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Genève.

Publié le 08/12/2021

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Genève. ville de Suisse et chef-lieu du canton de Genève. 170 200 habitants, dans une
agglomération de 424 000 habitants. Située de part et d'autre du Rhône, à sa sortie du lac
Léman, carrefour international, Genève est une des villes les mieux situées d'Europe.
L'industrie, dominée par l'horlogerie, la bijouterie, la fabrication d'instruments de précision, la
confection et la chocolaterie, ne joue qu'un rôle secondaire ; Genève est surtout un centre
financier, commercial, intellectuel, touristique et diplomatique, d'allure très cosmopolite. Les
principaux monuments sont la cathédrale Saint-Pierre, élevée du Xe au XIIIe siècle, en partie
reconstruite au XVIe siècle, église protestante depuis 1536 ; le monument de la Réformation,
à la gloire des fondateurs du protestantisme ; le palais des Nations, construit dans les années
trente, qui, après avoir abrité la Société des Nations, sert maintenant aux services européens
de l'ONU. En été, un jet d'eau colossal signale la ville de très loin. Dans une île du Rhône se
dresse la statue de Jean-Jacques Rousseau, Genevois de naissance. Plus de deux cents
organisations, parmi lesquelles la Croix-Rouge internationale, le Bureau international du travail
(BIT) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), ont leur siège permanent à Genève.
L'aéroport de Cointrin assure les communications qu'exigent les activités internationales de la
ville.

Histoire.
Un village sur pilotis existait sur les bords du lac Léman dès l'époque néolithique. La nation
allobroge s'y établit (d'où le nom de Colonia Allobrogum, devenu Geneva au Moyen Âge),
puis la domination romaine, au IIe siècle avant J.-C., en fit un centre commercial actif. La
ville, partie intégrante du royaume de Lothaire après le partage de Verdun (843), fut
intégrée en 888 au royaume de Bourgogne, puis appartint au Saint Empire (1032). Après
le XIe siècle, les comtes de Genève cherchèrent à établir leur pouvoir en luttant à la fois
contre les évêques de la ville, qui étaient soutenus par les empereurs, et contre les comtes
de Savoie. Les habitants jouèrent de ces rivalités pour conquérir leurs libertés municipales.
Le comte Amédée de Savoie acheta le comté de Genève en 1401, puis, devenu pape sous
le nom de Félix V, prit le titre d'évêque de Genève et le contrôle de la ville. La résistance
des habitants s'organisa : ils se divisèrent en « Eidgenots « (patriotes) et « Mamelucs «
(partisans de la Savoie). Grâce à son alliance avec Fribourg et Berne, Genève conquit enfin
son indépendance par le traité de Saint-Julien en 1530. La ville était alors devenue un pôle
artisanal et commercial important, qui avait fondé sa prospérité sur des « foires «
réputées.
Partisans de la Réforme, les Genevois chassèrent alors leur évêque, et la ville devint
une République libre (1533). Calvin s'y établit en 1536 et fit de Genève, jusqu'à sa mort
(1564), sa capitale spirituelle, accueillant les réfugiés des guerres de Religion (1567,
premier jeûne pour protester contre la répression à Lyon) et faisant régner une dure
discipline (exécution du théologien hérétique Michel Servet). La lutte contre les ducs de
Savoie, qui avait repris après 1570, s'acheva par l'attaque infructueuse de CharlesEmmanuel Ier , surnommée « l'Escalade « en 1602. La Savoie renonça alors à Genève
définitivement. La ville prit rapidement son essor, devenant un centre bancaire, artisanal
(horlogerie) et intellectuel (l'Académie de Genève avait été fondée, dès 1559, par
Théodore de Bèze et Calvin). Elle restait néanmoins gouvernée par un patriciat fermé, au
moralisme rigoureux, contre lequel éclata en 1790 une révolution, inspirée de celle de la
France et qui proclama, en 1792, l'égalité des citoyens. En 1798, la ville fut occupée par
les troupes françaises, annexée et intégrée au département du Léman ; libérée par les
troupes autrichiennes, elle entra en 1814 dans la Confédération helvétique et se donna une
Constitution libérale en 1847. Lieu d'asile politique, plaque tournante de la diplomatie et de
la finance, la ville, grâce à son statut de neutralité, accueillit également de nombreux
réfugiés.
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Les corrélats
Suisse - Histoire

Les conférences de Genève.

Sous ce nom, on désigne d'abord une conférence internationale qui se tint du 26 avril au
20 juillet 1954 sur les problèmes coréens et indochinois, et qui réunit les délégués de dixneuf pays, parmi lesquels ceux de l'Alliance atlantique, la Chine et l'URSS. Elle ne réussit pas
à régler le problème de la partition de la Corée. En revanche, sous l'impulsion de Pierre
Mendès France devenu président du Conseil le 18 juin 1954, elle aboutit à un accord de
cessez-le-feu en Indochine. Les accords de Genève prévoyaient également le partage du
Viêt-nam en deux zones (de part et d'autre du 17e parallèle) et l'organisation d'élections
libres dans tout le pays dans un délai de deux ans.
Du 18 au 23 juillet 1955, une conférence « au sommet « réunit le président des ÉtatsUnis, le général Eisenhower, le président du Conseil français, Edgar Faure, le Premier
ministre britannique, Eden, et le chef du gouvernement soviétique, Boulganine. Les
problèmes abordés furent ceux d'une éventuelle réunification de l'Allemagne, de la sécurité
européenne, de la question du désarmement et des contacts entre le bloc occidental et le
bloc oriental. La conférence n'aboutit à aucune décision concrète, mais révéla les prémices
d'une détente dans les relations internationales.
Une autre conférence eut lieu du 27 octobre au 27 novembre 1955 en vue de régler
les mêmes problèmes, conférence à laquelle participaient les ministres des Affaires
étrangères de France, d'Union soviétique, de Grande-Bretagne et des États-Unis.
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Les corrélats
Viêt-nam - Histoire - Guerre d'Indochine et guerre du Viêt-nam

Les conventions de Genève.
À l'initiative du comité international de la Croix-Rouge, une convention internationale fut
conclue à Genève, en 1864, sur la protection des malades et des blessés militaires en
temps de guerre et sur l'inviolabilité des organisations médicales militaires. Celles-ci
recevaient pour emblème une croix rouge sur fond blanc. La convention fut révisée en
1906 et en 1929. Une convention sur la protection des populations civiles en temps de
guerre y fut également signée en 1949.
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Les corrélats
Calvin Jean
Croix-Rouge
Escalade
Léman (lac)
OIT (Organisation internationale du travail)
OMS (Organisation mondiale de la santé)
Réforme
Rousseau Jean-Jacques
Savoie
Suisse - Géographie - L'organisation de l'espace
Suisse - Géographie - Les aspects humains
Suisse - Géographie - Les conditions naturelles - Climat et végétation
Suisse - Histoire
Viêt-nam - Histoire - Guerre d'Indochine et guerre du Viêt-nam
Les natifs de ce lieu
Amiel Henri Frédéric
Appia Adolphe
Argand Émile
Bally Charles
Bloch Ernest
Candolle (Augustin Pyrame de)

Cherbuliez Victor
Christiné Henri
Cingria Charles-Albert
Colladon Daniel
Cramer Gabriel
De La Rive Auguste
Ducommun Élie
Dunant Henri
Fazy (Jean Jacob, dit James)
Ferrière Adolphe
Goretta Claude
Haldas Georges
Liotard Jean Étienne
Martin Frank
Necker de Saussure (Albertine Adrienne de Saussure, dite Mme)
Necker Jacques
Novarina Valère
Panzera Charles
Petitot Jean
Pictet Raoul Pierre
Pinget Robert
Pradier (Jean-Jacques, dit James)
Rousseau Jean-Jacques
Saussure (Ferdinand de)
Simon (François, dit Michel)
Sismondi (Jean Charles Léonard Simonde de)
Soutter Michel
Starobinski Jean
Tanner Alain
Thalberg Sigismund
Toepffer Rodolphe
Victor Paul-Émile
Wissmer Pierre
Les médias
Suisse - carte physique
Suisse - carte politique
Les livres
Genève - vue générale du site et de la ville, page 2138, volume 4
Genève - les quais et avenues de la ville neuve, page 2138, volume 4
Genève - le monument de la réformation, page 2138, volume 4

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