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George Washington Né dans une famille de planteurs de Virginie, Washington effectua une scolarité irrégulière, avant d'être pris en charge par son frère Lawrence, à la mort de leur père.

Publié le 23/05/2020

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WASHINGTON George, Homme d’État nord-américain. Né dans le comté de Westmoreland (Virginie) le 11 février 1732, mort à Mount Vernon (Virginie) le 14 décembre 1799. Élevé dans la tradition de l’aristocratie coloniale, il débuta de bonne heure dans l’administration et l’armée anglaises. L’habileté dont il fit preuve au cours des campagnes contre les Français et les Indiens lui valut d’être nommé, en 1755, commandant en chef des forces de Virginie. Cette guerre sauvage fut pour lui une rude école de courage et d’humanité, de volonté, de foi et d’amour pour la patrie. Les quinze années qu’il passe, après avoir quitté l’armée coloniale (1759), dans sa propriété de Mount Vernon, furent certainement les plus heureuses de sa vie. Cependant, la domination anglaise étant devenue de plus en plus pesante, Washington acquit la conviction qu’il était nécessaire d’obtenir pour son pays l'indépendance par degrés, et, si possible, pacifiquement. Mais lorsque s’envenima l’insoluble conflit sur la question des taxes coloniales, Washington, repoussant toute idée de compromis, opta pour la révolution, considérée par lui comme un devoir. Connu pour sa valeur militaire, sa personnalité s’était également affirmée aux Congrès continentaux de 1774 et 75. Aussi fut-il nommé commandant en chef des forces révolutionnaires. D’une bande d’hommes mal nourris et sans préparation, à la tête desquels il se trouva (Cambridge, 3 juillet 1775), il fit en deux ans, malgré la défiance et les intrigues du Congrès, une armée relativement forte et toute pénétrée de sa foi religieuse. Prudent et temporisateur, son histoire, dès lors, se confondit avec celle de la guerre elle-même : siège et prise de Boston (1775-76), tentative de défense de New York et retraite habile dans le New Jersey (1776), perte de Philadelphie, suivie d’autres défaites jusqu’à l’alliance avec la France et la victoire de Monmouth (1778). Ce furent ensuite le siège de New York par les Alliés et la victoire de Yorktown (1781), précédés et suivis d’années sombres. En avril 1783, Washington victorieux faisait son entrée à New York, et, dès Noël, il avait regagné sa propriété. Trois ans après, il était nommé président de la Fédéral Convention et, en 1789, élu à l’unanimité premier président des États-Unis. Cette charge qu’il avait acceptée avec modestie, l’homme d’État s’en acquitta avec prudence et modération. Certes, on peut critiquer son conservatisme excessif, sa souplesse envers son fidèle collaborateur Alexander Hamilton, ses attitudes conventionnelles. Il était le premier à douter de ses qualités d’homme d’Etat et, dans l’ensemble, maintint habilement l’équilibre entre des tendances opposées et dangereuses. Washington se retira en 1797, lorsque John Adams, redoutant l’éventualité d’une guerre avec la France, le réclama à la tête de l’armée. Nul mieux que lui, peut-être, n’a fait coïncider l’ambition et le devoir. Il nous reste de lui des Mémoires (1748-49) — v. Ecrits divers, essais — et c’est sous sa direction que fut rédigée la Constitution fédérale des Etats-Unis d’Amérique (1777).

« George Washington. »

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