ghetto.
Publié le 06/12/2021
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ghetto.
ghetto, autrefois quartier réservé au sein d'une grande ville où les Juifs étaient obligés de résider. Par extension, le terme en est venu à désigner tout quartier habité
principalement par des Juifs.
Les ghettos (terme vénitien, issu de l'hébreu ghett, « divorce «) sont nés de l'intolérance croissante des chrétiens à l'égard des communautés juives désireuses de préserver
leur spécificité. Le premier ghetto officiellement établi fut créé à Rome en 1555 par le pape Paul IV. Presque tous les pays d'Europe installèrent des ghettos au cours des
trois siècles suivants. Les ghettos (en français « juiveries « ou, dans le Midi, « carrières «) étaient entourés de murs dont les portes étaient fermées pour la nuit. Il n'était
pas rare que les Juifs fussent obligés de porter un signe distinctif en dehors du ghetto.
Sous l'influence de la Révolution française et des mouvements libéraux qui naquirent à sa suite, le système des ghettos disparut progressivement au cours du XIXe siècle.
En 1870, le ghetto de Rome, devenu le dernier ghetto officiel en Europe, fut aboli par Victor-Emmanuel II, roi d'Italie. Adolf Hitler reconstitua les ghettos dans les pays
occupés par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, comme un élément de sa stratégie d'extermination des Juifs. Le plus célèbre demeure le ghetto de Varsovie,
dont le soulèvement héroïque d'avril-mai 1943 aboutit à l'anéantissement systématique de ses habitants.
Aujourd'hui, le terme de « ghetto « s'applique, de façon souvent péjorative, à des zones urbaines surpeuplées, où une minorité ethnique ou culturelle vit à l'écart du reste
de la population. Voir aussi antisémitisme.
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ghetto.
ghetto, autrefois quartier réservé au sein d'une grande ville où les Juifs étaient obligés de résider. Par extension, le terme en est venu à désigner tout quartier habité
principalement par des Juifs.
Les ghettos (terme vénitien, issu de l'hébreu ghett, « divorce «) sont nés de l'intolérance croissante des chrétiens à l'égard des communautés juives désireuses de préserver
leur spécificité. Le premier ghetto officiellement établi fut créé à Rome en 1555 par le pape Paul IV. Presque tous les pays d'Europe installèrent des ghettos au cours des
trois siècles suivants. Les ghettos (en français « juiveries « ou, dans le Midi, « carrières «) étaient entourés de murs dont les portes étaient fermées pour la nuit. Il n'était
pas rare que les Juifs fussent obligés de porter un signe distinctif en dehors du ghetto.
Sous l'influence de la Révolution française et des mouvements libéraux qui naquirent à sa suite, le système des ghettos disparut progressivement au cours du XIXe siècle.
En 1870, le ghetto de Rome, devenu le dernier ghetto officiel en Europe, fut aboli par Victor-Emmanuel II, roi d'Italie. Adolf Hitler reconstitua les ghettos dans les pays
occupés par l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, comme un élément de sa stratégie d'extermination des Juifs. Le plus célèbre demeure le ghetto de Varsovie,
dont le soulèvement héroïque d'avril-mai 1943 aboutit à l'anéantissement systématique de ses habitants.
Aujourd'hui, le terme de « ghetto « s'applique, de façon souvent péjorative, à des zones urbaines surpeuplées, où une minorité ethnique ou culturelle vit à l'écart du reste
de la population. Voir aussi antisémitisme.
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