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Giulio Alberoni (1664-1752)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Giulio Alberoni (1664-1752) Né à Plaisance le 21 mai 1664, fils d'un modeste jardinier, il fut instruit par son curé, puis par les barnabites de l'église San Donnino, enfin par les jésuites de San Pietro, chez lesquels il entra à l'âge de seize ans environ. Ce document contient 1367 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


Cardinal et homme politique espagnol. Devenu Premier ministre du roi d'Espagne Philippe V en 1716, il viola le traité d'Utrecht en envahissant la Sardaigne et la Sicile (1717). Cette politique scella la Quadruple-Alliance contre l'Espagne. Philippe V n'obtint la paix qu'en congédiant son ministre (déc. 1719). Voir ESPAGNE. Despotisme éclairé et redressement au XVIIIe siècle.

« Giulio Alberoni 1664-1752 Né à Plaisance le 21 mai 1664, fils d'un modeste jardinier, il fut instruit par son curé, puis par les barnabites de l'église San Donnino, enfin par les jésuites de San Pietro, chez lesquels il entra à l'âge de seize ans environ.

Peu après, à Ravenne, il fut distingué par le vice-légat pontifical, monsignore Berni, qui le prit pour majordome et l'ordonna prêtre.

A cette époque, Alberoni approcha l'évoque de Borgo San Donnino, Alessandro Roncovieri. De l'ombre de celui-ci, il s'éleva au premier plan de la scène diplomatique en raison du rôle des Farnèse, ducs de Parme, dans la diplomatie européenne.

Odoard (1622-1646), Ranuce II (1646-1694) et François (1694-1727) s'efforcèrent de limiter, avec l'aide française, la puissance de la Maison d'Autriche en Italie ; leur capitale représenta même “ un des foyers des aspirations nationales ” de la péninsule (H.

Bedarida).

La guerre de Succession d'Espagne fut à l'origine de la fortune d'Alberoni.

François Farnèse, au début de 1702, avait envoyé en mission auprès de Vendôme, qui commandait l'armée française d'Italie, Alessandro Roncovieri.

Le prélat obtint la neutralisation du Parmesan ; mais, ne pouvant, en raison de ses infirmités, suivre les mouvements du quartier général, il fut remplacé par son secrétaire, Alberoni.

Saint-Simon a attribué le succès de celui-ci à de basses flatteries et déformé ses talents.

En tant qu'agent de son souverain, le diplomate suivit Vendôme en Espagne lorsque celui-ci y fut envoyé par Louis XIV défendre le trône de Philippe V.

Il y revint, après la mort du grand capitaine, comme envoyé extraordinaire de Parme à Madrid. Dans cette ville, le 14 février 1714, mourut la reine Marie-Louise.

Le roi, très attaché à sa femme durant sa vie, ne pouvait, cependant, en raison des exigences contradictoires de sa piété et de son tempérament, demeurer dans le veuvage.

La “ camarera mayor ”, d'origine française, Mme des Ursins, qui avait régné sur l'esprit de la feue reine, chercha une princesse modeste, qui lui demeurerait soumise et reconnaissante une fois mariée à Philippe V.

Alberoni, assurément, contribua à orienter son choix vers Élisabeth Farnèse, fille d'Odoard, mort avant de régner, mais dont la mère, Dorothée-Sophie de Neubourg, avait épousé en secondes noces son beau-frère, François, le duc alors régnant.

La nouvelle reine devait rapidement démentir les calculs de Mme des Ursins.

Conseillée par sa tante, veuve de Charles II d'Espagne, Marie-Anne de Neubourg, instruite aussi par Alberoni, elle chassa la “ camarera mayor ” du royaume, quelques minutes après le commencement de leur premier entretien, au château de Jadraque, le 23 décembre.

Par ce coup d'éclat, elle s'assurait une domination totale sur son faible époux et préparait à Alberoni la première place dans la direction de la monarchie espagnole.

Après le renvoi successif d'Orry et du cardinal del Giudice, l'ancien envoyé de Parme devint, en 1716, le principal ministre de Philippe V et fut fait cardinal le 12 juillet 1717. La situation à la cour, en Espagne et en Europe, était fort délicate alors.

Philippe V, médiocre et menacé par la neurasthénie qui devait le mener à l'abdication en 1724, gardait pourtant la conscience de son devoir royal.

Élisabeth Farnèse savait que les fils du premier mariage de son mari succéderaient au trône avant les siens.

La monarchie espagnole avait été amputée de ses possessions d'Italie et des Pays-Bas au profit de l'empereur ; mais aucun traité n'avait été conclu directement entre Charles VI et Philippe V.

L'intérêt de l'Espagne et celui d'Élisabeth Farnèse, soucieuse d'établir ses fils à Parme, à Plaisance, en. »

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