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Gênes.

Publié le 06/12/2021

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Gênes.
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PRÉSENTATION

Gênes, en italien Genova, ville du nord-ouest de l'Italie, chef-lieu de la Ligurie et chef-lieu de province, sur le golfe de Gênes, en mer Ligurienne. La ville s'étend à
proximité d'un port naturel, au pied d'un col des Apennins.

2 ÉCONOMIE
2.1 Le premier port d'Italie
Gênes dispute à la ville de Marseille la place de premier port européen sur la mer Méditerranée. Débouché maritime de la plaine padane (Piémont, Lombardie), le port de
Gênes, le premier d'Italie, alimente également les pays d'Europe occidentale (en particulier la Suisse et l'Allemagne). Les infrastructures portuaires, sévèrement
endommagées durant la Seconde Guerre mondiale, ont été développées et modernisées.

2.2

Un pôle industriel actif

Les efforts consentis quant aux infrastructures portuaires ont permis à la construction navale de devenir la première industrie de la ville. La production de moteurs et de
pièces automobiles, de produits chimiques et le traitement des productions agricoles sont également des activités largement développées. Gênes possède également des
sucreries et des raffineries.
L'essor de ce pôle industriel actif -- Gênes est la troisième ville industrielle d'Italie -- a cependant été freiné par la crise prolongée que traversent depuis les années 1980 les
secteurs porteurs de son économie : la sidérurgie, les transports maritimes, la construction navale. Dans le secteur tertiaire, qui, depuis de nombreuses années, devance
celui de l'industrie en termes d'emplois, les activités financières et administratives sont prépondérantes.

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PAYSAGE URBAIN

La partie ancienne de la ville s'étire sur une étroite bande de plaine côtière s'étendant à l'est et au nord du vieux port, autour duquel a été construit par la suite un port
moderne. Les quartiers industriels et résidentiels s'étendent à l'est et à l'ouest du littoral, ainsi que sur les collines situées à l'arrière du vieux port.
Gênes possède une structure urbaine complexe : le centre historique, vaste et stratifié, allie une épaisseur résolument médiévale à des saillies Renaissance et baroques
-- notamment le long de la via Garibaldi, l'une des artères les plus monumentales de la Renaissance italienne.
Au coeur du vieux quartier se dresse l'église romane de San Donato (XIIe-XIIIe siècles). De style gothique génois, la cathédrale Saint-Laurent (XIIe-XIVe siècles) renferme
de très nombreuses oeuvres d'art de grande valeur ; la construction de la cathédrale, consacrée en 1118, aurait débuté à l'époque où les premiers butins furent ramenés des
croisades. Non loin, la place San Matteo est intimement liée à la famille Doria, l'une des maisons aristocratiques les plus prestigieuses de la région : outre la résidence de la
famille Doria, la place médiévale abrite l'église San Matteo, fondée par cette même famille en 1125 et gardienne du tombeau de l'un de ses membres les plus illustres, le
condottiere génois Andrea Doria.
Gênes est riche en palais des XIVe et XVe siècles, dont le palazzo Rosso et le palazzo Bianco ; construit entre le XVIe et le XVIIIe siècle, le palais Spinola renferme une vaste
collection de peintures (Antonello da Messina, Bruegel le Jeune, Van Dyck). Construite au XVIIe siècle, l'église Santissima Annunziata est un exemple remarquable du style
baroque génois. Le cimetière de Staglieno, du XIXe siècle, se distingue par ses monuments spectaculaires.

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PATRIMOINE CULTUREL

Gênes possède des traditions culturelles profondément ancrées, que perpétuent une université active et un grand nombre de musées, bibliothèques, théâtres, instituts
artistiques et culturels, ainsi qu'une activité éditoriale florissante. Quoique importante, la fréquentation touristique n'est pas véritablement à la hauteur de la richesse du
patrimoine artistique et culturel de la ville.
Outre les collections du palais Spinola, Gênes possède plusieurs belles galeries de peintures, notamment au palazzo Bianco (oeuvres de Véronèse, du Pontormo, du
Caravage, de Gerard David et de Rubens) et au palazzo Rosso (Titien, le Tintoret, Van Dyck).
La cité est célèbre pour avoir vu naître Christophe Colomb.

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HISTOIRE

Fondée entre le VIIe et le VIe siècle av. J.-C. par des Ligures venus de l'Apennin voisin, Gênes se développe au cours des siècles suivants grâce à l'accès qu'offre son port
naturel. Détruite par les Carthaginois en 209 av. J.-C., la cité est reconstruite par les Romains, qui en font un municipe. Usant des droits municipaux dont elle bénéficie, elle
s'engage dans une activité commerciale intense, en particulier dans l'exportation de peaux, de bois et de miel, jusqu'à devenir le port principal de la Gaule cisalpine.
La ville passe ensuite entre les mains des Goths, puis des Byzantins et des Lombards et, enfin, de Charlemagne. Au XIe siècle, elle devient une république maritime
gouvernée par des consuls et participe à la campagne contre des corsaires musulmans entrés dans la zone maritime italienne. Les Génois, alliés à la ville de Pise,
parviennent à chasser les Sarrasins installés en Corse et en Sardaigne, deux îles qui deviennent ensuite les enjeux d'un long conflit maritime entre les deux cités. Au cours
du XIIe siècle, ils étendent leur domination à la côte adjacente et aux vallées montagneuses voisines. Les marchands de la cité, profitant de l'engouement naissant des
Européens pour les articles venus du Moyen-Orient, s'implantent dans tous les grands centres de commerce : ainsi, des forts et des comptoirs commerciaux prolifèrent
autour de la Méditerranée et de la mer Égée et jusqu'à la mer Noire. L'obtention de privilèges commerciaux, en particulier à Smyrne et à Constantinople, accentuent les
rivalités entre Gênes et Venise, qui se soldent par une guerre au milieu du XIIIe siècle. Lors de la bataille de la Meloria (1284), Gênes écrase Pise ; les Vénitiens sont
vaincus à Korèula (aujourd'hui en Croatie) en 1299.
En 1339, la Sérénissime République de Gênes, dirigée jusque-là par un groupe de riches marchands et de banquiers de façon oligarchique, se dote d'un doge, sur le modèle
vénitien. La puissance de Gênes commence à décliner à la fin du XIVe siècle et, en 1380, la flotte génoise tombe entre les mains des Vénitiens à Chioggia. À partir de cette
date, Venise gagne du terrain et Gênes perd ses possessions les unes après les autres -- elle conserve toutefois la Corse, son dernier bastion, jusqu'en 1768, avant de la
céder à la France.
Les luttes internes, qui ont divisé et affaibli la ville, cessent sous l'autorité du doge Andrea Doria, qui contracte une alliance avec Charles Quint, en 1528, et établit une
nouvelle Constitution. La République de Gênes connaît alors une nouvelle période de prospérité en tant que centre d'activité bancaire et de construction navale ; jusqu'à la
moitié du XVIIe siècle, son rayonnement culturel et politique est tel que l'on parle de « siècle des Génois «. Bien que dominée par ses puissants voisins, la France et le
Piémont, Gênes conserve son indépendance jusqu'en 1797, date à laquelle Napoléon Bonaparte l'intègre à la nouvelle République ligurienne, avant d'être annexée par la
France, en 1805. La ville est ensuite cédée au royaume de Piémont-Sardaigne en 1815. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, des bombardements répétés

endommagent les quartiers industriels et le port de Gênes.
Population (2007) : 615 686 habitants.

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