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Français bac les lettre persanes / les caractères (comparaison)

Publié le 01/12/2022

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« Ariane 106 I.

Lettres persanes : Nous pouvons voir différents point commun comme la critique d’un gouvernement : Montesquieu dénonce l’absolutisme royal en comparant le Roi de France à un « grand magicien ». Le terme magicien est satirique : il montre l’illusion dans laquelle le Roi maintient ses sujets par l’ignorance, la tromperie et le mensonge.

Montesquieu écrit Lettres persanes pendant la Régence et semble avertir le futur Roi des excès de la monarchie absolue. La Bruyère quant à lui réfléchit au meilleur gouvernement possible.

Il critique la tyrannie, « manière la plus horrible et la plus grossière de se maintenir » ainsi que la guerre et le désir de conquête de certains princes .Le roi doit être le « Père du peuple » et assurer la paix et la tranquillité publique au lieu de poursuivre sa gloire personnelle. Un autre thème abordé est la critique de la société : Usbek et Rica découvrent en arrivant à Paris une société radicalement différente de la leur, obnubilée par l’apparence et les faux-semblants.

Ils considèrent cette société comme un théâtre où les personnes jouent un rôle.

Lorsque Rica décrit un après-midi au théâtre à la Comédie-Française (lettre 28), il livre au lecteur sa vision de la société parisienne. La Bruyère dénonce la supériorité de l’argent sur la vertu.

En effet, l’argent perturbe l’ordre social censé être régi par le mérite aristocratique.

On se retrouve donc dans une société où l’argent est le fondement de l’individu, celui qui n’en possède pas est exclu. Lettre 28/ pièce VIII Lettre 30/ pièce VII Lettre 37/ pièce X Lettre 99/ pièce VI Lettre 106/ pièce X Lettre 161/ pièce VII Usbek persan appartenant a l’aristocratie, il s’exile en Europe car il est menacé.

Savant, instruit, éclairé, Usbek , dans sa correspondance, réfléchit sur différents sujets : religion, mœurs, politique, etc.

Il est le porte-parole de Montesquieu ou l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire.

Usbek est un personnage contradictoire Rica Ami d’Usbek, venu avec lui à paris où il s’y intègre mieux.

Ses lettres portent majoritairement sur la vide parisienne, les mœurs, et ont une tonalité satirique fortes.

Il est aussi plus observateur et écrit plus comme un journaliste que comme un philosophe. Ibben Ami qu'Usbek s'est fait lors de son séjour à Smyrne, sur sa route vers l'Europe.

Il est un correspondant essentiel d'Usbek et Rica lors de leur séjour en Europe. Lettres persanes est un roman épistolaire, publié anonymement en 1721.

L’idée de lettres persanes vient Montesquieu dans les années 1716-1718.

Ainsi, le roman regorge d'allusions la vie politique de ces années de composition.

II publie tout d'abord son manuscrit en 1721, à Amsterdam, afin de contourner la censure : l'édition contient alors 150 lettres.

En 1751, avec la publication de l'Esprit des lois, Montesquieu subit la censure (l’œuvre est indexée).

Les jansénistes reviennent alors sur ses publications précédentes et s'attaquent violemment aux Lettres persanes. Les Lettres persanes font appel une fiction éditoriale : l'auteur prétend avoir trouvé ces lettres et ne les avoir que reproduites, stratagème assez courant au XVIIe siècle (Marivaux l'utilise dans la Vie de Marianne et Laclos dans les Liaisons dangereuses). II écrit ainsi dans l'introduction : « Je ne fais donc que l'office de traducteur : toute ma peine a été de mettre l'ouvrage nos mœurs.

» Le roman épistolaire est également en vogue au XVIIIe siècle : de nombreux auteurs ont recours cette forme polyphonique, comme Choderlos de Laclos, ou encore Rousseau avec sa Nouvelle Héloïse, ou les Lettres Portugaises. Un autre phénomène d'époque exploité dans les Lettres persanes est l'orientalisme : le XVIIIe siècle est fasciné par l'Orient, sur lequel les récits de voyages se multiplient.

L'Orient est associé, dans l'imaginaire collectif, la sensualité, mais, pour Montesquieu, il est aussi associé en une forme politique. II.

Les Caractères « On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l'instruction.

» «Comme les hommes ne se dégoûtent point du vice, il ne faut pas aussi se lasser de leur reprocher.» « Il y en a une autre, et que j'ai intérêt que l'on veuille suivre, qui est de ne pas perdre mon titre de vue, et de penser toujours, et dans toute la lecture de cet ouvrage, que ce sont les caractères ou les mœurs de ce siècle que je décris.

» « Je rends au public ce qu'il m'a prêté; j'ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage.

» La vision baroque du monde s'exprime d'abord, dans la littérature, par le refus des règles et de la régularité : les écrivains rejettent, par exemple, la hiérarchie des genres (l'opposition entre les genres nobles et les genres vulgaires) Les thèmes de l'illusion et de l'apparence trompeuse sont repris sous des formes multiples dans les œuvres littéraires : introduction d'éléments (fées, magiciens, animaux enchantés, etc.), construction (le «théâtre dans le théâtre»), récurrence des thèmes de l'eau fuyante et insaisissable, du feu volatile et impalpable, etc.

L'idée qui prédomine est que «le monde entier est un théâtre»,Shakespeare.

Le baroque aime le grouillement des foules, le mouvement des corps, le contraste violent des couleurs et des timbres, la joie du spectacle et des métamorphoses. Dans le classicisme, sont instaurer des règles strictes inspirées des modèles antiques, qui vont à l'encontre de l'esprit baroque.

Ainsi, une œuvre ne doit pas procurer un plaisir gratuit mais s'inscrire dans une visée morale; le mot d'ordre est d'« instruire et plaire » pour corriger les défauts humains. La tragédie, par exemple, doit inspirer au spectateur « terreur et pitié », tandis que la comédie dénonce les ridicules et les torts de ceux qui s'écartent du droit chemin.

Le héros doit souvent choisir entre sa passion et son devoir, il peut être soumis à un destin implacable comme Phèdre de Racine.La forme est aussi soumise à de fortes contraintes : la langue classique est marquée par un souci constant de pureté et d'harmonie.

Enfin, le genre théâtral doit respecter les bienséances et la « règle des trois unités » : l'unité de temps, l'unité de lieu, l'unité d'action. Le sentiment qui domine au début du XVIIe siècle est celui d'une grande instabilité du monde et de la vie humaine.

Le mouvement baroque naît de cette impression d'un monde en mouvement, qui n'est jamais fixé et où rien n'est irréversible.

Le baroque se caractérise par une volonté de rupture avec les modèles du passé : les libertins affirment ainsi leur volonté de penser par eux-mêmes et font de la recherche du bonheur sur cette terre le but ultime de l'existence humaine.

Rejetant la vision baroque du monde, le classicisme se positionne comme un mouvement symétriquement inverse.

Pour les classiques, en effet, le monde est figé et constamment soumis à la volonté divine.Le modèle social qui prédomine est celui de « l'honnête homme », c'est-à-dire l'homme cultivé et modéré, qui fréquente la cour et les salons et qui se plie aux exigences de la raison. Sur le plan religieux, le baroque se traduit par la montée en puissance des Jésuites qui affirment que Dieu n'a pas fixé par avance le destin de l'homme et que ce dernier doit gagner son salut en participant activement à la vie terrestre, on célèbre la beauté.... »

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