Gers (32).
Publié le 08/12/2021
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Gers (32). département du sud-ouest de la France, coeur de
l'ancienne province de Gascogne, aujourd'hui rattaché à la Région
Midi-Pyrénées.
Le cadre physique.
Dans ces pays de collines, souvent à fortes pentes, l'altitude s'abaisse progressivement du
sud au nord, vers les plaines de la moyenne Garonne. Tout le relief est façonné dans la
molasse accumulée au tertiaire dans l'avant-pays pyrénéen. Divergeant en éventail depuis
le plateau de Lannemezan au sud, seules les petites rivières aux vallées fortement
dissymétriques (Save, Gers, Baïse...) apportent un peu d'ordre dans une topographie
complexe, propice à un certain isolement.
Population et vie économique.
Dans ce département fortement rural, dépourvu de grandes villes, la vie économique et
sociale s'organise toujours dans le cadre de petits pays, autour de modestes centres
urbains ou de gros bourgs aux allures déjà citadines malgré leur faible population. Depuis le
milieu du XIXe siècle, le Gers a perdu près de la moitié de ses habitants. À l'écart de la
révolution industrielle, les villes n'ont pu absorber l'exode rural qu'alimentaient des
campagnes dominées par une polyculture vivrière. Émigration et dénatalité précoce ont
vite entraîné un fort vieillissement de la population, et le déficit naturel est à peine
compensé par un très faible excédent migratoire. À partir des années soixante, la
modernisation de l'agriculture s'est accompagnée d'une forte concentration des
exploitations, et la polyculture ancienne a été simplifiée. Si l'élevage bovin est présent
partout, il va de pair avec la culture du maïs au sud et à l'ouest, plus soumis aux influences
océaniques, alors que le blé domine vers l'est, où les sécheresses estivales sont
fréquentes. Les aléas climatiques rendent l'irrigation souvent nécessaire, et la Compagnie
d'aménagement des coteaux de Gascogne a multiplié les équipements indispensables :
lacs, réseaux de distribution, etc.
D'importants efforts ont été par ailleurs entrepris pour développer, valoriser et exporter
des produits plus spécifiques et traditionnels, tels que l'eau-de-vie d'Armagnac et le canard
gras. Ainsi, en aval de la production, les activités agroalimentaires constituent aujourd'hui
un atout pour de nombreuses petites villes où l'activité industrielle n'a jamais pu
s'enraciner. Mais seul le chef-lieu, Auch, grâce à ses services administratifs, peut prétendre
jouer un rôle dans l'armature urbaine régionale, en dépit de la stagnation de sa population.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Armagnac
Auch
C ondom
Gascogne
Gers
Midi-Pyrénées
Les médias
Gers (32) - carte physique
Gers (32) - tableau en bref
France - carte des départements et des Régions
Les livres
Gers (32) - le centre d'Auch, page 2157, volume 4
Gers (32). département du sud-ouest de la France, coeur de
l'ancienne province de Gascogne, aujourd'hui rattaché à la Région
Midi-Pyrénées.
Le cadre physique.
Dans ces pays de collines, souvent à fortes pentes, l'altitude s'abaisse progressivement du
sud au nord, vers les plaines de la moyenne Garonne. Tout le relief est façonné dans la
molasse accumulée au tertiaire dans l'avant-pays pyrénéen. Divergeant en éventail depuis
le plateau de Lannemezan au sud, seules les petites rivières aux vallées fortement
dissymétriques (Save, Gers, Baïse...) apportent un peu d'ordre dans une topographie
complexe, propice à un certain isolement.
Population et vie économique.
Dans ce département fortement rural, dépourvu de grandes villes, la vie économique et
sociale s'organise toujours dans le cadre de petits pays, autour de modestes centres
urbains ou de gros bourgs aux allures déjà citadines malgré leur faible population. Depuis le
milieu du XIXe siècle, le Gers a perdu près de la moitié de ses habitants. À l'écart de la
révolution industrielle, les villes n'ont pu absorber l'exode rural qu'alimentaient des
campagnes dominées par une polyculture vivrière. Émigration et dénatalité précoce ont
vite entraîné un fort vieillissement de la population, et le déficit naturel est à peine
compensé par un très faible excédent migratoire. À partir des années soixante, la
modernisation de l'agriculture s'est accompagnée d'une forte concentration des
exploitations, et la polyculture ancienne a été simplifiée. Si l'élevage bovin est présent
partout, il va de pair avec la culture du maïs au sud et à l'ouest, plus soumis aux influences
océaniques, alors que le blé domine vers l'est, où les sécheresses estivales sont
fréquentes. Les aléas climatiques rendent l'irrigation souvent nécessaire, et la Compagnie
d'aménagement des coteaux de Gascogne a multiplié les équipements indispensables :
lacs, réseaux de distribution, etc.
D'importants efforts ont été par ailleurs entrepris pour développer, valoriser et exporter
des produits plus spécifiques et traditionnels, tels que l'eau-de-vie d'Armagnac et le canard
gras. Ainsi, en aval de la production, les activités agroalimentaires constituent aujourd'hui
un atout pour de nombreuses petites villes où l'activité industrielle n'a jamais pu
s'enraciner. Mais seul le chef-lieu, Auch, grâce à ses services administratifs, peut prétendre
jouer un rôle dans l'armature urbaine régionale, en dépit de la stagnation de sa population.
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Les corrélats
Armagnac
Auch
C ondom
Gascogne
Gers
Midi-Pyrénées
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