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François MAURIAC

Publié le 09/12/2021

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Né à Bordeaux, François Mauriac est, dès son enfance, un chrétien anxieux. Il débute en littérature par un recueil de poèmes mélancoliques, Les Mains jointes (1909), puis il trouve sa voie dans le roman. Ses premières oeuvres (L'Enfant chargé de chaînes, 1912; La Robe prétexte, 1913; Le Baiser au Lépreux, 1922) analysent les tourments de personnages chez qui les élans de la foi entrent en conflit avec l'appétit de vivre. Après Genitrix (1923), court récit d'un sombre éclat, Mauriac s'attache, comme Pascal, à illustrer la misère de la créature humaine sans Dieu : ainsi Le Désert de l'Amour (1926) peint l'effrayante solitude morale des êtres, tant qu'ils restent fermés aux sollicitations de la foi, et Thérèse Desqueyroux (1926) étudie le cas d'une jeune provinciale chez qui le sentiment obsédant d'une destinée sans issue éveille la tentation d'un crime. Dans ses oeuvres postérieures, Mauriac tend à montrer que l'homme, même enfoncé dans le mal, peut toujours espérer la grâce : le vieil avocat du Noeud de vipères (1932), égoïste et cupide, est, à son agonie, réconforté par les lueurs divines; Gabriel Gradère, le triste héros des Anges noirs (1936), découvre la charité et l'amour après une vie crapuleuse. Mauriac tente ensuite d'élargir son univers romanesque avec Les Chemins de la mer (1939). Après La Pharisienne (1941), il s'éloigne du roman, pour y revenir avec Le Sagouin (1951), L'Agneau (1954), Un Adolescent d'autrefois (1969). Des Mémoires intérieurs, publiés en 1959 et 1965, permettent de suivre l'itinéraire de sa réflexion spirituelle.

« Né à Bordeaux, François Mauriac est, dès son enfance, un chrétien anxieux.

Il débute en littérature par un recueilde poèmes mélancoliques, Les Mains jointes (1909), puis il trouve sa voie dans le roman.

Ses premières oeuvres(L'Enfant chargé de chaînes, 1912; La Robe prétexte, 1913; Le Baiser au Lépreux, 1922) analysent les tourments depersonnages chez qui les élans de la foi entrent en conflit avec l'appétit de vivre.

Après Genitrix (1923), court récitd'un sombre éclat, Mauriac s'attache, comme Pascal, à illustrer la misère de la créature humaine sans Dieu : ainsi LeDésert de l'Amour (1926) peint l'effrayante solitude morale des êtres, tant qu'ils restent fermés aux sollicitations dela foi, et Thérèse Desqueyroux (1926) étudie le cas d'une jeune provinciale chez qui le sentiment obsédant d'unedestinée sans issue éveille la tentation d'un crime.

Dans ses oeuvres postérieures, Mauriac tend à montrer quel'homme, même enfoncé dans le mal, peut toujours espérer la grâce : le vieil avocat du Noeud de vipères (1932),égoïste et cupide, est, à son agonie, réconforté par les lueurs divines; Gabriel Gradère, le triste héros des Angesnoirs (1936), découvre la charité et l'amour après une vie crapuleuse.

Mauriac tente ensuite d'élargir son universromanesque avec Les Chemins de la mer (1939).

Après La Pharisienne (1941), il s'éloigne du roman, pour y reveniravec Le Sagouin (1951), L'Agneau (1954), Un Adolescent d'autrefois (1969).

Des Mémoires intérieurs, publiés en1959 et 1965, permettent de suivre l'itinéraire de sa réflexion spirituelle. Genitrix. La vieille Cazenave exerce sur son fils un empire despotique et jaloux, tandis qu'elle s'acharne férocement contre sabelle-fille.

Mais celle-ci meurt brusquement, emportée par une fièvre puerpérale.

A partir de ce moment, le fils,involontairement responsable de la mort de sa femme, est bourrelé de remords; conscient de ce qu'il a perdu etenvoûté par le souvenir de la défunte, il échappe chaque jour davantage au joug tyrannique de sa mère.Finalement, la vieille femme s'humanise, vaincue dans cette lutte contre le prestige des puissances d'outre-tombe. Thérèse Desqueyroux. Thérèse Desqueyroux quitte la Cour d'Assises, où elle a bénéficié d'un non-lieu.

Durant le long trajet qui la mènejusqu'à sa maison d'Argelouse, elle revoit son passé et ressasse les mobiles mystérieux qui l'ont poussée à vouloirempoisonner son mari, Bernard : monotonie de la vie provinciale; isolement moral; sentiment lancinant du néant deson existence.

Peut-être son mari va-t-il enfin la comprendre ? Mais Bernard ne pense qu'a étouffer le scandale.

Il laconduit à Paris : elle ne paraîtra plus à Argelouse qu'à l'occasion des cérémonies de famille.Les romans de Mauriac, imprégnés d'une foi ardente, ont une simplicité de ligne classique : ils retracent, en un récitbref et tendu, d'un rythme ascendant, l'histoire d'une crise animée par des personnages complexes, dont lesangoisses, les remords, les instincts inavoués, mais aussi les obscurs besoins d'amour sont scrutés jusque dans lesreplis de l'inconscient.

Situés en province, lieu favorable à l'éclosion et au développement des passions, ces romansont en général pour toile de fond des paysages de campagne landaise, en harmonie avec les états d'âme desprotagonistes : immenses étendues de pins, vignes brûlées par le soleil.

Le style, à la fois exact et plastique, âpreet fluide, révèle, sans effets voyants, un artiste sûr de ses moyens.. »

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