Girondins.
Publié le 08/12/2021
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Girondins. groupe politique pendant la Révolution française. On désignait sous ce
nom un groupe de députés dont les principaux, Vergniaud, Guadet, Gensonné, avocats
bordelais qui s'étaient révélés brillants orateurs, étaient des élus du département de la
Gironde. À l'Assemblée législative, ils siégeaient à gauche, parmi les jacobins. On les
appelait alors « brissotins «, du nom de leur principal porte-parole, Brissot. À la
Convention, dont l'élection avait été marquée par l'élimination des partisans du régime
constitutionnel de 1791, ils siégeaient à droite, en face des montagnards. En mars
1792, ils entrèrent au ministère avec Dumouriez, Roland, Clavière, Servan. Voyant dans
la guerre le salut de la Révolution, ils eurent une large responsabilité dans la déclaration
de guerre à l'Autriche, le 20 avril 1792. Le renvoi par le roi du ministère girondin
provoqua la manifestation du 20 juin. Après la journée du 10 août, ils entrèrent en
opposition avec la Commune insurrectionnelle. Bourgeois libéraux, cultivés, ils refusaient
la dictature de Paris, avaient le respect des formes légales et horreur des violences
populaires. Leur attitude dans le procès du roi, où ils s'efforcèrent d'épargner à Louis XVI
le châtiment suprême, la tentative de coup de force de Dumouriez contre la
Convention, suivie de sa désertion, déclenchèrent contre eux les haines des
montagnards, conduits par Robespierre. Un discours menaçant, qualifié de « manifeste
de Brunswick girondin «, prononcé par Isnard à l'adresse de la Commune, entraîna les
journées du 31 mai et du 2 juin 1793. La Convention, sous la menace, décréta
l'arrestation de vingt-neuf députés girondins ; plusieurs d'entre eux furent guillotinés le
31 octobre 1793, d'autres se suicidèrent (Roland, Pétion, Buzot, Clavière). Lamartine
écrivit une Histoire des Girondins (1847).
Girondins. groupe politique pendant la Révolution française. On désignait sous ce
nom un groupe de députés dont les principaux, Vergniaud, Guadet, Gensonné, avocats
bordelais qui s'étaient révélés brillants orateurs, étaient des élus du département de la
Gironde. À l'Assemblée législative, ils siégeaient à gauche, parmi les jacobins. On les
appelait alors « brissotins «, du nom de leur principal porte-parole, Brissot. À la
Convention, dont l'élection avait été marquée par l'élimination des partisans du régime
constitutionnel de 1791, ils siégeaient à droite, en face des montagnards. En mars
1792, ils entrèrent au ministère avec Dumouriez, Roland, Clavière, Servan. Voyant dans
la guerre le salut de la Révolution, ils eurent une large responsabilité dans la déclaration
de guerre à l'Autriche, le 20 avril 1792. Le renvoi par le roi du ministère girondin
provoqua la manifestation du 20 juin. Après la journée du 10 août, ils entrèrent en
opposition avec la Commune insurrectionnelle. Bourgeois libéraux, cultivés, ils refusaient
la dictature de Paris, avaient le respect des formes légales et horreur des violences
populaires. Leur attitude dans le procès du roi, où ils s'efforcèrent d'épargner à Louis XVI
le châtiment suprême, la tentative de coup de force de Dumouriez contre la
Convention, suivie de sa désertion, déclenchèrent contre eux les haines des
montagnards, conduits par Robespierre. Un discours menaçant, qualifié de « manifeste
de Brunswick girondin «, prononcé par Isnard à l'adresse de la Commune, entraîna les
journées du 31 mai et du 2 juin 1793. La Convention, sous la menace, décréta
l'arrestation de vingt-neuf députés girondins ; plusieurs d'entre eux furent guillotinés le
31 octobre 1793, d'autres se suicidèrent (Roland, Pétion, Buzot, Clavière). Lamartine
écrivit une Histoire des Girondins (1847).
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