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GERMINAL, de Emile Zola : Commentaire Composé sur l'incipit de Germinal

Publié le 17/05/2020

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« FRANÇAIS GERMINAL, de Emile Zola : Commentaire Composé sur l'incipit de Germinal Plan de Construction : Introduction : Auteur + Oeuvre + Texte + Phrase d'Introduction du Plan 1) Un homme (anonyme) marche, dans une détresse certaine.1-1 > Le froid l'affecte.1-2 > Il se trouve en détresse matérielle.1-3 > Ce qui provoque son hébétude. [transition] 2) Il traverse une plaine lugubre.2-1 > Avec d'épaisses ténèbres.2-2 > Rase, sans abri.2-3 > Balayée par le vent. [transition] 3) Il découvre ensuite un paysage fantastique.3-1 > Les « repères » habituels sont masqués.3-2 > Ce qui valorise les feux, les lueurs.3-3 > Les bâtiments (etc,...) prennent des traits d'une créature. > Conclusion : * Bilan de l'incipit (+ idée pour la suite).* Caractéristiques du genre, à partir de l'écriture. Introduction : Emile Zola, né à Paris le 2 avril 1840 et mort à Paris le 29 septembre 1902, est un écrivain, journaliste et homme politique français qui est considéré comme le chefde file du naturalisme.Son oeuvre Germinal est le roman de la lutte des classes et de la révolte sociale, il est un vibrant plaidoyer en faveur des déshérités et des exploités.

Germinal est leseptième mois du calendrier Républicain, il correspond au début du pringtemps et donc à la renaissance du monde.

On peut donc y voir le souhait de Zola de nousdépeindre le pringtemps de l'égalité ouvrière.

Ce roman nous raconte la révolution. L'extrait est composé d'un passage de description de l'action qui est en train de se passer.L'incipit nous présente un homme seul, nommé Etienne Lantier, qui marche dans la nuit avec une détresse certaine, car il ne possède pas de travail, ni de logement.Dans cette nuit ténébreuse, l'homme a très froid et il marche pour oublier ce froid qui le glace et qui affecte également son esprit.Le narrateur incite tout d'abord sur sa tenue vestimentaire qui le rend dans cet état.

Bien qu'Etienne marche « d'un pas allongé » pour garder un bon rythme demouvement, on nous dit qu'il grelotte sous ses vêtements amincis, donc devenus mince au cours du temps.

Il a également très froid aux mains, qu'il n'arrive même pasà glisser au fond de sa poche à cause d'un paquet noué dans un mouchoir qui le gêne.

On sait alors qu'il transporte peu de choses, il a peu de bagages avec lui.Tout cela provoque sa détresse; ses mains « gourdes », engourdies par le froid et sa douleur,saignent à cause des « lanières du vent de l'Est » parce qu 'elles ont prisdes engelures au cours de l'épopée du personnage. 1-3 > Ce qui provoque son hébétudeSon hébétude tient à sa souffrance physique et à sa détresse matérielle.En effet, le personnage nous est présenté avec sa tête « d'ouvrier sans travail et sans gîte » (ligne 14).Le fait qu'il soit ouvrier, c'est-à-dire peu instruit, suppose déjà une pensée peu complexe.

C'est pourquoi il n'a qu'une seule idée en tête, qui est de se réchauffer ; il nepense qu'à cela et il n'a rien d'autre en tête.

De plus, la faim et sa détresse « d'ouvrier sans travail et sans gîte » ne lui laissent aucune occasion de penser : il a « la têtevide ».Par ailleurs, ce froid glacial le rend hébété, il en devient abruti.

En effet, il est dans un état second, c'est pourquoi il est « pris de crainte » pour nulle raison, il ne saitpas ce qu'il y a devant lui mais sa pensée ne lui permet pas de comprendre ce paysage fantastique qu'il rencontre, cette pensée lui fait imaginer quelque chose quipourrait le réchauffer. (SAUT DE LIGNE - NOUVEAU PARAGRAPHE) [transition 2-3]Après avoir traversé une pleine lugubre, il découvre un paysage fantastique... 3-1 > Les « repères »habituels sont masqués...En effet, « tout disparut », ce qui indique du point de vue du narrateur, que le personnage ne perçois plus rien.La phrase suivante donne une explication ; l'homme a à sa droite une « palissade » qualifiée de « murs de grosses planches » ce qui la rend d'autant plus opaque.Cette opacité est renforcée par l'expression « fermant une voie ferrée ».

En fait, c'est à la vue du personnage que la voie ferrée est fermée.

Or, Etienne Lantiertravaillait aux chemins de fers et la voie ferrée aurait été pour lui un repère.De plus, le personnage est perturbé par la masse d'un « talus d'herbe » qui s'étend sur sa gauche.

En effet , ce talus étrangement haut ne se laisse seulement surmonterque des « pignons » parfois confus des maisons.

C'est pourquoi cela laisse penser à Etienne que le village duquel il se rapproche est constitué de maisons faites de« toitures basses et uniformes », car c'est justement la seule chose qu'il parvient à distinguer.Cependant, le plus étonnant est qu'au beau milieu d'une plaine, le personnage ne voit que les toitures, ce qui laisse à imaginer que les maisons sont tout simplemententerrées dans le sol terrestre.. »

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