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Publié le 22/05/2020
Extrait du document
«
Claude Roy affirme catégoriquement (utilisation de l'adverbe « parfaitement») l'inutilité de la littérature ; dans la
deuxième phrase, censée expliciter la première, il lui accorde cependant une seule utilité : « elle aide à vivre ».
Comme le souci majeur de tout homme est d'abord et avant tout de bienvivre et de supporter au mieux les
vicissitudes de l'existence, puisque lalittérature doit l'y aider, elle est donc essentielle et trouve sa pleine
justification.
Dès lors, sous la plume de Claude Roy, la première proposition me paraît ironique, d'autant plus que l'écrivain
se saboterait lui-même en proclamant la vanité de l'activité à laquelle il a voue une bonne part de sa vie.
[...] Certes, ils ont provoqué des catastrophes, mais ont heureusement échoué : On ne peut asservir l'esprit
comme nous l'avons vu dans Fahrenheit 451 L'argent, les honneurs peuvent nous occuper, mais la
compréhension du monde, de soi-même et d'autrui passe nécessairement par les livres.
S'ils n'existaient pas,
on mènerait une existence terne dépourvue de son nerf intime et nous serions sans doute incapables de
trouver une réponse à la question fondamentale du sens.
Aussi, la littérature paraît pleinement justifiée.
Bibliographie Le travail du poète Roy, Claude (1915-1997) / Éd.
Paroles d'aube / 1994 De l'"Utilité" de la
littérature H.
[...].
»
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