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Grand oral du bac : La médecine de pointe

Publié le 18/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Grand oral du bac : La médecine de pointe Ce document contient 3023 mots soit 7 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Médecine.

« L'ÂGE DES PROUESSES Même si elle demeure loin d'offrir des solutions à tous les fléaux.

la médecine est en progrès constant Les grandes premières dans le domaine de la chirurgie et des traitements de pointe font régulière­ ment la une des journaux.

Les annonces sont parfois un peu prématurées (les médecins ne résistent pas toujours aux sirènes médiatiques), mais, dans bien des cas, elles préfigurent la médecine du futur.

est de l'acier inoxydable, de l'alliage cobalt-chrome ou des alliages de titane pour le corps, et des cérami­ ques pour les surfaces articulaires.

Les prothèses mécaniques n'ont pas toujours la fiabilité d'un os vivant et des problèmes peuvent survenir (durée de vie limitée, risque de luxa­ tion, d'Infection, descellement ...

).

D'autres a�N !e bénéficient d'une technologie similaire : genou, coude, épaule ...

ORGANES SENSORIELS Parmi les organes des sens, seule l'audition bénéficie d'avancées technologiques marquantes.

Il existe différentes prothèses externes (les Sonotone), bien connues à présent et qui font office d'amplificateurs Les progrès actuellement les plus pour les personnes atteintes de spectaculaires concernenL outre les surdité partielle.

domaines de l'im11gerie médicll/1! Toutefois, il existe aussi de véritables et de la pharmacologie, ceux des prothèses auditives : les implants prothèses et des organes artificiels, cochléaires, dont le rôle est de de la chirurgie assistée par remplacer la fonction auditive de ordinateur et de la médecine du l'oreille interne.

Ces appareils de très fœtus, sans oublier, bien sûr, les petite taille, dont la batterie est nouvelles thérapies géniques.

implantée sous la peau, amplifient 1------------_, les signaux sonores, les analysent et PROTHÈSES ET ORGANES ARTIFICIELS Compte tenu de la difficulté à trouver des greffons compatibles et de la rareté des donneurs, des équipes de médecins tentent de mettre au point des organes artificiels pouvant remplacer les organes vivants déficients.

Les progrès sont lents, car la machinerie biologique, d'une incroyable complexité, ne se laisse pas remplacer si facilement.

À quelques exceptions près, les pièces de rechange sont encore loin de pouvoir fonctionner avec la même adaptabilité et la même fiabilité que les organes originaux.

PROTHÈSES MtCANIQUES Le domaine des prothèses mécaniques est certainement celui dans lequel les meilleurs rèsultats ont été obtenus.

Les prothèses dentaires (couronnes et autres) sont aujourd'hui extrêmement courantes.

Des articulations importantes comme celle de la hanche peuvent aisément être remplacées.

Dans le cas de la hanche, la prothèse est une tête de fémur synthétique, à laquelle s'ajoute une prothèse de la surface articulaire qui correspond à la tête fémorale sur l'os iliaque, dans le cas d'une prothèse totale.

Le matériau les transmettent directement sous forme d'Impulsions électriques au nerf de l'oreille.

Pour la vision, les verres correcteurs (lunettes et leurs précurseurs) sont connus depuis des siècles.

il est possible à prèsent d'opérer l'œil, pour implanter des cristallins synthé­ tiques en remplacement de ceux devenus opaques (cataracte).

BientôL il sera également possible de greffer des cornées (les parois transparentes des yeux) synthétiques.

En revanche, pour l'heure, il n'existe pas d'équivalent pour la vision (rétine) des prothèses auditives (implants cochléaires).

Il faudrait pour cela concevoir une caméra miniature ultra performante, dont les signaux seraient convertis en messages nerveux.

Quelques expériences ont été faites dans ce domaine, mais elles sont encore très loin de pouvoir déboucher sur une application pratique.

Le matériel utilisé est volumineux.

compo�Neune définition extrêmement faible, tout juste capable de permettre une discrimination entre des lettres très contrastées.

RESTAURAnON DE LA MARCHE Des progrès encourageants, pour ne pas dire remarquables, ont été effectués dans l'aide au déplacement des personnes paralysées des membres inférieurs.

Les chercheurs ont conçu un appareil capable de stimuler les muscles des jambes.

Les séquences de stimulation, déclenchées de manière ordonnée par le programme d'un petit ordinateur, provoquent la contraction séquentielle des muscles telle qu'elle se produit au cours de la marche.

l'ordina­teur et sa batterie sont implantés dans l'abdo­ men et le pro­ gramme de marche est commandé à partir de boutons-poussoir fixés sur un détlmbulllfeur (sorte de canne à quatre pieds sur laquelle les mains prennent appui).

Il suffit alors au patient d'appuyer sur un bouton pour que ses jambes se mettent en mouvement.

Ce�N e la démarche, encore loin d'être fluide, ne permet pas d'assurer l'équilibre de la personne sans appui extérieur.

En revanche, en activant un programme particulier, il est possible de gravir un escalier.

ORGANES VITAUX ARTIFICIELS Certains organes vitaux assurent des fonctions fondamentales relativement simples.

Le cœur, par exemple, peut être considéré comme une pompe et le rein est l'équivalent biologique d'un filtre.

il n'est donc pas étonnant de constater que ces deux organes possèdent des équivalents artificiels très performants.

En revanche, il n'existe aucun équivalent artificiel, même expérimental.

d'un foie, d'un poumon ou d'un tube digestif.

Ces organes assurent des fonctions beaucoup trop complexes pour que celles-ci puissent être facilement reproduites par une machine.

LE CŒUR Le développement d'un cœur artificiel a débuté à la fin des années 1960 (la première greffe réussie d'un cœur« biologique » date, elle, de 1967).

Les échecs ont été assez constants au déparL et la technologie peu fiable.

Les premiers vrais progrès furent enregistrés dans les années 1980, en particulier avec le cœur artificiel Jarvik à membrane trouve limité à une console de 7 kg (batterie et boîtier électronique).

Il permet donc à la personne greffée de se déplacer.

• Le Nova cor est une pompe d'assistance au ventricule gauche.

Pour assurer le pompage, un moteur magnétique comprime rythmiquement un sac dans lequel passe le sang.

Son encombrement est également assez limité et certains patients vivent depuis plusieurs années avec ce cœur.

• D'autres modèles existent mais sont encore expérimentaux.

Ils sont fondés sur le principe de la pompe centrifuge, comme celle du Pr Monties qui avait le grave inconvénient de détruire des globules rouges.

Leur fiabilité est en progrès et l'hémolyse est plus limitée.

En résumé, le cœur artificiel actuel demande encore à être perfectionné (suppression des câbles électriques ou pneumatiques traversant la peau, miniaturisation de l'organe, réduction du poids de la console externe ...

), mais il permet la survie des patients dans des conditions acceptables compte tenu de l'enjeu.

Les cœurs artificiels sont destinés aux patients en attente de greffe ou lorsqu'il n'existe plus d'autre solution possible pour assurer leur survie.

Dans tous les cas, les porteurs demeurent en communication directe avec le centre de transplantation pour faire face au moindre dysfonctionnement.

grands mes.

l'un d'eux, appelé AbïoCor, est encore en phase d'expérimentation : si cinq des sept patients opérés sont décédés, c'est essentiellement pour des raisons liées à l'extrême gravité de leur état général, et l'un des patients survivants possède depuis plus d'un an ce cœur artificiel.

LE REIN Le rein artificiel est encore une très grosse machine, intranspo�N %e Le malade en insuffisance rénale chronique est donc astreint à des séances régulières, soit à l'hôpital, soit chez lui, à raison de 3 ou 4 fois par semaine, et pour une durée de 3 à 5 heures.

Le principe de cette opération, appelée di11lyse rént1/e, est relativement simple.

Le sang du malade, prélevé à l'aide d'un cathéter artériel, est pompé par le générateur (circulation extracorporelle) qui le débarrasse de ses produits toxiques et de l'eau excédentaire.

l'épuration se fait au travers de membranes semi­ perméables.

Le sang régénéré est automatiquement réinjecté par l'intermédiaire d'un cathéter veineux.

CHIRURGIES DE POINTE la chirurgie du cet11et1U est certainement l'une des plus délicates qui soient à cause de la fragilité de cet organe.

Si le chirurgien lèse le tissu cérébral au cours de son intervention, il risque de supprimer ou d'endommager les fonctions assurées par la zone touchée.

C'est pourquoi des techniques bien particulières ont été mises au point.

En premier lieu, la zone d'intervention est déterminée très précisément à l'aide de radiographies ou d'im11ges sc11nner.

En fonction de cette localisation, le chirurgien choisit la meilleure voie d'accès pour atteindre sa cible.

Pendant l'opération, le. »

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