Gérard Philipe
Publié le 02/12/2021
                             
                        
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  « Il n'entend ni rumeur ni cri, il ne répond à aucun appel Mais parfois  dans le silence immobile, un instant, il vient. « Anne Philipe
  Éternel jeune homme, Gérard Philipe incarne le romantisme d'après-guerre  dans toute sa splendeur. Inoubliable Rodrigue ou Fanfan la Tulipe, Gérard  Philipe, cheveux au vent et chemise blanche ouverte, est un acteur magistral, à  la scène comme à l'écran.
  Quittant Cannes pour Paris, il commence sa carrière au théâtre dans une  pièce de Jean Giraudoux Sodome et Gomorrhe (1945). Il devient ensuite le prince  Blanc de Federico et surtout Caligula (1949) d'Albert Camus. Son interprétation  sublime le fait connaître du jour au lendemain et le porte au rang des vedettes.  La finesse de ses traits, son envoûtante fragilité et la grâce qui émanent de  lui en font un jeune premier éblouissant.
  Gérard Philipe entre au TNP (Théâtre national populaire) en 1951 et  devient l'acteur fétiche de Jean Vilar. Le metteur en scène crée le théâtre  moderne : dépouillé et grave. Le TNP attire un nombre de spec-tateurs  considérable et fait découvrir aux jeune générations les œuvres de Musset,  Brecht ou Shakespeare. Gérard Philipe devient Rodrigue dans le Cid, Octave dans  On ne Badine pas avec l'amour et le magnifique prince de Hombourg. Sa voix  déconcertante donne corps aux personnages. Il paraît, désormais, le seul à  pouvoir les interpréter si justement. 
  Parallèlement, Gérard Philipe mène une carrière au cinéma. Il débute dans  les Petites du Quai aux fleurs (1944) auprès d'Odette Joyeux et Danièle Delorme.  Les producteurs, séduits, voient en lui un fidèle successeur de Jean-Pierre  Aumont. C'est par son interprétation du prince Muichkine dans l'Idiot (1949) que  Gérard Philipe devient une légende. Dès lors, c'est la consécration. Pas une  femme ne manque de tomber amoureuse de lui. Il incarne le héros fragile et  courageux qui brave la société et symbolise l'image d'une jeunesse ardente : la  Chartreuse de Parme, 1948, le Rouge et le Noir, 1954, et surtout le Diable au  corps qui scandalise une partie de l'opinion, (1947).
  Émouvant, séducteur ou inquiétant, l'acteur se fond dans ses rôles si bien  qu'on croirait qu'ils ont été écrits pour lui. Avec Fanfan la Tulipe (1952), les  Belles de nuit (1952) ou Monsieur Ripois (1953), Gérard Philipe est au sommet de  sa gloire.
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