Databac

fraacais

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : fraacais Ce document contient 736 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Les années 1939 à 1960 ont été très mouvementées.

L’après-guerre de la Deuxième Guerre mondiale et l’holocauste ont été des événements très marquants de cette période, tout comme la division de l’échiquier mondial en deux blocs : le communisme et le capitalisme.

Le théâtre de l’absurde a également laissé une marque sur cette période.

Apparu dans les années 1940, ce théâtre évoque la problématique de l’absurdité de la condition humaine.

Ce genre littéraire révèle une existence dépourvue de signification et met en scène le déséquilibre du monde dans lequel l’humanité se perd.

Eugène Ionesco, né en Roumanie en 1909 et décédé en 1994 à Paris, est un auteur dramatique et écrivain roumain et français.

Un représentant du théâtre de l’absurde, il écrit de nombreuses œuvres dont une des plus connues est Rhinocéros.

Celle-ci est divisée en trois actes, chacun d’entre eux correspondant à un stade d’évolution de la rhinocérit e de l’être humain.

À partir de la double définition du monstre chez Ionesco, on peut affirmer que la symbolique du monstre prend une grande importance dans Rhinocéros.

Cela se voit par l’apparition progressive de la bête humaine chez les personnages et par le discours et le langage de ces derniers. Il va sans dire que la symbolique du monstre prend une grande importance dans la pièce Rhinocéros.

Elle est d’abord illustrée par l’apparition progressive de la bête humaine chez les personnages.

Premièrement, vers la fin de l’histoire avant la métamorphose de Daisy, nous voyons une progression dans son comportement.

Elle dit : « C’est nous peut-être les anormaux.

» (p.

156).

Elle ajoute : « Ils sont beaux […] ce sont des dieux.

» (p.

158).

Ces paroles évoquent chez Daisy une faiblesse morale et une admiration esthétique à l’égard des rhinocéros.

Ces deux tendances rendent   Daisy vulnérable à la métamorphose.

Nous assistons donc à une certaine évolution du monstre à l’intérieur de Daisy.

Deuxièmement, la transformation de Jean démontre clairement l’apparition de la bête humaine chez lui.

Durant sa métamorphose, il déclare : « L’amitié n’existe pas.

» (p.

99); « Oui, je suis misanthrope, misanthrope, ça me plait être misanthrope.

» (p.

100); « Après tout, les rhinocéros sont des créatures comme nous.

» (p.

104); « Il faut retourner à l’intégrité primordiale.

» (p.

105).

Jean devient violent et retourne à des instincts primitifs.

Il prend l’allure monstrueuse d’une bête et abandonne ses valeurs.

Il dérape ainsi dans son raisonnement et est incapable de justifier son choix, qui fait preuve de bêtise. La symbolique du monstre dans la pièce Rhinocéros se manifeste aussi dans le discours et le langage des personnages.

L’auteur a recours à un procédé syntaxique pour faire ressortir la monstruosité chez les personnages.

À la toute fin de la pièce, Bérenger est seul et se pose les questions suivantes : « Mais quelle langue est-ce que je parle? Quelle est ma langue? Est-ce du français? Ça doit bien être du français? Mais qu’est-ce que du français? […] À quoi je ressemble alors? À quoi? » (p.

160-161).

Bérenger n’utilise que des questions.

Ce procédé indique le doute.

Bérenger n’est pas sûr de son choix, car le phénomène de masse est plus fort que tout.

Ce procédé veut également démontrer que la communication est rompue entre les hommes.

Bérenger doute même de sa capacité de se comprendre lui- même.

Sa transformation en monstre est déjà amorcée, sans qu’il ne le sache.

Le dialogue entre Jean et Bérenger au tout début de la pièce fait aussi ressortir les caractéristiques monstrueuses de Jean.

Ce dernier affirme : « L’homme supérieur est celui que remplit son devoir.

» (p.

14); « J’ai de la force […] parce que j’ai de la force morale.

» (p.

31); « La vie est une lutte, c’est lâche de ne pas combattre.

» (p.

34).

Jean est dangereux dès le début de la pièce de par son intolérance.

Il a aussi une force de caractère importante et impose toujours ses idées sur les autres.

Il a des valeurs, mais il les organise d’une manière rigide.

Jean est brutal comme une bête.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓