperialismus (1947) ; Der junge Hegel (1948) ; Karl Marx und Friedrich Engels als Literatur-historiker (1948) ; Ideologie (1948) ; Brève histoire de la Littérature allemande (1949) ; Thomas Mann (1949) ; Balzac und der französische Realismus in der Weltliteratur (1952).

En 1954, György Lukács a publié une histoire critique de l'irrationalisme : La destruction de la Raison (die Zerstörug der Vernunft). Son œ uvre représente certainement l'effort philosophique le plus vigoureux et le plus original qu'ait produit au milieu du XXe siècle une pensée marxiste.

Plus encore qu'une confrontation avec les courants “ bourgeois ” contemporains tels que la sociologie allemande ou l'existentialisme (critiqué dans Existentialisme ou Marxisme et dans Destruction de la Raison ), l'on retiendra ce qu'on pourrait appeler un retour aux sources hégéliennes du marxisme ; ce retour fait apparaître un “ jeune Hegel ” plus orienté vers les thèmes économiques et sociaux auxquels devait s'attacher le marxisme, et un “ jeune Marx ” plus philosophe et plus authentiquement dialecticien que l'on n'avait cru jusqu'ici.

Mais l'apport le plus original de Lukács reste malgré tout Geschichte und Klassenbewusstsein ,œ uvre de jeunesse célèbre et reniée où s'affirme, avec une flamme philosophique incontestable, la volonté de prolonger Marx par une réflexion nouvelle plutôt que par un simple commentaire de textes.

Le rôle du prolétariat qui, à la fois sujet et objet, détient la clef du mystère de l'Histoire et dont la prise de conscience devient action au moment de la révolution, est mis en relief avec peut-être plus de fidélité à l'inspiration dialectique de Marx qu'à son enseignement sur le rôle du parti révolutionnaire.

D'où les incertitudes de l' œ uvre, dont la condamnation montre les difficultés d'une pensée prise entre l'orthodoxie et la philosophie.. »

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