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Gérard de Nerval, (1808-1855), « Le château de Saint-Germain», Promenades et souvenirs, 1854-1855

Publié le 29/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Gérard de Nerval, (1808-1855), « Le château de Saint-Germain», Promenades et souvenirs, 1854-1855. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Le narrateur retrouve avec beaucoup de plaisir Saint-Germain, qui est pour lui « une vitre de souvenirs ». U se propose d"en visiter« le château bizarre ». Il vient de s'arrêter dans un café de la place du marché. On me servit une chope de bière. Il y avait au fond trois cloportes ; — un homme qui a vécu en Orient est incapable de s'affecter d'un pareil détaiL — Garçon ! dis-je, il est possible que j'aime les cloportes ; mais, une autre fois, si j'en demande, je désirerais qu'on me les servît à part. Le mot n'était pas neuf, s'étant déjà appliqué à des cheveux servis sur une omelette ; mais il pouvait encore être goûté à Saint-Germain. Les habitués, bouchers ou conducteurs de bestiaux, le trouvèrent agréable. Le garçon me répondit imperturbablement — Monsieur, cela ne doit pas vous étonner ; on fait en ce moment des réparations au château, et ces insectes se réfugient dans les maisons de la ville. Ils aiment beaucoup la bière et y trouvent leur tombeau. — Garçon, lui dis-je, vous êtes plus beau que nature ; et votre conversation me séduit... Mais est-il vrai que l'on fasse des réparations au château ? — Monsieur vient d'en être convaincu. — Convaincu, grâce à votre raisonnement ; mais êtes-vous sûr du fait en lui-même ? — Les journaux en ont parlé. Absent de France pendant longtemps, je ne pouvais contester ce témoignage. Le lendemain, je me rendis au château pour voir où en était la restauration. Le sergent-concierge me dit, avec un sourire qui n'appartient qu'à un militaire de ce grade : — Monsieur, seulement pour raffermir les fondations du château, il faudrait neuf millions ; les apportez-vous ? Je suis habitué à ne m'étonner de rien.— Je ne les ai pas sur moi, observai-je ; mais cela pourrait encore se trouver ! — Eh bien, dit-il, quand vous les apporterez, nous vous ferons voir le château. Gérard de Nerval, (1808-1855), « Le château de Saint-Germain», Promenades et souvenirs, 1854-1855 Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Vous pourrez, par exemple, en étudiant le caractère théâtral de la narration, vous interroger sur la drôlerie de l'anecdote et sur l'image que donne de lui-même G. de Nerval. ? Texte humoristique, presque sans cesse en style direct, donc très ? agréable à lire. On pourra constituer deux thèmes avec ces éléments : théâtre ; comique. _ ? Cependant, pour qui connaît un peu G. de Nerval, il peut y avoir surprise. On ne s'attend ni à cette structure ni à ce ton chez l'auteur de Fantaisie ou de El Desdichado. Il faudra donc aborder ce phénomène nouveau et réfléchir sur« l'image que donne de lui-même G. de Nerval». Les indications du libellé le suggèrent d'ailleurs. Devoir rédigé C'est au xixe siècle, au moment où le romantisme est en plein essor que Gérard de Nerval, auteur de récits subtils et originaux, laisse paraître dans les œuvres susdites une délicate sensibilité. Citons particulièrement à ce propos Les Filles du Feu. D'autre part sa poésie si. musicale, si« surréelle », selon son expression, si elle ne fut pas immédiatement perçue à sa juste valeur — ne le traita-t-on pas de « romantique mineur » ! — eut une influence posthume considérable. C'est pour lui-faire honneur que le mouvement surréaliste se dota de ce nom — surréel — surréalisme —, ses poésies, Les Chimères, ouvrant la voie aux recherches futures dans le domaine du rêve. ...»

« ÉPREUVE 21 Centres étrangers/Bordeaux, épreuve anticipée 1987 TEXTE Le narrateur retrouve avec beaucoup de plaisir Saint-Germain, qui est pour lui« une vitre de souvenirs ».

Il se propose d'en visiter« le château bizarre ».

Il vient de s'arrêter dans un café de la place du marché.

On me servi� une chope de bière.

Il y avai� au fond �WP?Z clo­ por�/Z ; -un homme qui a vécu en Orient es� incapable de s'affec�/W d'un pareil dé�&? - Garçon ! dis-je, il es� possible que j'aime les clopor�/Z ; mais, une au�X/ fois, si j'en demande, je désirerais qu'on me les servî � à part. Le mo� n'é�&? pas neuf, s'é�&L] déjà appliqué à des cheveux servis sur une omele�e ; mais il pouvait encore être goü�é à Sain�/WI&?M Les habitués, bouchers ou conduc�/cW[ de bes�@&bl le �WPbgxW/L agrfoble. Le garçon me répondi� imper�bW)&(E/H/Lt - Ivlonsieur, cela ne doi� pas vous étonner ; on fai� en ce momen� des répara�?PLZ au châ�/&b et ces insectes se réfu­ gien� dans les maisons de la ville.

Ils aimen� beaucoup la bière e� y �WPfg/L_ leur �PI(/&b. - Garçon, lui dis-je, vous ê�/Z plus beau que na�bW/ ; et votre conversation me séduit ...

Mais es�?E vrai que l'on fasse des réparations au château ? - Monsieur vient d'en ê�W/ convaincu. - Convaincu, grâce à vo�W/ raisonnemen� ; mais êtes-vous sür du fait en lui-même ? - Les journaux en on� parlé. Absen� de France pendan� long�/HTZ je ne pouvais con�/Z­ �/W ce �zHP?9L&9/ Le lendemain, je me rendis au châ�/&u pour voir où en é�&? la res�&cW&ion.

Le sergen�*PL*?/W9e me dit, avec un sourire qui n'appar�?/L qu'à un mili�&?X/ de ce grade : - Monsieur, seulemen� pour raffermir les fonda�>PLZ du châ­ �/&b il faudrai� neuf millions ; les appor�/ogPbZ ? Je suis habitué à ne m'é�PLL/X de rien.. »

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