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fable.

Publié le 08/12/2021

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fable. n.f. (du latin fabula, « propos, récit «), petit récit qui illustre une moralité en faisant
parler des personnages imaginaires : animaux, objets, forces de la nature. La fable apparaît
dans les plus anciennes littératures. Certains en attribuent l'origine à Bidp?y ou Pilpay, en
Inde ; c'est dans leur version arabe que ses fables se répandirent aux VIIe -VIIIe siècles. La
Bible recèle plusieurs fables, sous le nom de paraboles (l'Enfant prodigue, le Mauvais Riche,
Lazare, etc.). En Grèce, les fables d'Ésope (VIe siècle avant J.-C.) étaient fort appréciées ; à
Rome, Phèdre, affranchi d'Auguste (Ier siècle), en composa un recueil encore célèbre
aujourd'hui : d'une grande concision, les fables d'Ésope et de Phèdre subordonnent l'anecdote
à la moralité. Au Moyen Âge, les fables d'Ésope furent traduites en langue vulgaire sous le
nom d'ysopets ; le plus célèbre est celui de Marie de France, au XIIe siècle, mais cette époque
offre aussi de nombreuses fables originales dans le Roman de Renart et sous forme de
fabliaux. Au XVIe siècle, Marguerite de Navarre (Contes), François Rabelais, Bonaventure Des
Périers, puis Baïf et Clément Marot (le Lion et le Rat) perpétuèrent la tradition.

L'oeuvre de Jean de La Fontaine.
C'est à La Fontaine, au XVIIe siècle, qu'est revenu l'honneur d'avoir haussé la fable au rang
d'un genre littéraire poétique avec ses trois recueils de Fables (1668-1694). En humaniste
modeste, La Fontaine se retranche derrière la tradition antique et ses emprunts à Bidp?y,
traduit en français en 1644. Mais c'est à une véritable recréation du genre que s'est livré le
poète : « Une morale nue apporte de l'ennui, le conte fait passer le précepte avec lui. «
Aussi développe-t-il de plus en plus le récit, insistant sur le cadre de l'action, dépeignant ses
personnages avec minutie, pour l'affranchir de la moralité et lui conférer une véritable
autonomie poétique. C'est « une ample comédie aux cent actes divers « qu'il met en
scène, avec une sagesse espiègle. Après lui, de nombreux imitateurs s'essayèrent au genre
ainsi renouvelé : Mme de Villedieu, Antoine Furetière (Fables, morales et nouvelles, 1670),
Desmay (Ésope français, 1677) ; Fénelon en composa pour le duc de Bourgogne, dont il
était le précepteur ; Charles Perrault traduisit celles de l'Italien Faërne ; Nicolas Boileau luimême, qui négligea pourtant de mentionner le genre dans son Art poétique, ne dédaigna
pas d'en écrire quelques-unes. Au XVIIIe siècle, il faut citer les Fables de Florian, celles de
Gay (1726) en Angleterre, celles de Lessing (1759) en Allemagne. Mais aucune de ces
oeuvres, sinon peut-être celle du Russe Ivan Krylov (1809-1816), n'est parvenue,
contrairement aux Fables de La Fontaine, à faire impression dans la mémoire populaire de
leur pays.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
fable - la Laitière et le pot au lait, page 1856, volume 4

fable - le Corbeau et le Renard, page 1856, volume 4
fable - le Singe et le Léopard, page 1856, volume 4
La Fontaine (Jean de), page 2776, volume 5
La Fontaine (Jean de), page 2776, volume 5
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Bidpai
Calvino Italo
enfantine (littérature)
Ésope
fabliau
Fénelon (François de Salignac de La Mothe)
Florian (Jean-Pierre Claris, chevalier de)
Golding William
Krasicki Ignacy
Krylov Ivan Andreïevitch
La Fontaine (Jean de)
Pañchatantra
parabole [1]
Phèdre
Ratisbonne Louis
Samaniego Félix María
ysopet
Les livres
fable - le Roman de Renart, page 1856, volume 4

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