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Fragment 128 de René Char

Publié le 10/02/2022

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« Fragment 128 de René Char Forme du poème : prose Cadre historique déterminant: seconde guerre mondiale, en lien avec la date de publication du poème Sens du titre : fragment = morceau Récit poétique : Ce poème raconte une forme de prise d’otage d’un village: des SS et Miliciens torturent des villageois pour savoir où se trouve un résistant.

Il se dégage du poème de la violence, de la colère, de l’amour et du soulagement. Eléments à retenir dans la vie de René Char : 1907: Naissance 1929: Rejoint le groupe des surréalistes. 1934: S’éloigne du groupe des surréalistes. 1939 à 1945: participe activement à la Résistance.

« Cette implication politique et historique retentit durablement sur le sens et la forme de sa quête poétique, dont l’unité vole en éclats.

Seuls des notes éparses, des fragments de récits discontinus, des îlots de pensée, qui deviendront une fois la paix revenue les Feuillets d’Hypnos, permettent de « résister » à l’occupant, de témoigner de l’engagement nécessaire, de conjuguer souffrance et espérance.

» 1988 : Meurt. Premier partie : Le poème comporte des caractéristiques du récit dès cette première strophe comme le montre la présence des temps du récit, l’imparfait et le passé simple.

La précision sur le cadre spatial du récit à savoir le coeur du village, « boulanger », « village » et temporel, tôt le matin, « pas encore dégrafé les rideaux de fer de sa boutique que déjà » souligne aussi cet aspect du texte poétique.

Ce début de poème présente également les personnages du récit, d’une part les villageois et d’autre part les occupants allemands, « deux compagnies de SS et un détachement de miliciens ». Le rythme de ce récit est rapide, l’énumération « assiégé, bâillonné, hypnotisé, mis dans l’impossibilité de bouger » et les sonorités en « é » lui confèrent un rythme saccadé.

De plus, dans ce début de récit, on peut voir la création de suspense, « alors commença l’épreuve ».

A partir de cette phrase courte, on comprend que le récit va progresser chronologiquement. Dans ce premier paragraphe la violence des exécutants est déjà dénoncée par sa mise en mots comme le montre la métaphore « gueule des mitrailleuses » qui permet de superposer l’image de la mitrailleuse à l’image d’un animal sauvage.. »

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