George Santayana (1863-1952)
Publié le 22/05/2020
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SANTAYANA George. Philosophe espagnol d’expression anglaise. Né à Madrid le 16 décembre 1863, mort à Rome le 26 septembre 1952. Santayana appartenait à une famille d’antique souche espagnole. A neuf ans, il fut conduit à Boston où sa mère, avec les trois enfants d’un précédent mariage, s’était déjà fixée, en marge de l’aristocratie marchande américaine a laquelle avait appartenu son premier mari. Santayana grandit dans cette ville, apprit l’anglais et fréquenta les écoles mais ne s’intégra jamais dans ce monde nouveau. Son détachement à l’égard du puritanisme survivant et l’ironique pénétration de la morale du monde où il vécut sont sous-jacents à toute son œuvre et apparaissent explicitement dans les trois volumes d’analyse psychologique intitulés : Caractères et opinions aux Etats-Unis [Character and Opinions in the United States, 1920], La Tradition élégante le dos au mur [The Genteel tradition at Bay, 1931] et Le Dernier Puritain . Diplômé de Harvard College, Santayana continua pendant deux ans ses études philosophiques a Berlin. Mais son enthousiasme juvénile pour la pensée allemande (en particulier pour Schopenhauer) ne tarda pas à se refroidir. Les années passant, il se changea en une hostilité active et exaspérée qui, en 1916, s’exprima dans L’Egotisme dans la philosophie germanique [Egotism in German Philosophy], la seule des nombreuses œuvres de Santayana dans laquelle son habituelle et olympienne égalité dame l’avait abandonné. Revenu en Amérique, il devint, en 1889, professeur de philosophie à Harvard. Il y demeura jusqu’en 1912 et, au milieu de collègues de tempérament foncièrement différent comme William James, l’isolement personnel et l’ironie détachée devinrent pour lui une règle normale de vie. Malgré sa carrière universitaire, ce n’est pas en philosophe qu’il écrivit ses premières œuvres mais en poète, amoureux de certains formes de beauté et de sagesse. Le premier livre qu’il publia, Sonnets et autres vers [Sonnets and Other Verses, 1894] fut suivi d’un volume en prose sur l’esthétique, Le Sens de la beauté. Avant que se terminât son séjour à Harvard, il avait écrit en outre, parmi d’autres volumes de poésie et de prose, les Interprétations de poésie et de religion, une somme en cinq volumes de sa philosophie personnelle, telle qu’il la concevait alors, intitulée La Vie de la raison et des études sur Trois Poètes philosophes [Three Philosophical Poets]. Au cours de ces années d’Harvard, il passa en Europe la majeure partie de son temps libre. Quand, en 1912, te legs d’un oncle lui donna l’indépendance financière, il donna sa démission à Harvard et, avec un sentiment de libération, il quitta pour toujours l’Amérique. Pendant la Première Guerre mondiale, c’est en Angleterre que Santayana choisit de séjourner. Il demeura à Oxford pendant plusieurs années. Il y était à nouveau un note étranger, mais cette fois dans un monde où la maturité et la densité culturelles répondaient à son génie . De ce séjour naquirent, en 1922, les méditations en prose intitulées Soliloques en Angleterre [Soliloquies in England]. La guerre finie, Santayana commença sur le continent la vie qu’il devait mener jusqu’à sa mort, une vie de cosmopolite sage, de vagabond semi-légendaire et studieux « aux dispositions sacerdotales ». Partout à son aise et partout étranger, il habita tantôt à Paris, tantôt à Londres, tantôt à Rome. C’est cette vie parfois pénible de vagabond solitaire qu’illustre une longue série d’œuvres dont la rigueur intellectuelle est alternativement obscure et lumineuse suivant que sa prose est saccadée et baroque ou dotée d’un rythme pétillant et fascinant. La plus importante de ces œuvres fut la somme en quatre volumes qui expose les derniers développements de sa pensée, Les Royaumes de l’être [Realms of Being, 1927-1940]; la plus surprenante fut un roman, Le Dernier Puritain, publié alors qu’il avait soixante-seize ans et qui fut pour un temps un grand succès d’édition. Ses dernières années, passées dans un couvent romain (où il mourut du cancer), furent consacrées à une étude de la religion, L’Idée du Christ dans les Evangiles [The Idea of Christ in the Gospels, 1946], à une étude des institutions politiques, Puissances et dominations [Powers and Dominations, 1951] et à une autobiographie, Personnes et lieux [Persons and Places]. Les lecteurs de l’œuvre de Santayana (à l’exception des romans) n’ont jamais été nombreux, et il s’agit le plus fréquemment d’hommes de tempérament littéraire (habitués, comme Santayana, à considérer les œuvres philosophiques comme autant de « poèmes » conceptuels qui donnent une vision unique de l’univers), plutôt que de philosophes systématiques, qui le trouvent trop élusif, trop poétique, trop olympien, trop a l’écart, soit des problèmes contemporains, soit des concepts traditionnels de la pensée. ♦ «Je n’ai jamais eu peur de la désillusion, je l’ai choisie. » Santayana. ♦ « Jamais depuis Platon la philosophie n’avait parlé langue aussi belle. » Will Durant. ♦ « Personne de mieux doué pour la littérature n’est apparu sur la scène américaine, personne n’a mieux écrit sur le sol américain. Dans sa génération comme dans celle qui la suit, aucun écrivain en prose n’est comparable à Santayana. Il faut, pour l’égaler, remonter jusqu’aux plus grands stylistes vivants, jusqu’à Thomas Mann, qui le surpasse bien entendu en richesse créatrice et en diversité, jusqu’à Paul Valéry à qui il est égal en précision et supérieur pour la beauté sensuelle et la profondeur du ton. » Ludwig Lewisohn. ♦ « Santayana est remarquable par l’admirable clarté de sa pensée et il ne partage cette caractéristique qu’avec les hommes de génie des XVIIe et XVIIIe siècles. » Whitehead.
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George Santayana
1863-1952
Opposa à l'instrumentalisme de Dewey l'idéal d'une sagesse où la valeur est définie par
son caractère subjectif et désintéressé.
Né en Espagne, élève puis collègue de Royce et de
James, il se retira en Italie où il mourut.
Son œ uvre, très variée, comprend de nombreux
travaux de philosophie tel que : The Life of Reason (1905-06), The Realm of Being (1923-40),
d'esthétique, de critique et même des ouvrages littéraires : Le Dernier Puritain (1935).
Œ uvre où le subjectivisme se superpose de manière paradoxale à un réalisme qui tient la
matière pour seul agent causal.
La pensée est définie comme origine des valeurs et la
raison comme effort pour définir un idéal humain.
L'esprit est illuminé par la
contemplation des essences dont il est la source.
Expérience — celle, par exemple, de
l'art — à travers laquelle l'homme échappe au chaos et atteint à une activité proprement
humaine..
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