Fiche figures de style

« 1 / 2 Fiche n¡ Les figures de style L’emploi de figures de style , ou de procédés d’écriture n’est pas « gratuit » : cette dernière doit apporter quelque chose au texte, être porteuse de sens .

C’est pour cela qu’on vous demande souvent, après l’avoir repérée et nommée, de l’analyser précisémen t, de la justifier . I - Figures de style visant à enrichir nos représentations : les images La comparaison montre le pt commun entre une réalité et une image suggérée par l’intermédiaire d’un outil grammatical ( comme, pareil à, tel un, sembler, paraître…) . Comparé C é Outil comparatif comparant Justification du rapprochement , pt commun ? Ses yeux comme le ciel étaient bleus La métaphore est une comparaison elliptique car manquent l’outil et le pt commun. L’azur de son regard. La métaphore filée = métaphore poursuivie sur pls mots. La personnification rend humain un objet, un végétal ou un animal : « Accroupis sous les dents d’une machine sombre. » Hugo L’ allégorie = représentation d’une idée abstraite sou s une forme concrète.

Un squelette tenant une faux pour la mort ; la colombe pour la paix… II - Figures de substitution (de remplacement) : le terme employé n’est pas celui attendu. La périphrase emploie pls mots au lieu d’un seul « le roi des animaux » = l ion La métonymie désigne une chose, un psge par un élt qui lui est lié : Le contenant pour le contenu : boire un verre Un lieu pour une pers ou une activité : L’Elysée a déclaré Un instrument pour l’utilisateur : Il a combattu une fine lame .

Un lieu d’origine ou fabricant …pour un objet : conduire une Renault Un mot abstrait pour un mot concret : persécuter l’ innocence La synecdoque = métonymie qui remplace la partie pour le tout et vice versa : une voile Š un bateau ; il saisit sa lame Š son épée III - Figures d’insistance ou d’atténuation La répétition = qd le terme est répété volontairement, il est ainsi mis en valeur. L’anaphore = répétition en début de phrase ou de vers.

Le mot est ainsi doublement mis en valeur.

L’ énumération , l’ accumulation = « Adieu, veau, vache, cochon » La Fontaine La gradation = én umération organisée selon une progress° logique.

« Je meurs, je suis mort, je suis enterré. » Molière L’ hyperbole = exagération manifeste « Etre mort de honte » Le parallélisme reprend une même structure syntaxique ou grammaticale « Votre mère si tendre et votre aïeul si doux » Hugo L’ euphémisme = mot qui atténue la réalité, pour ne pas choquer : « Il nous a quittés » pour « il est mort » La litote = euphémisme ms avec une tour nure négative « Il n’a pas inventé l’eau tiède ! » pour signifier qu’il est idiot. L’ allitération et l’ assonance sont des jeux de répétitions de sonorités (issues de consonnes ou de voyelles) « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? » Racine La paronomase = deux paronymes, mots presque homonymes « Et la mer et l’amour ont l’amer pour partage » Marbe uf I V - Figures d’opposition L’antithèse = opposit° de mots « J’ai pu vivre d an s la servitude ; mais j’ ai toujours été libre. » Montesquieu L’oxymore = alliance de mots opposés côte à côté « cette obscure clarté » Corneille Le chiasme = construction en miroir ou en X ds laquelle 4 elts opposés st en construction inversée.

« Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu. » Hugo L’antiphrase (cf.

ironie) fait passer une idée en exprimant son contraire : « Quel courage ! » pour souligner la lâcheté de quelqu’un. Le paradoxe énonce une idée contraire au bon sens « Le pénible fardeau de n’avoir rien à faire . » Boileau 2 / 2. »