Grand oral médecine nucléaire
Publié le 21/05/2025
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«
Bonjour,
Aujourd’hui, je vais répondre à une question qui peut sembler paradoxale, mais qui touche à
la fois à la science, à la médecine et à notre quotidien :
Dans quelle mesure la radioactivité peut-elle soigner sans nuire ?
Quand on entend le mot "radioactivité", on pense souvent à des catastrophes comme
Tchernobyl ou Fukushima, ou même à des armes nucléaires.
En tout cas, rarement à
l’hôpital.
Pourtant, la radioactivité joue un rôle essentiel dans la médecine moderne,
notamment pour soigner certaines maladies graves comme le cancer, ou pour
diagnostiquer des anomalies invisibles à l’œil nu.
Mais cette utilisation soulève évidemment des questions de sécurité, de risques, et même
d’éthique.
Alors, comment une chose aussi puissante et dangereuse peut-elle devenir un
outil médical fiable ? C’est ce que je vais vous montrer.
Je vais donc structurer mon propos en trois parties :
1. D’abord, les apports majeurs de la radioactivité en médecine ;
2. Ensuite, les limites et les dangers qu’elle représente ;
3. Et enfin, les pistes d’évolution pour l’utiliser de façon toujours plus sûre et efficace.
I.
La radioactivité, un outil médical puissant
Commençons par le côté positif : la radioactivité peut sauver des vies.
En médecine, elle
est utilisée de deux grandes façons : pour diagnostiquer des maladies et pour en traiter
d’autres, en particulier les cancers.
Par exemple, dans le diagnostic, on utilise ce qu’on appelle des traceurs radioactifs.
Ce
sont des molécules légèrement radioactives qu’on injecte au patient, et qui vont se fixer sur
certains organes.
Ensuite, on capte le rayonnement qu’elles émettent pour obtenir une
image de l’intérieur du corps.
C’est le principe de la scintigraphie ou de la tomographie
par émission de positons, plus connue sous le nom de TEP.
C’est hyper utile pour voir le
fonctionnement du cœur, du cerveau ou pour localiser des tumeurs.
Ensuite, dans le traitement, il y a la radiothérapie, qui est l’une des techniques principales
pour soigner certains cancers.
Elle consiste à envoyer des rayons très puissants, appelés
rayonnements ionisants, directement sur la tumeur pour détruire les cellules cancéreuses.
Et
le but, évidemment, c’est de toucher le moins possible les cellules saines autour.
Aujourd’hui, la radiothérapie est utilisée pour environ 60 % des patients atteints de cancer,
donc c’est vraiment un outil central de la médecine.
Et ce n’est pas tout.
Il existe aussi des traitements plus récents appelés radiothérapies
internes, où on insère des sources radioactives directement à l’intérieur du corps, près de la
zone malade.
C’est le cas par exemple avec l’iode-131, utilisé pour soigner les cancers de
la thyroïde.
Donc clairement, la radioactivité ne se limite pas à une menace nucléaire.
Elle est
devenue un outil médical de précision, qui permet à des milliers de personnes d’être
diagnostiquées ou soignées chaque jour.
II.
Mais une énergie qui n’est pas sans danger
Cela dit, il faut être lucide.
La radioactivité reste quelque chose de dangereux si elle est mal
maîtrisée.
D’abord parce que les rayons ionisants peuvent altérer l’ADN des cellules, ce qui peut
provoquer des effets secondaires : des brûlures, des troubles digestifs, une fatigue
extrême… Et parfois, à long terme, cela peut même entraîner d’autres cancers.
C’est
pourquoi les médecins doivent dosage très précisément les traitements.
En physique, on
parle de dose absorbée (en grays) et surtout de dose efficace (en sieverts), qui prend en
compte la sensibilité de chaque organe.
Il y a aussi le cas des personnes qui travaillent dans ces environnements, comme les
manipulateurs radio, les techniciens, ou les radiologues.
Ils doivent porter des badges
dosimétriques et être régulièrement....
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