Databac

George Bernard Shaw

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : George Bernard Shaw. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
George Bernard Shaw est né en 1856 à Dublin, de l’union d‘un sympathique ivrogne qui se prétendait un aristocrate et d'une femme douce pour la musique et qui regretta cette union. Shaw fut élevé à Dublin. Il n'apprit pas grand-chose à l'école, mais il acquit une instruction musicale poussée grâce à un professeur de chant, ami de sa mère, John Vandeleur Lee. Quand il eut seize ans, sa mère quitta Dublin pour Londres. Shaw resta avec son père et dut travailler quelque temps comme caissier. A vingt ans, trouvant intenable la vie de Dublin, il s'en alla rejoindre sa mère qui donnait des leçons de chant à Londres. Ils vécurent dans une extrême pauvreté : Shaw se refusait à tout travail qui ne lui plaisait pas et demeura neuf années à la charge de sa mère. Imbu de son importance, timide, maigre et grand, il avait la peau très blanche et la chevelure (et plus tard la barbe) d'une belle couleur orange. Il écrivit plusieurs romans que, pendant des années, il ne parvint pas à faire publier et qui montrent qu'il n'avait pas de dons pour le récit. Durant cette période, il travailla avec succès à dominer sa timidité en saisissant toutes les occasions possibles de prendre la parole en public dans les circonstances les plus diverses. Spirituel, prompt à la repartie, il devint bientôt un orateur populaire et recherché, sans jamais tirer un sou de ces manifestations oratoires. Au cours des neuf premières années de sa vie à Londres, il gagna six livres sterling. Il passait une grande partie de son temps à la bibliothèque du British Museum, lisant énormément. La lecture de Karl Marx le convertit au socialisme et il s'inscrivit à la Fédération socialiste démocratique et à la Société fabienne qui venait de se créer. Ce fut ainsi qu'il connut William Morris, poète et artiste artisan, avec qui il se lia d'une solide amitié. A la Société fabienne, il noua également des amitiés durables avec Sidney Webb, Graham Wallas, aussi bien qu'avec Sydney Olivier et avec Ramsay MacDonald. Dans la salle de lecture du British Museum, le traducteur d'Ibsen, William Archer, fut un jour piqué de curiosité en voyant Shaw lire alternativement Das Kapital et la partition d'un opéra de Wagner. Il fit sa connaissance et l'engagea ensuite pour rédiger des comptes rendus, puis en qualité de critique d'art. Shaw ne tarda pas à proposer des articles sur la musique et put mettre de la sorte en œuvre les amples connaissances qu'il avait acquises dans ce domaine. Il devint également par la suite critique théâtral. Sa plume était d'une drôlerie brillante ; si sérieuse que fût sa pensée il voulait toujours écrire avec la plus grande désinvolture et ne perdait jamais une occasion de se moquer de la façon dont il se mettait lui-même en avant, faisant ainsi passer sa vanité pour un léger travers qui amusait le lecteur.

« George Bernard Shaw George Bernard Shaw est né en 1856 à Dublin, de l'union d‘un sympathique ivrogne qui se prétendait un aristocrateet d'une femme douce pour la musique et qui regretta cette union.

Shaw fut élevé à Dublin.

Il n'apprit pas grand-chose à l'école, mais il acquit une instruction musicale poussée grâce à un professeur de chant, ami de sa mère,John Vandeleur Lee.

Quand il eut seize ans, sa mère quitta Dublin pour Londres.

Shaw resta avec son père et duttravailler quelque temps comme caissier.

A vingt ans, trouvant intenable la vie de Dublin, il s'en alla rejoindre samère qui donnait des leçons de chant à Londres.

Ils vécurent dans une extrême pauvreté : Shaw se refusait à touttravail qui ne lui plaisait pas et demeura neuf années à la charge de sa mère.

Imbu de son importance, timide,maigre et grand, il avait la peau très blanche et la chevelure (et plus tard la barbe) d'une belle couleur orange. Il écrivit plusieurs romans que, pendant des années, il ne parvint pas à faire publier et qui montrent qu'il n'avait pasde dons pour le récit.

Durant cette période, il travailla avec succès à dominer sa timidité en saisissant toutes lesoccasions possibles de prendre la parole en public dans les circonstances les plus diverses.

Spirituel, prompt à larepartie, il devint bientôt un orateur populaire et recherché, sans jamais tirer un sou de ces manifestationsoratoires.

Au cours des neuf premières années de sa vie à Londres, il gagna six livres sterling. Il passait une grande partie de son temps à la bibliothèque du British Museum, lisant énormément.

La lecture de KarlMarx le convertit au socialisme et il s'inscrivit à la Fédération socialiste démocratique et à la Société fabienne quivenait de se créer.

Ce fut ainsi qu'il connut William Morris, poète et artiste artisan, avec qui il se lia d'une solideamitié.

A la Société fabienne, il noua également des amitiés durables avec Sidney Webb, Graham Wallas, aussi bienqu'avec Sydney Olivier et avec Ramsay MacDonald. Dans la salle de lecture du British Museum, le traducteur d'Ibsen, William Archer, fut un jour piqué de curiosité envoyant Shaw lire alternativement Das Kapital et la partition d'un opéra de Wagner.

Il fit sa connaissance etl'engagea ensuite pour rédiger des comptes rendus, puis en qualité de critique d'art.

Shaw ne tarda pas à proposerdes articles sur la musique et put mettre de la sorte en œuvre les amples connaissances qu'il avait acquises dans cedomaine.

Il devint également par la suite critique théâtral.

Sa plume était d'une drôlerie brillante ; si sérieuse que fûtsa pensée il voulait toujours écrire avec la plus grande désinvolture et ne perdait jamais une occasion de se moquerde la façon dont il se mettait lui-même en avant, faisant ainsi passer sa vanité pour un léger travers qui amusait lelecteur. Le socialisme révolutionnaire de ses jeunes années fut mis à une rude épreuve un novembre 1887, lorsque leschômeurs provoquèrent des troubles à Londres.

La police chargea les manifestants ; Cunningham Graham, un desdirigeants qui avait été arrêté et blessé, déclara que Shaw avait été le premier à tourner les talons et filer.

"Il m'aflatté, répondit Shaw par la suite : je n'ai même pas été assez raisonnable pour le faire." Mais il abandonna à jamaisles méthodes révolutionnaires en faveur de la politique fabienne de pénétration progressive de la machine de l'État.Il avait l'œil trop sûr pour croire qu'une révolution opérée par la foule pourrait amener autre chose que l'avènementd'une tyrannie. Shaw se lia très étroitement avec Sidney Webb, encyclopédie vivante de statistique économique et sociale qui futdésormais l'arsenal auquel Shaw puisa les boulets rouges qu'il envoya aux quatre vents, sachant toujours attirer lesregards par son esprit et sa cocasserie.

Leurs efforts conjugués leur gagnèrent peu à peu une notable partie del'intelligentsia et de la bourgeoisie.

L'heure du socialisme fabien sonna quand Shaw et les Webb mirent la main sur lemouvement syndical qu'ils avaient amené à adopter le socialisme d'État de leur cru. Shaw n'était cependant pas un simple batteur d'estrade.

A Saint Pancras où il résidait, il prit part à l'administrationmunicipale et y fit preuve de solides capacités.

Il découvrit alors les taudis dont le souvenir se retrouve dans plusd'une de ses pièces. On a comparé son visage à "un œuf mal poché", mais Shaw plaisait aux femmes et était attiré par elles.

Il aimait àflirter et à posséder les cœurs ; mais là, un vieux fond de puritanisme et une prudente appréhension du scandalel'arrêtaient en général et le faisaient battre en retraite.

"C'est par la poste que se traitent au mieux les affairesd'amour" : telle fut la maxime qu'il appliqua notamment aux rapports qu'il eut avec Ellen Terry, la plus grandecomédienne d'Angleterre, pendant des années.

Il entretint avec elle une correspondance passionnée, mais il ne larencontra que de loin en loin et il ne fut jamais son amant.

Il ne se hasardait aux rapports physiques qu'avec desfemmes dont il savait avec certitude qu'elles n'émettraient à son endroit aucune prétention à l'exclusivité. En 1898, il s'était surmené et était tombé gravement malade dans l'appartement de sa mère sans avoir personne quipût le soigner.

Charlotte Payne Townshend, qui l'avait rencontré chez les Webb et était tombée amoureuse de lui,prit soin de lui ; elle loua une maison dans laquelle elle fit transporter le malade.

Par souci des convenances, Shawl'épousa.

La mariée était fort riche et Shaw n'eut plus dès lors de soucis d'argent.

Ses pièces, du reste,commençaient déjà à être reçues et il était à la veille de connaître comme auteur de théâtre succès et profits.

Lapremière pièce écrite par lui l'avait été sur la proposition de William Archer qui pensait à une collaboration.

Shawtransforma l'intrigue imaginée par Archer et en fit Maisons de veuves.

Les pièces de Shaw avaient été pendant desannées un objet d'horreur pour les directeurs de théâtres dont plus d'un se souvenait des flèches décochées parShaw le critique.

Henry Irving avait même cherché à acheter ses bonnes grâces en lui proposant d'accepter l'Homme. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles