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Gustave FLAUBERT: L'Éducation sentimentale, 3* partie, chap. 1. Commentaire

Publié le 10/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Gustave FLAUBERT: L'Éducation sentimentale, 3* partie, chap. 1. Commentaire Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature. Deux jeunes gens, Frédéric Moreau et son ami Hussonnet, un journaliste a l humour désabusé, assistent au sac des Tuileries le 24 février 1848, après la fuite de Louis-Philippe. La joule vient de jeter le trône royal par une fenêtre. Alors, une joie frénétique éclata, comme si, à la place du trône, un avenir de bonheur illimité avait paru ; et le peuple, moins par vengeance que pour affirmer sa possession, brisa, lacéra les glaces et les rideaux, les lustres, les flambeaux, les tables, les chaises, les tabourets, tous les meubles, jusqu'à des albums de dessins, jusqu'à des corbeilles de tapisserie. Puisqu'on était victorieux, ne fallait-il pas s'amuser ? La canaille s'affubla ironiquement de dentelles et de cachemires. Des crépines d'or s'enroulerent aux manches des blouses, des chapeaux à plumes d'autruche ornaient la tête des forgerons, des rubans de la Légion d'honneur firent des ceintures aux prostituées. Chacun satisfaisait son caprice ; les uns dansaient, d'autres buvaient. Dams la chambre de la reine, une femme lustrait 15 ses bandeaux avec de la pommade ; derrière un paravent deux amateurs jouaient aux cartes ; Hussonnet montra à Frédéric un individu qui fumait son brule-gueule accoudé sur un balcon ; et le délire redoublait son tintamarre continu des porcelaines brisées et des morceaux de cristal 20 qui sonnaient, en rebondissant, comme des lames d'harmonica. Puis la fureur s'assombrit. Une curiosité obscène fit fouiller tous les cabinets, tous les recoins, ouvrir tous les tiroirs. Des galériens enfoncèrent leurs bras dans la couche 25 des princesses, et se roulaient dessus par consolation de ne pouvoir les violer. D'autres, à figures plus sinistres, erraient silencieusement, cherchant à voler quelque chose ; mais la multitude était trop nombreuse. Par les baies des portes, on n'apercevait dans l'enfilade des appartements que la sombre masse du peuple entre les dorures, sous un nuage de poussière. Toutes les poitrines haletaient ; la chaleur de plus en plus devenait suffocante ; les deux amis, craignant d'être étouffés, sortirent. Dans l'antichambre, debout sur un tas de vêtements, se tenait une fille publique, en statue de la Liberté, - immobile, les yeux grands ouverts, effrayante. I. Questions (4 points) 1. Relevez dans le premier paragraphe une phrase au style indirect libre. Quel est son rôle? (1 point) 2. Par quel procédé d'écriture Flaubert restitue-t-il l'intensité de l'événement qu'il décrit? (1 point) 3. Quels sont les deux points de vue narratifs de cet extrait? (2 points) Il. Commentaire composé (16 points) Vous ferez de ce texte un commentaire composé.

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