Databac

Gregor Mendel (1822-1884) Fils de fermier, Mendel entra au monastère augustinien de Brno, où il fut ordonné prêtre.

Publié le 22/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Gregor Mendel (1822-1884) Fils de fermier, Mendel entra au monastère augustinien de Brno, où il fut ordonné prêtre. Ce document contient 244 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


MENDEL Gregor. Religieux et botaniste autrichien. Né le 22 juin 1822 à Heinzendorf près d’Odrau en Silésie autrichienne (actuellement Tchécoslovaquie), mort le 6 janvier 1884 à Brno (Moravie). De souche paysanne, ce fut dans le milieu familial qu’il conçut cet amour pour les plantes et les secrets de leur existence qu’il devait conserver toute sa vie — même lorsque, appelé par la vocation religieuse, il entra dans Tordre des Augustins au monastère de Saint-Thomas à Brno. A cette occasion, il changea son nom de baptême de Johann en Gregor. Ordonné prêtre en 1847, il se rendit à Vienne pour y suivre les cours de physique et de sciences naturelles à l’Université. Revenu dans son monastère, il fut nommé professeur de physique et de sciences naturelles au Collège royal de Brno. Dans les jardins mêmes du monastère, Mendel se livra aux expériences qui devaient le rendre célèbre, après sa mort du moins. Ces expériences, commencées en 1857, et terminées en 1868, firent l’objet de deux publications dans un journal local : Recherches sur les hybrides des plantes (1865) et Sur quelques hybrides des Hieracium obtenus par fécondation artificielle (1869); Mendel y exposait les trois lois qui portent son nom et qui constituent la base même de l’étude de l’hérédité : la Première se rapporte à la prédominance héréditaire d’un caractère qui est seul apparent, c’est-à-dire qui est seul apparemment identique à l’un des facteurs dont il provient; la seconde loi est celle de la disjonction des caractères par laquelle, en croisant deux souches hétérogènes, on obtient trois types de produits, l’un semblable à celui de l’un des progéniteurs, un autre semblable au second progéniteur et un troisième type intermédiaire; la troisième loi enfin est relative à l’indépendance des caractères, selon laquelle dans la production des polyhybrides où d’espèces qui diffèrent par de nombreux caractères, les caractères mêmes se disjoignent avec une indépendance totale les uns des autres. Ces travaux restèrent longtemps ignorés. Darwin n’en eut pas connaissance, ni Nagel, qui, cependant entretint une correspondance avec Mendel. Cette indifférence poussa Mendel à cesser toute activité scientifique, lorsque, en 1868, il fut nommé abbé de son monastère. En 1900 seulement, Hugo de Vries et quelques autres découvrirent séparément les publications et rendirent célèbre le nom de Mendel demeuré obscur de son vivant.

♦ « Le travail de Mendel était un véritable chef-d'œuvre d'expérimentation et de logique. Il marquait une date décisive dans l'étude de l'hérédité. » Jean Rostand.

« Gregor Mendel 1822-1884 Fils de fermier, Mendel entra au monastère augustinien de Brno, où il fut ordonné prêtre. Envoyé de 1851 à 1853 à l'université de Vienne pour étudier les sciences, il commença à se livrer à des expériences d’hybridation sur les plantes.

Notant systématiquement les caractéristiques de plusieurs générations de plantes, il put examiner les effets de l'hérédité et découvrir les lois statistiques régissant la transmission des parents à leur descendance. Ses travaux sur l'hérédité des caractéristiques se basèrent sur l'observation des petits pois. Il prouva qu'en se mélangeant les caractéristiques génétiques de lignées pures conservaient leur identité tout en se combinant et s'associant par paires en fonction de règles simples.

Chaque parent mâle et femelle impose un trait particulier qui ne se fond pas mais reste distinct chez les descendants.

Cela constitue la première loi de Mendel ou “ loi de la ségrégation ”.

Il découvrit également que chacune des deux formes d'un même gène peut se combiner au hasard avec l'une des formes d'un autre gène.

Ce qui constitue la seconde loi de Mendel ou “ loi de l'assortiment indépendant ”.

Ses observations portèrent sur 21 000 plantes.

A la fin de sa vie, il s'adonna à l'horticulture et se passionna pour la météorologie.

La plupart de ses recherches restèrent ignorées de son vivant.

De Vries découvrit en 1900 ses travaux et les porta à la connaissance de la communauté scientifique. Mendel est depuis considéré comme le fondateur de la génétique.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles