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Fiche de révision Olympe de Gouges DDFC Français 1ère

Publié le 25/04/2025

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« Disserta on – DDFC Olympe De Gouges pro ps Introduc on: Les femmes ont largement pris part à la Révolu on française, lors de la prise de la Bas lle ou de la « marche des femmes » d’octobre 1789 notamment.

Elles sont pourtant les grandes oubliées des avancées sociales de ce e période.

C’est pour pallier ce e injus ce qu’Olympe de Gouges, écrivaine des Lumières considérée comme l’une des pionnières du féminisme, publie en 1791 la Déclara on des droits de la femme et de la citoyenne (que nous abrégerons désormais en DDFC par commodité).

Ce texte, conçu pour compléter la Déclara on des droits de l’homme et du citoyen de 1789 en revendiquant l’égalité entre les sexes et des droits spécifiques pour les femmes, est adressé à divers interlocuteurs : les hommes, qu’elle accuse d’égoïsme et d’hypocrisie, mais aussi les femmes, dont l’autrice dénonce la passivité.

Ce texte féministe est donc polémique et sa lecture ne peut laisser indifférent… … Ouverture: Deux siècles plus tôt, en 1576, E enne de La Boé e publie le Discours de la servitude volontaire.

En employant également le registre polémique, il dénonce la passivité d’un peuple tout en er, dans des régimes totalitaires par exemple, qui accepte de se faire opprimer.

Olympe de Gouges souligne ce e domina on absurde qui s’effectue sur les femmes dans la DDFC.

Dans le postambule, elle promet alors : « vous n’avez qu’à le vouloir », elles n’ont qu’à se lever et se ba re ensemble pour leurs droits afin de sor r de l’oppression masculine.

Malgré cela, la DDFC n’aura pas l’impact souhaité et restera dans l’ombre pendant deux siècles.

On retrouve encore aujourd’hui des problèmes liés aux droits des femmes (avortement par exemple), témoignant le combat long et difficile auquel Olympe de Gouges, et d’autres femmes plus tard, se sont ba ues et con nuent à se ba re. À retenir  La réécriture: est symbolique, elle démontre avec des arguments précis que ce e R n’est pas si juste et bonne que ce qu’elle laisse penser.

Elle donne à son texte un ton solennel et une force juridique -> le texte est mis en forme pour être voté à l’Assemblée (ce qui ne se passera pas).

Elle est inclusive pour rajouter les femmes dans la DDHC et re rer toute confusion et pour les introduire dans des problèmes qui les touche elles comme les droits rela fs à la maternité -> faire reconnaître un enfant : « j’ai un enfant qui vous appar ent »,« sans préjugé barbare » -> discours direct moins solennel plus vivant (art11), elle raconte une anecdote du cocher qui a voulu l’escroquer pour exemplifier son propos de manière pragma que, ou justement demander la protec on des enfants « de quelques lits qu’ils sortent ».

Il ne s’agit pas là d’être agressif mais de demander jus ce.  Le registre polémique: art 4: « l’exercice des droits naturels de la femme n’a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l’homme lui oppose » -> ironie grinçante qui prend à par les hommes et qui les confronte directement.

Dans le postambule elle écrit de manière vigoureuse : « méprisable et respecté et depuis la Révolu on, respectable et méprisé » -> chiasme puissant qui montre la situa on paradoxale : les femmes avaient une meilleure condi on sous l’Ancien régime car elles avaient un minimum d’influence sur les hommes (« Dans les siècles de corrup on vous n’avez régné que sur la faiblesse des hommes » -> pour la R mais pour en faire une au sein de celle-ci) ce qu’elles ont perdu -> choquant.

Ce texte peut être cri qué, mais il défend une noble cause et a aque au plus à la hauteur de l’injus ce -> il faut convaincre et persuader pour faire changer les choses.  Défier son auditoire : malgré le ton conciliant (« moi seule, […] j’ai eu la force de prendre votre défense ») avec la reine MarieAntoine e dans « À la reine », Olympe de Gouges n’hésite pas à la menacer « notre vie est bien peu de choses, surtout pour une reine » et se met à égalité avec elle « Madame ».

OG lui promet du succès poli que « vous aurez bientôt pour vous une moi é du royaume, et au moins un ers de l’autre » mais elle deviendra son ennemi si elle décide de s’opposer à la Révolu on.

Elle confronte de même les hommes « C’est une femme qui t’en fait la ques on » -> il semble y avoir deux par s bien opposés avec par exemple « mon sexe » vs « ta force » déterminants possessifs.  Les ques ons rhétoriques : procédé puissant, il affirme en posant une ques on : « Ô femmes, femmes quand cesserezvous d’être aveugles ? » apostrophe marquante, avec une tonalité tragique pour la situa on, pour faire bouger les choses. « Homme, es-tu capable d’être juste ? » première phrase qui fait l’apostrophe de l’homme au singulier (pour s’adresser à tous sans dis nc on) de manière provocatrice qui affirme que non.  Le mariage : « le mariage est le tombeau de la confiance et de l’amour » (postambule), assez percutant, elle expose des alterna ves face à celui-ci qu’elle trouve.... »

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