Gédéon Tallemant des Réaux (1619-1692)

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Gédéon Tallemant des Réaux1619-1692L'un des familiers de la Chambre bleue d'Arthénice, il collabora à la Guirlande de Julie. Ce document contient 116 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

TALLEMANT DES RÉAUX Gédéon. Mémorialiste français. Né à La Rochelle le 2 octobre 1619, mort à Paris le 10 novembre 1690. Fils d’un riche banquier qui s’installa à Paris en 1634, Gédéon Tallemant des Réaux, après avoir fait de bonnes études à Bordeaux, fréquenta la société élégante du temps et se lia avec l’abbé de Retz, le futur cardinal, qu’il accompagna en Italie, avec Voiture, rencontré à Rome. Reçu à l’hôtel de Rambouillet, chez Madeleine de Scudéry et Mme de la Suze, Tallemant rassemblait des notes sur les personnages les plus marquants de la société. La marquise de Rambouillet, qui eut connaissance de quelques-uns de ces portraits, l’encouragea fort a en faire un recueil qui devint les Historiettes , auxquelles Tallemant travailla à partir de 1657, mais qui restèrent inédites. Vers la fin de sa vie, ruiné par la banqueroute de la banque Tallemant, séparé de sa femme qui se convertit au catholicisme, attristé par des deuils familiaux, Tallemant des Réaux abjura le protestantisme en 1685. La société qu’il avait connue avait disparu et il termina sa vie dans l’isolement. Lorsque les Historiettes furent présentées au public par Monmerqué et ses collaborateurs en 18341835, on mit en doute leur authenticité, cette peinture si réaliste, voire caustique et cynique, ne correspondait pas à l’idée qu’on se faisait de la société de la première moitié du XVIIe siècle, on y vit une caricature. Depuis que l’on a identifié les sources de Tallemant pour les personnages qu’il n’a pu connaître, et que l’on a vérifié les informations qu’il donne sur ceux qu’il a fréquentés, on a rendu justice à son exactitude, bien que sa malveillance soit certaine. Son témoignage sur cette époque est de toute première valeur; il a de plus le mérite d’être extrêmement plaisant.