Guggenheim
Publié le 18/05/2020
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Guggenheim, un musée en spirale
L'achèvement du musée Guggenheim à New York, construit par
l'architecte américain Frank Lloyd Wright, offre au public une
nouvelle utilisation de l'espace.
Les oeuvres y sont
présentées comme sur un chevalet, à la lumière du jour.
Le concept inhabituel du musée créé pour exposer les
collections de l'homme d'affaires et mécène Solomon
Guggenheim, est en rupture avec les traditions: les salles
d'expositions ne sont pas formées de longues galeries, de
petits cabinets ou de larges salles, mais d'une rampe en
spirale de 400m de long, placée par Wright contre le mur d'un
bâtiment conique.
Les oeuvres d'art sont exposées le long de ce "chemin de
ronde", éclairées par la lumière naturelle qui tombe de la
verrière coiffant l'ensemble.
Les visiteurs n'ont donc qu'à
suivre la voie qui leur est offerte sans risque de manquer
telle ou telle oeuvre.
La construction, prévue dès 1943, est exécutée entre 1956 et
1959.
Elle est considérée, par sa qualité artistique et sa
modernité, comme l'oeuvre maîtresse de Wright.
Parmi les travaux de l'architecte américain, le musée
Guggenheim fait toutefois figure d'exception: Wright s'est
surtout illustré, au cours de sa carrière qui aura duré près
de soixante-dix ans, par la conception de bureaux et
d'immeubles d'habitation.
Sa spécialité est la construction de
maisons qu'il sait merveilleusement intégrer au paysage rural
ou urbain.
Né en 1867 à Richland Center, dans le Wisconsin, Wright étudie
à l'université du Wisconsin et entre, en 1888, dans le cabinet
de Dankmar Adler et de Louis Sullivan à Chicago, où il se
familiarise avec les dernières techniques de construction et
les concepts esthétiques les plus modernes.
En 1896, il ouvre
son propre cabinet.
Durant les années qui suivent, il
s'intéresse aux "maisons de la prairie", dont l'évolution et
la forme deviennent les principaux objets de sa création
artistique et de ses nombreux écrits théoriques.
Il s'agit de
constructions basses et étendues dont les pièces, les
terrasses et les jardins se suivent et se confondent.
Wright
montre un souci aigu du rapport à l'environnement, de la
fluidité et de la diversité des espaces.
La principale oeuvre
de cette première époque est la Robie House à Chicago
(1908-1909), dans laquelle il expérimente un nouveau type
d'espace fondé sur l'interpénétration totale de l'intérieur et
de l'extérieur.
Cet idéal architectural est celui des années
30.
Au tout début du siècle, les bureaux du groupe Larkin à
Buffalo (1904) et l'église unitarienne à Oakpark (1906)
ouvrent leurs portes; les deux constructions possèdent une
large pièce intérieure, entourée de galeries.
L'intérêt du travail de Wright ne réside pas tant dans des
innovations que dans ses représentations visionnaires de
l'architecture et de la société, tel qu'en témoignent ses
écrits et des projets concernant des constructions urbaines.
En dehors du musée Guggenheim, l'oeuvre marquante de ses
1.
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