Databac

FIN DE PARTIE

Publié le 02/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : FIN DE PARTIE. Ce document contient 362 mots soit pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Echange.


 

«...thème essentiel de la présence : tout ce qui est est ici, hors de la scène il n'y a que Néant, non-être... En réalité, cette mer, ce désert, d'ailleurs invisibles pour le spectateur, sont inhabitables, au sens le plus strict du mot : autant que pourrait l'être une toile de fond où seraient peints de l'eau ou du sable... De même, tout est présent dans le temps, comme tout l'est dans l'espace. À cet ici inéluctable répond un éternel maintenant : «Hier qu'est-ce que ça veut dire : hier ?« s'exclame à plusieurs reprises Hamm... Sans passé, sans ailleurs, sans autre avenir que la mort, l'univers ainsi défini est nécessairement privé de sens, dans les deux acceptions du terme : il exclut aussi bien toute idée de progrès qu'une quelconque signification.« Robbe Grillet, Pour un nouveau roman, p. 105, Minuit.
 

«Monsieur Beckett a décidé, cette fois, d'aller plus loin et, sous couleur d'exprimer à fond l'angoisse humaine, il a installé sur une scène nue quatre cadavres plus répugnants, plus abjects les uns que les autres : l'un sanguinolent, l'autre agité du tremblement convulsif cher à notre auteur... des balbutiements lamentables, les deux autres morts les relayant dans ces propos désespérants relevés ça et là de plaisanteries grivoises ou de vieilles histoires d'almanach. C'est laid, c'est sale, c'est désolant, c'est malsain, c'est vide et misérable... philosophie infantile. « J.J. Gauthier, Le Figaro, 5 mai 1957.


«Une mort naturelle et qui arrive au terme d'un tarissement progressif des forces de vie, d'une usure longuement supportée qui a peu à peu enlevé au vivant, par l'extinction, une à une des fonctions de relation, l'usage de son corps, de ses sens, de ses organes... Pour l'auteur de Fin de partie, on n'en finit pas de mourir, d'alimenter parcelle par parcelle ce lent pourrissement qui commence à la naissance... et laisse enfin une charogne... De toute façon, et Beckett le dit sur tous les tons, il aurait mieux valu ne pas naître.« Maurice Nadeau, Les Critiques de Notre Temps, Garnier 1971, p. 40.


«La chambre à peu près vide où se déroule Fin de partie affirme sans équivoque l'inexistence d'un ailleurs.«
Olivier de Magny, Cahiers Renaud-Barrault n° 44, Juliard, octobre 1963.

 

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles