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GÉNÉTIQUELOIS OUBLIÉESLe XXe siècle s'ouvre sur un événement qui marqua une transformation profondede toutes les branches des sciences biologiques.

Publié le 22/05/2020

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« 1 GÉNÉTIQUE LOIS OUBLIÉES Le XX esiècle s’ouvre sur un événement qui marqua une transformation profonde de toutes les branches des sciences biologiques.

De façon indépendante et simultanée, Hugo de Vries (1848-1935), Karl Correns (1864-1933) et Erich Tschermak von Seysenegg (1871-1972), trois botanistes qui travaillaient sur le croisement de différentes variétés végétales (hybridation), découvrent le travail sur les lois de l’hérédité qu’un moine bohême, Gregor J.

Mendel (1822-1884), a élaboré depuis environ trente ans, exposé à la Société de sciences naturelles de Brno et publié en 1865, en restant presque totalement ignoré.

Ces lois simples et rigoureuses (hérédité) décrivent la façon dont, à travers les croisements, les caractères héréditaires se distribuent à partir d’un couple de « parents » dans les générations suivantes et établissent quelques faits importants : la contribution égale des deux parents, la conservation de la séparation des caractères parentaux, qui ne se mélangent pas entre eux, et l’existence de caractères dominants et récessifs.

La connaissance des lois de Mendel donne une explication à la conservation de variétés individuelles à l’intérieur des populations, qui, dans l’hypothèse où les caractères se mélangeraient, devraient disparaître au cours des générations successives de croisements. Les lois de Mendel permettaient de donner un nouveau cadre théorique à un grand nombre de connaissances accumulées au cours des décennies précédentes. Pourtant, elles ne furent pas acceptées immédiatement, ni sans difficultés. Initialement et jusqu’à 1910 environ, elles commencèrent à se diffuser au sein de la communauté scientifique grâce à ceux qui, comme le biologiste anglais William Bateson (1861-1926), qui les défendaient contre d’autres qui n’acceptaient pas la vision discontinue et « particulaire » invoquée par Mendel pour expliquer les mécanismes génétiques, surtout en l’absence de preuves concrètes de l’existence de « facteurs » héréditaires.

Cette première période est aussi définie comme celle de la « génétique formelle », parce que les facteurs héréditaires étaient considérés comme de pures entités abstraites, nécessaires pour établir les lois de distribution des caractères, et non comme des entités réelles, associées à une structure cellulaire spécifique.

L’embryologiste américain Thomas H.

Morgan (1866-1945), qui devait par la suite recevoir le prix Nobel en 1933 pour avoir démontré la valeur du schéma mendélien comme théorie générale de l’hérédité, qualifiait, dans un écrit de 1909, les explications mendéliennes d’« acrobaties conceptuelles hasardeuses », mettant l’accent sur « la nature purement formelle et arbitraire des formulations » et rappelant que les facteurs de Mendel ont seulement « une nature hypothétique ».

Cette aversion était également due à une confusion fondamentale entre la particule héréditaire et le caractère qui lui était associé, qui se manifeste dans l’individu adulte.

La distinction entre ce qui est aujourd’hui appelé phénotype, c’est-à-dire l’ensemble des caractères d’un organisme, et le génotype, c’est-à-dire l’ensemble des facteurs héréditaires qui sous-tendent ces caractères, fut révélée en 1911 par le botaniste danois Wilhelm Johannsen.

Cette distinction amena à concevoir le gène (terme introduit par Johannsen en 1909) uniquement comme un facteur potentiellement producteur du caractère chez l’adulte, et éclaircit les concepts de récessivité et de dominance, rendant plus facilement acceptable la théorie de Mendel dans le contexte scientifique.. »

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