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Firdousi

Publié le 16/05/2020

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« FIRDOUSI 932 ?-1020? FrRnousr est né vers 932 de notre ère à Tous dans le Khorassan, patrie de quelques-uns des plus grands esprits de l'Asie.

La vocation poétique de ce petit gentilhomme campagnard (ou gros cultivateur) a été activée- il nous le dit lui-même - par son désir d'acquérir à la fois l'aisance et la gloire.

Ambition mesurée d'un artiste conscient de son rôle : celle-ci devait récompenser son patriotisme, celle-là son labeur.

Le Livre des Rois incorporerait toutes les traditions épiques, légendaires ou historiques, de l'Iran.

Il y travailla toute sa vie, ne s'interrompant, après une première rédaction, que pour écrire son Youssouf et Zulikha, mais on n'est pas certain que cette œuvre soit authentique.

Encouragé et entretenu par des protecteurs locaux et jouissant déjà d'un certain renom, il cherche enfin à présenter son œuvre à des princes plus puissants.

Précisément au moment où la dynastie persane des Samanides qui régnait sur le Khorassan était renversée par les Turcomans, Mowaffaq, bientôt vizir de l'émir Baha'ud-Dawlah, l'attire à Bagdad.

Une disgrâce du ministre ramène Firdousi dans sa patrie.

Il ne la quittera que pour porter son poème à Mahmoud, fils de ce Soboktakin, qui vient de se tailler un royaume jusque dans l' Mghanistan, fondant ainsi la première grande dynastie turque à jouer un rôle dans l'histoire musulmane.

Mahmoud est un mécène : il s'est fait construire à Ghazna un magnifique palais, il fait venir de partout des savants, des poètes, des philosophes.

Le grand historien et géographe Albirouni consent pour lui à quitter sa Chorasmie natale (Avicenne, plus prudent, se dérobe).

Firdousi compte sur l'appui du ministre de Mahmoud, Fazl, qui s'est employé à remplacer l'arabe par le persan dans la nouvelle administration.

Encore une fois, il perd son protecteur : d'ailleurs l'éloge de Mahmoud dont il a émaillé son poème est trop peu fourni aux yeux du potentat ; mais surtout Firdousi chante les victoires des Iraniens sur les Turcs et adhère au Chiisme, tandis que Mahmoud est un Sunnite farouche.

Il se contente de payer vingt mille pièces d'argent l'œuvre d'une vie.

Bouleversé et furieux, Firdousi s'enfuit auprès d'un petit prince iranien et rédige une satire contre Mahmoud.

Son nouveau protecteur, bon politique autant que généreux, lui offre cent mille pièces s'il consent à la détruire.

Firdousi rentre à Tous, où il meurt vers 1020 : la légende veut qu'une donation superbe de Mahmoud repentant soit arrivée le jour où le poète était porté en terre.

L'auteur du Livre des Rois n'eût-il été qu'un rimailleur, son poème n'en serait pas moins d'une incomparable valeur pour l'historien tant sont effacées les traces du passé héroïque de l'Iran : il ne nous en reste que quelques fragments dans l'Avesta et les autres livres mazdéens, mais rien qui puisse se comparer à l'abondance des matériaux dont dispose, pour son épopée, l'Inde ou la Grèce.

Sans Firdousi (et ses émules) le paladin Roustem n'aurait été pour nous qu'un nom, et celui de tant de héros nous serait demeuré caché : Sohrab, Gouderz, Guiv .... »

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