FRANKESTEIN
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Les premiers textes de la littérature occidentale relatant le mythe de Prométhée sont la Théogonie et les Travaux et les
jours; tous deux sont des textes écrits par Hésiode en -700.
La théogonie se rapporte aux thèmes de la découverte du feu,
de la création également .
« Théogonie » signifie la naissance des dieux; il est d'ailleurs expliqué l'origine du monde et
des dieux, dans l'œuvre d'Hésiode.
On peut cependant observer qu'il existe d'autres œuvres reprenant les mêmes thèmes, à
travers différentes civilisations.
Prométhée signifie « celui qui pense avant ».
INTRO: Frankenstein ou Le Prométhée moderne (Frankenstein or The Modern Prometheus) est un roman gothique
épistolaire publié en 1818 par la jeune Britannique Mary Shelley, maîtresse et future épouse du poète Shelley.
Le roman
est le récit d'une tentative d'exploration polaire par Robert Walton.
La majeure partie de ce récit est constituée par l'histoire
de la vie de Victor Frankenstein que Walton a recueilli sur la banquise, histoire qui n'est elle même que le cadre d'une
narration à Frankenstein par le « monstre », auquel il a donné vie, des tourments subis par celui-ci qui justifient sa haine
envers son créateur.
OEUVRE : Le fait de l'intrigue est invraisemblable: la création d'un homme artificiel, c'est pourquoi un pacte de lecture
s'impose.
A noter que cette œuvre est issue des rêves de l'auteur (p340) Dans cette œuvre, plusieurs récits se succèdent:
Lettres de Walton/ Histoire de Victor (chapitre 1-10)/ Histoire du monstre (chap 11-16)/ Histoire de Victor (chap 17 à la
fin)/ Lettres de Walton
FRANKESTEIN / WALTON / CREATURE Le roman Frankenstein est écrit sous la forme d'un roman épistolaire, qui
suggère une correspondance entre le Capitaine Robert Walton et sa sœur Margaret Walton Saville.
Walton est un auteur échoué, qui a l'intention d'explorer le Pôle arctique et ainsi y étendre sa connaissance scientifique
dans l'espoir de rencontrer le succès.
Pendant le voyage, l'équipage découvre un traîneau de chien portant un « géant » .
Quelques heures plus tard, l'équipage sauve un homme presque gelé et épuisé, nommé Victor Frankenstein.
Frankenstein
était dans la poursuite de cet homme gigantesque, le « géant » observé par l'équipage de Walton.
Frankenstein se remet de ses émotions et raconte à Walton la cause de ses malheurs.
En effet, il voit en lui la même
ambition et lui raconte une histoire, son histoire, en le mettant en garde des épreuves de la vie.
Il existe des similitudes entre Walton et Victor; ce sont deux êtes qui se sentent seuls, et sous l'emprise du destin.
On remarque que chaque personnage est en quête de connaissance; connaissance qui parcourt les trois univers de l'œuvre
les lettres de Walton, l'histoire de Victor et celle de la créature.
[ La créature entame une quête passionnelle de la connaissance, de l'amour et de l'amitié, en effet elle est en manque
d'affection.
Ce manque d'affection se traduit par ses premières lectures.
La créature s'ouvre alors aux valeurs morales et
spirituelles de l'humanité.
Néanmoins, on peut se demander comment celle-ci est capable de lire et de faire le bien entre
les signes écrits et les sons.
Elle lit tout d'abord l'œuvre romantique de Goethe, mais ne comprend pas exactement la mort
du héros.
La deuxième œuvre que le monstre va lire est Les vies parallèles de Plutarque.
Dans celle-ci, l'auteur met en
place deux biographies en parallèle, d'un grec et d'un romain, qui présentent cependant des similitudes.
Le monstre passe
donc de la fiction avec Goethe, à un ouvrage plus politique; c'est pourquoi il va admirer l'homme comme législateur et
également ses vertus.
Avec sa troisième lecture, une œuvre de Milton, il va découvrir Adam et son absolue singularité, au
sein d'une histoire qu'il va considérer comme vraie.
C'est ici que va naitre une tentation de pacte avec le diable, chez la
créature; pacte à l'image d'Adam.
On peut remarquer que la créature a un désir d'élévation, de bonté, de sympathie et ces
mots reviennent souvent dans l'œuvre.
Cela montre clairement le besoin de sociabilité, de vivre en communauté; besoin
qui occupe l'esprit du monstre.
]
Walton a le désir, très tôt, de connaître tout au monde mais il ressent également le besoin d'un ami, ami avec lequel il
pourrait communiquer/confier ses sentiments: p71 « Je souffre d'un besoin que jamais encore je n'ai pu satisfaire, et
l'absence de son objet frappe comme un mal des plus cruels.
Je n'ai, ô Margaret aucun ami » et « Je cherche la société d'un
homme capable de partager ce que je ressens, et dont les regards répondent au mien »; il semble qu'il ait trouvé cet ami en
Victor.
Clerval est le frère idéalisé de Victor, et Élisabeth est comme une sœur pour lui.
On observe que plus Victor avance
dans la recherche, plus il s'isole du monde; ce sont les causes physiques qui l'intéressent.
Dans l'évolution de Walton, il y a des ressemblances avec celle de Victor: son éducation a été négligé et l'image féminine
n'existe pas.
Walton est passionné de lecture, notamment de récits de voyages; c'est pourquoi le goût d'un « ailleurs » est
présent dans son esprit assez rapidement.
A 13ans, Victor découvre une œuvre de C.
Aggripa: son père se moquera de ces
œuvres au lieu de reconnaître une curiosité légitime chez son fils.
Avec la découverte de cet auteur, Victor pense alors que
ses rêves sont réalisables.
A 15ans, le spectacle du chêne calciné par la foudre, le convertit alors à l'esprit moderne des
sciences et il met de coté son auteur « préféré »: c'est le passage de l'âge rationnel et le rétrécissement de son imagination.
Il s'adonne donc aux mathématiques (sciences exactes) et aux fondements sérieux.
Comme chez Victor, Walton va avoir une discontinuité dans son évolution: ses visions s'effacent lorsqu'il découvre
Homère et Shakespeare.
Il devient alors lui même poète pendant un an.
Néanmoins il ne s'avère pas assez doué dans le.
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