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Ferhat Abbas

Publié le 16/05/2020

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ABBAS, Ferhat (Taher, Algérie, 1899-Alger, 1985). Homme politique algérien. Nationaliste, il défendit l’indépendance de l’Algérie. D’éducation française, pharmacien à Sétif, il créa en 1938 l’Union populaire algérienne qui préconisait l’égalité des droits entre Algériens et Français, et rédigea en février 1943 le « Manifeste du peuple algérien », dans lequel il revendiquait l’application du principe d’autodétermination et la constitution d’un État algérien autonome fédéré avec la France. Cependant, la France ayant décidé de poursuivre sa politique d’assimilation, il décida, après le déclenchement de la guerre d’Algérie (1954), de rejoindre le FLN (Front de libération nationale), ralliant ainsi les élites bourgeoises algériennes traditionnellement liées à la France. Après avoir été nommé en 1958 premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne au Caire, il fut démis en 1961 puis exclu en 1963 du FLN, jugé trop modéré par le président de la République, Ben Bella.

« Fer hat Abbas né en 1899 Le dirigeant politique algérien Ferhat Abbas a souvent changé d'idées durant sa vie, car il pouvait difficilement trouver l'idéal politi­ que.

Il fut d'abord l'ami des dirigeants colo­ niaux français en Algérie et le partisan de l'intégration des Algériens dans la culture française sur une base d'égalité avec les co­ lons.

Lorsque les Français refusèrent, Abbas présenta un compromis, où les Algériens conservaient leur propre culture et leur lan­ gue.

Les Français rejetèrent également ce projet.

Abbas vit une dernière possibilité dans l'autogestion des Algériens à l'intérieur d'une alliance avec la France.

Les Français refusèrent de nouveau, et Abbas, indigné, se joignit au F.L.N.

(Front de libération natio­ nale), groupe nationaliste, qui combattait pour l'indépendance totale.

Encore à l'âge scolaire, Abbas entama sa guerre personnelle pour l'égalité.

Son père, fonctionnaire du service civil algérien et ar­ dent partisan de la France, l'envoya dans un lycée français, où il constata que les Français Ci-dessus: Des troupes françaises patrouillent ; ce groupe se dirige vers un village encerclé .

A gauche : Ferhat Abbas, sou ­ cieux, quitte la salle de conférence à Casablanca.

maintenaient les Algériens dans la soumis­ sion.

Abbas chercha les moyens de remédier à cette situation.

Après sa sortie du lycée, il servit pendant deux ans dans l'armée françai­ se avant de reprendre ses études à l'Universi­ té d'Alger.

Plus tard, il se fixa à Sétif dans le département de Constantine, où il ouvrit une pharmacie et commença à participer à la po­ litique locale, en écrivant des articles.

Il fut rapidement élu à une fonction administrati­ ve, commerciale, puis provinciale à Constan­ tine.

En 1930, il écrivit un livre, dans lequel il atta­ quait l'injustice du pouvoir français en Algé­ rie.

Trois ans plus tard, il fut un des fondateurs de l'Alliance du Peuple algérien, qui lutta pour l'obtention de droits égaux pour tous les habitants de 1 'Algérie.

Il continua néanmoins à collaborer avec les Français, et certains Algériens naturalisés Français.

En 1946, Ferhat Abbas put siéger à l'Assemblée nationale, puis de 1947 à 1955, au parlement franco-algérien.

Cependant, de nombreux Algériens com­ mençaient à s'impatienter et, en 1945, une ré­ volte nationaliste occasionna la mort, à Sétif, de quatre-vingt-dix Européens.

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