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Gottfried Keller

Publié le 09/12/2021

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Gottfried Keller 1819-1890 Né à Zurich le 19 juillet 1919, Gottfried Keller était le fils d'un maître tourneur et grandit dans un milieu de modeste bourgeoisie. Il perdit son père à l'âge de cinq ans ; l'absence d'une main énergique capable de diriger son éducation devait dès lors péniblement se faire sentir dans sa vie. Jusqu'à quinze ans, il fréquenta les écoles de sa ville natale mais fut un jour renvoyé pour un motif futile et se vit contraint de parachever son instruction en autodidacte. Obéissant à une vocation artistique encore mal définie, il résolut de se consacrer à la peinture. Il séjourna donc deux années à Munich, de 1840 à 1842, et s'y adonna à la peinture de paysage, sans trouver le succès. Rentré dans son pays, il abandonna l'art plastique pour la poésie. Adepte passionné des nouveaux courants d'idées libérales qui bouillonnaient à cette époque et soulevaient l'Europe, il composa des poèmes d'une inspiration politique, qui furent publiés en 1846 conjointement avec des poésies lyriques.

« Gottfried Keller1819-1890 Né à Zurich le 19 juillet 1919, Gottfried Keller était le fils d'un maître tourneur et grandit dans un milieu de modestebourgeoisie.

Il perdit son père à l'âge de cinq ans ; l'absence d'une main énergique capable de diriger son éducationdevait dès lors péniblement se faire sentir dans sa vie.

Jusqu'à quinze ans, il fréquenta les écoles de sa ville natalemais fut un jour renvoyé pour un motif futile et se vit contraint de parachever son instruction en autodidacte.Obéissant à une vocation artistique encore mal définie, il résolut de se consacrer à la peinture.

Il séjourna doncdeux années à Munich, de 1840 à 1842, et s'y adonna à la peinture de paysage, sans trouver le succès. Rentré dans son pays, il abandonna l'art plastique pour la poésie.

Adepte passionné des nouveaux courants d'idéeslibérales qui bouillonnaient à cette époque et soulevaient l'Europe, il composa des poèmes d'une inspiration politique,qui furent publiés en 1846 conjointement avec des poésies lyriques. Une bourse lui ayant été accordée par le gouvernement du canton de Zurich, il la mit à profit pour acquérirl'instruction supérieure qui lui faisait cruellement défaut.

Il se rendit à cette fin en Allemagne, à Heidelberg d'abord,où il fit des études en 1848, et où le philosophe Ludwig Feuerbach exerça sur ses idées religieuses une influencedéterminante, puis il gagna Berlin, comptant s'y familiariser plus étroitement avec le théâtre, car c'était unevocation de dramaturge qu'il sentait en lui à ce moment.

Keller demeura à Berlin de 1850 à 1855, supportant lesprivations, la faim, les dettes ; ses ambitions théâtrales ne se réalisaient pas.

Mais il écrivit durant cette périodeson Henri le Vert (Der Grüne Heinrich), ouvrage profondément imprégné de son expérience personnelle et quiconstitue l'un des grands romans éducatifs de la littérature universelle.

Peu remarqué du public lors de sapublication, Henri le Vert valut néanmoins à son auteur quelque estime auprès des milieux littéraires. De retour à Zurich, Gottfried Keller entreprit de mener une existence d'écrivain indépendant.

Fort peu productif,cependant, il donna seulement en 1856 le premier volume des Gens de Seldwyla (Die Leute von Seldwyla) puis setut pour un temps prolongé.

Les récits de Seldwyla, qui peignent avec verve et couleur la vie des petites citéssuisses et qui devaient plus tard devenir son oeuvre la plus populaire, ne rencontrèrent d'abord que peu d'intérêtauprès du grand public. En 186I, Gottfried Keller fut élu premier secrétaire du canton de Zurich.

Il jugeait qu'un homme de bien se devait dedonner sa mesure entière dans les activités civiques et accepta de grand coeur cette charge absorbante, qu'il allaitexercer de manière exemplaire durant quinze années successives.

Toute cette période ne fut marquée que par lapublication d'un recueil de nouvelles finement ciselées intitulé Sept Légendes (Sieben Legenden). Ayant pris sa retraite en 1876, Gottfried dont la renommée s'était entre-temps étendue et dont l'existence étaitdésormais assurée, put revenir à son art et s'y consacrer sans partage.

Il donna une nouvelle édition des Gens deSeldwyla augmentée d'un deuxième volume, puis les Nouvelles Zurichoises (Züricher Novellen), dans lesquelles ilrappelle à la vie des figures du passé de sa ville natale.

Il termina un cycle de nouvelles auxquelles il pensait depuisBerlin, réunies dans un recueil intitulé l'épigramme (Das Sinngedicht).

Il y apparaît au sommet de son art de conteur.Il remania Henri le Vert et le publia sous sa forme définitive, établit un gros recueil de ses poèmes anciens etnouveaux et écrivit, d'une plume moins heureuse peut-être, un roman, Martin Salander, qui reflète principalement lespréoccupations de Keller touchant la pénible situation politique de la Suisse. En dépit de la célébrité qu'il avait enfin acquise et des témoignages d'admiration qu'il recevait en grand nombre tantde Suisse que des autres pays, le vieux célibataire maussade passa les dernières années de sa vie dans une solitudesans joie.

Il mourut à Zurich le 15 juillet 1890.. »

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