Databac

GENET JEAN

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : GENET JEAN Ce document contient 1242 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Biographie.

« Le drame R ien ne prédestinait Jean Genet à devenir un écrivain.

Né le 19 décembre 1910 à Paris, il fut abandonné par sa mère, dont il ne lui resta que son prénom, Gabrielle, et un immense vide.

Pupille de l 'As­ sistance publique, il fut placé dans une famille paysanne du Morvan.

Il semble avoir été un élève sans histoire, plutôt bon, jusque vers sa dixième année, lorsque se produisit ce que Sartre appelle le drame de sa vie.

Accusé injustement de vol, il fut retiré de l'école et placé en maison de correction à Mettray.

A peine accepté dans la société, il en était chassé ; et puisqu'on l'accusait à tort d'être un voleur, il allait en être un.

Dans le Journal du voleur (1949), Genet dit à ce sujet : « Je me recon­ naissais le lâche, le traître, le voleur, le pédé qu'on voyait en moi.

Une accusation peut-être portée sans preuve, mais afin de me trouver coupable il semblera que j'eusse dû commettre les actes qui font les traîtres, les voleurs, les lâches, or il n'en était rien: en moi-même, avec un peu de patience, par la réflexion, je découvrais assez de raisons d'être nommé de ces noms .

» Voleur et marginal A Mettray, en pleine adolescence, avec une sorte de volonté méti­ culeuse de se marginaliser, Genet adopta les règles de vie du milieu, la seule famille prête à l'accepter, lui et ses camarades.

Pris dans une sorte d'engrenage, comme s'il fallait se punir pour expier la faute qu'il n'avait pas commise, il aggrava l'absence de sa famille naturelle par l' àmour des garçons, et il aggrava cet amour « par le vol, et le vol par le crime ou la complaisance du crime».

Après s'être évadé de la maison de correction, Genet semble avoir signé pour un temps à la Légion étrangère, mais il déserta.

Il passa alors une Portrait de Genet par Jean Marais Patrix, Saint­ Germain-des-Prés, tableau d'Émile Binet.

Au centre, avec un bonnet de prisonnier, Jean Genet.

Parmi les autres personnages, on distingue Boris Vian, Jacques Prévert, Juliette Gréco et Jean-Paul Sartre Sa int Genet , co médien et martyr, tel est le titre d'un texte de Sartre consacré à Genet, publié en 1952 et qui se trouve aujourd'hui dans le premier volume des œuvr es complète s de Genet (Gallimard, 1952 ).

xx• s1i- :cu : Le monde l'avait refusé, il refusa le monde, dans sa vie et dans ses œuvres, qui firent de Jean Genet une sorte de poète maudit dont les pièces et les romans firent scandale.

dizaine d'années (1930-1940) à va­ gabonder dans l'Europe des bouges et des bordels, vivant le plus souvent comme un clochard.

Constamment aux prises avec la police et la justice, il était tantôt voleur ou faux-monnayeur, tantôt trafiquant ou prostitué.

Après l'Italie, la You­ goslavie, l'Autriche, la Tchécoslovaquie et la Pologne, il se retrouva en Allemagne, où il passa un long temps en prison.

C'est là, peut­ être, qu'il commença à écrire, obsédé par la du­ plicité de la morale dans une société dominée selon lui par la répres­ sion et l'hypocrisie.

A Anvers, comme précédemment à Marseille, à Barcelone ou à Brest, dans ces ports où les exclus rêvent de partir pour des mondes meilleurs, Jean Genet continua à mener sa vie de petit. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles